En 2011, des soulèvements populaires dans le Maghreb et au Proche-Orient, sans leader et sans assise idéologique affichée, portés par les frustrations des classes moyennes et la colère d'une jeunesse exclue du jeu politique et économique, ont mis fin à des régimes autoritaires que l'on croyait solidement implantés.
Cette déflagration a surpris les capitales européennes et ses meilleurs spécialistes.
Ainsi le Maghreb, qui avait été occulté dans nos medias, mais aussi dans nos recherches académiques, par le Moyen-Orient, a de nouveau fait irruption dans l'histoire.
Comme l'a souligné la chercheure Khadija Mohsen-Finan, les États de la rive Nord de la Méditerranée « avaient oublié les sociétés », qui se sont violemment rappelées à son souvenir.
Les commentateurs des soulèvements de 2011 s'étaient émus que ni les responsables politiques, ni les diplomates, ni les chercheurs n'aient venu venir l'étincelle tunisienne.
A-t-on fait des efforts depuis pour mieux...
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