Mesdames, Messieurs, La construction de l'Union européenne, d'abord constituée en tant que « marché commun », a été fondée sur la lutte contre les entraves à la libre circulation non seulement des marchandises, mais aussi des personnes, dont la libre circulation des travailleurs fait partie.
Différents textes, dont la directive 2005/36/CE relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles qui s'adresse aux travailleurs migrants, ont eu pour ambition, appuyés par une importante jurisprudence, de lever les obstacles à la mobilité. La libre-circulation des travailleurs fait aujourd'hui partie des libertés fondamentales de l'Union européenne; elle est en effet une des quatre composantes du marché intérieur, définie de façon générale par l'article 21 du TFUE comme le droit pour tout citoyen de l'Union « de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres, sous réserve des limitations et conditions prévues par les traités et...
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