Mesdames Jennifer Doudna et Emmanuelle Charpentier, dont on ne peut que reconnaître la performance pour ce qui est de la découverte d'un chaînon manquant, le fameux « tracer RNA », et de la transformation d'un système à trois composants en un système à deux composants, beaucoup plus simple à utiliser pour des applications biotechnologiques.
Il ne faut toutefois pas oublier l'ensemble des relais qui ont précédé, dont plusieurs réalisés par Danisco-DuPont.
Concernant l'acronyme CRISPR, je trouve pour ma part qu'il se prononce et se traduit bien.
D'autres dénominations ont été proposées, ce qui complique quelque peu les recherches bibliographiques.
Il en va de même pour la nomenclature des gènes Cas associés à CRISPR. Ainsi, Cas9 s'appelait auparavant Cas5, ce qui explique peut-être pourquoi nos travaux manquent de visibilité par rapport à l'appellation Cas9. Je souhaiterais tout particulièrement insister sur la distinction à effectuer entre le système...
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