3 avril 2013

Proposition de loi N° 894

relative aux dons et prélèvements d'organes

Extrait

Mesdames, Messieurs, Le don d'organes est un défi de société essentiel, plaçant la solidarité au-dessus de tout.

Cette solidarité doit s'appliquer dans les deux sens : si un patient est disposé à se faire greffer un organe ou recevoir un greffon, il doit être également disposé à faire un don le cas échéant.

La question fondamentale de savoir à qui appartient le corps humain après le décès a donné lieu par le passé à différentes dispositions, faisant, à titre d'exemple, dépendre le prélèvement du consentement de la famille et imposant un délai de 24 heures entre le constat du décès et le prélèvement (décret du 02/12/1941) ou considérant que le corps d'un sujet décédé est un bien extrapatrimonial qui ne peut donc faire partie de l'héritage des ayants droit ni donner lieu à saisie ou à cession (loi du 15/11/1887). Depuis la loi Caillavet de décembre 1976, le corps de l'individu vivant est considéré comme distinct du cadavre.

La France adopte dès...

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(version pdf)

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