Les difficultés d'accès aux soins primaires concernent un pourcentage croissant de la population : 5, 8 % des Français vivent désormais dans des territoires dont la densité en médecins généralistes est inférieure de 30 % à la moyenne nationale (1). Et le nombre de territoires sous-médicalisées est appelé à se multiplier sous l'effet conjugué, d'une part, de la baisse des effectifs de médecins et de la diminution du temps médical disponible résultant des aspirations nouvelles des jeunes médecins en termes de conditions de vie et, d'autre part, de l'augmentation des besoins de santé liés au vieillissement de la population et au développement des pathologies chroniques.
Parallèlement, la profession de médecin est aujourd'hui déconsidérée et la médecine libérale montrée du doigt.
Moins de 10 % des jeunes médecins s'installent ainsi en cabinet privé à la fin de leurs études et leur installation est de plus en plus tardive : elle se fait en moyenne à...
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