Mesdames, Messieurs, Le désir d'enfant est de plus en plus tardif dans nos sociétés.
Il nous apparaît nécessaire d'autoriser l'analyse génétique de l'embryon avant transfert utérin dans des situations à risque élevé d'anomalies embryonnaires.
D'une façon générale, plus de 60 % des embryons transférés ont des anomalies génétiques graves ou sont non viables sur un plan métabolique.
Dans des situations particulières, ce pourcentage est encore plus élevé et il aboutit à une répétition d'échecs d'implantation, à des fausses couches ou à des anomalies chromosomiques qui seront détectées lors du dépistage anténatal et qui conduiront à de douloureuses interruptions thérapeutiques de grossesses.
Or, il est aujourd'hui possible de faire, et le sera plus encore demain, le diagnostic de nombreuses anomalies chromosomiques ou métaboliques avant transfert intra-utérin, c'est ce que nous proposons d'autoriser dans l'article premier de la proposition de loi.
Les...
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