cosignée par Damien Abad, Yves Albarello, Julien Aubert, Xavier Bertrand, Jean-Claude Bouchet, Dino Cinieri, Jean-François Copé, Marie-Christine Dalloz, Lucien Degauchy, Nicolas Dhuicq, Jean-Pierre Door, David Douillet, Christian Estrosi, Georges Fenech, Marie-Louise Fort, Marc Francina, Claude Goasguen, Jean-Claude Guibal, Christophe Guilloteau, Patrick Hetzel, Christian Jacob, Denis Jacquat, Marc Laffineur, Guillaume Larrivé, Geneviève Levy, Alain Marc, Laurent Marcangeli, Patrick Mennucci, Philippe Meunier, Jean-Luc Moudenc, Josette Pons, Didier Quentin, Bernard Reynès, Franck Reynier, Arnaud Robinet, Camille de Rocca Serra, Paul Salen, Fernand Siré, Michèle Tabarot, Jean-Charles Taugourdeau, Dominique Tian, Patrice Verchère, Philippe Vitel & Marie-Jo Zimmermann
Mesdames, Messieurs, Le 5 mai 1992, à quelques minutes du coup d'envoi de la rencontre de demi-finale de la Coupe de France de football devant opposer le Sporting Club de Bastia à l'Olympique de Marseille, s'est produit ce qui demeure encore aujourd'hui la plus grande catastrophe que le sport français ait connu.
L'effondrement de la partie haute d'une tribune provisoire, édifiée à la hâte dans l'enceinte du stade Armand-Cesari de Furiani (Haute-Corse), provoquait la chute simultanée de plusieurs milliers de personnes dans le vide.
Le bilan sanitaire faisait état de 18 morts et de plus de 2 300 blessés, chiffres colossaux au regard de la population de la Corse.
En impactant directement près d'1/100ème des habitants de l'île (ce qui aurait représenté plus de 20 000 blessés à Paris intra-muros), ce que l'on a très vite appelé « le drame de Furiani » engendre, encore aujourd'hui, de nombreuses traces, tant physiques que psychologiques, chez plusieurs centaines de...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.