Désormais, les entreprises licencient leurs salariés pour des raisons financières, même quand elles gagnent de l'argent et distribuent des dividendes.
Les licenciements qualifiés de boursiers ont un but unique : préserver le taux de rentabilité du capital.
Le grand public a découvert les conséquences dommageables, pour les salariés, de cette conception purement financière et rentière de l'économie lors de l'affaire Michelin.
En 1999, la direction de ce groupe annonçait, dans le même temps, une augmentation de ses bénéfices, une distribution généreuse de dividendes et 7 500 suppressions d'emploi.
Pour justifier ces suppressions d'emplois, le groupe alléguait le risque d'une offre publique d'achat hostile.
Afin de maintenir la confiance des investisseurs et d'éloigner les prédateurs financiers à la recherche d'un groupe industriel à démanteler et à vendre à l'encan, la direction de Michelin assumait une stratégie de réduction des coûts de production et de...
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