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...J’ai déjà dit, notamment lors de la première lecture, que je souhaitais construire, non pas les régions d’hier en rattachant la Loire-Atlantique à la Bretagne, bien que j’y sois toujours favorable, mais construire les régions du futur, en regroupant les deux régions Bretagne et Pays de Loire. Je suis un régionaliste, favorable à une véritable décentralisation, mais je suis attaché au respect des identités et des cultures des hommes et des femmes de ces territoires, véritables bassins de vie, économiques, sociaux et culturels tournés vers l’avenir. C’est pourquoi je souhaite préserver et faire reconnaître les identités et les cultures territoriales. Cependant, mes chers collègues et amis bretons, c’est en s’ouvrant aux autres, en partageant avec les autres cette identité et cette culture fortes, ...
Mais outre l’histoire et la culture que nous partageons avec la Loire-Atlantique et qui donnent tout son sens à l’identité bretonne, de nombreuses considérations économiques plaident pour que la Loire-Atlantique retrouve son ancrage en Bretagne. Sur le plan économique, il existe une véritable logique à adopter le cadre d’une Bretagne à cinq départements. Le grand port breton est à l’évidence Nantes Saint-Nazaire, complété par les ports de Lorient, Brest et Saint-Malo. L’enseignement supérieur de Nantes et de Rennes,...
Oui, nous défendons l’idée qu’il existe des identités et des cultures régionales qui font la force de notre pays.
Je le dis, d’ailleurs, après avoir entendu des collègues de la « région » Centre-Val de Loire : l’identité régionale du Centre, en effet, n’est pas très facile à porter alors que celle du Val de Loire est extrêmement forte, que l’on y habite ou pas. Nous soutiendrons donc un amendement déposé par des collègues socialistes et centristes visant à les faire fusionner afin de constituer, enfin, une grande région Centre-Val de Loire dont la Loire-Atlantique pourrait ensuite s’extraire, en quelque sorte, a...
…car son identité est forte. L’Alsace travaille depuis des années à une réforme territoriale. La règle un peu absurde de la majorité qualifiée – comportant d’ailleurs un certain nombre d’autres verrous – fut un obstacle sans quoi, la collectivité unique d’Alsace serait déjà réalisée. Nous soutiendrons donc les amendements qui vont en ce sens.
...e, des réalités économiques : ce n’est pas sérieux. Renforcer les régions en imposant des fusions contre l’avis du Sénat, contre l’avis de cette assemblée qui représente les collectivités territoriales, ce n’est pas acceptable. S’agissant du Languedoc-Roussillon, fort de ses cinq départements, je ne peux souscrire au plaidoyer de notre collègue Jacques Valax. La région Languedoc-Roussillon a son identité, qui est bien ancrée dans les consciences populaires, et le Sénat a très largement exprimé son choix en ce sens. Alors pourquoi vouloir aujourd’hui diluer cette région en l’associant à Midi-Pyrénées ? Je n’ai trouvé aucune explication tangible dans votre projet. Mon département, la Lozère, sera à environ quatre heures de Toulouse, puisqu’il y a près de trois cents kilomètres de distance. Si votre...
... et intercommunalités. S’agissant du redécoupage des régions, une première proposition relative au périmètre de notre région Picardie a été abandonnée au profit d’une proposition qui me paraît plus cohérente sur les plans historique, culturel, linguistique et économique. La fusion du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie s’inscrit dans cette logique. La langue picarde, illustre parfaitement notre identité commune : elle est parlée par plus de 500 000 personnes sur un vaste territoire qui comprend nos cinq départements, ainsi que la province du Hainaut en Wallonie. D’ailleurs, le chtimi n’est que la déclinaison du picard dans le Nord-Pas-de-Calais.
...tarité des pôles de compétitivité Hydreos, Materalia, ainsi que des pôles Fibres et Alsace Énergivie, qui sont d’ailleurs en train de fusionner, participera au développement économique. Le potentiel de développement économique à l’échelle de ces trois régions fusionnées plaide en faveur de ce regroupement et, j’en suis persuadé, permettra néanmoins à chacune des anciennes régions de conserver son identité.
...oque se posaient les mêmes problèmes qu’aujourd’hui. Un département comme la Loire, qui était alors très industriel et dont la préfecture était plus importante que le chef-lieu actuel de la région Auvergne, devait-il aller du côté de Lyon, située à 55 kilomètres, ou du côté de l’Auvergne, une région peu peuplée qui connaissait de vrais problèmes ? Michel Durafour a eu raison. S’il n’existe pas d’identité commune entre l’est et l’ouest, ni même entre le nord et le sud de la région Rhône-Alpes, il s’agit bien d’une vraie région, au sens européen du terme. C’est la sixième région européenne ! Lorsqu’on se porte candidats à un certain nombre de projets et qu’on se retrouve face à d’autres régions françaises et européennes, c’est ce standard-là qu’il faut avoir ! Notre organisation administrative doi...
...artes. Les emplois publics dans certains territoires, notamment des territoires qui ont perdu des emplois privés – je pense à Amiens –, sont loin d’être négligeables dans l’équilibre économique. A-t-on mené cette réflexion, car les élus locaux auront ensuite à en gérer les conséquences ? Depuis le début des débats, j’ai observé, et cela m’a choqué, une opposition stérile entre les tenants d’une identité régionale et les tenants de l’identité nationale.
Ceux qui défendent une identité régionale forte et qui défendent le droit à l’exprimer dans les langues régionales ou diverses manifestations seraient de dangereux séparatistes qui voudraient briser la cohésion nationale. C’est donner dans l’exagération, verser dans la caricature.
Nous sommes tous faits d’identités multiples. Pour ma part, je refuse de choisir entre mon identité de Française, de Picarde, d’Européenne ou de citoyenne du monde.
Je suis tout cela à la fois, je revendique ces identités et j’y tiens profondément. Cessons d’entretenir de faux débats et prenons en compte la richesse que représente la multiculturalité dans notre pays.
… c’est parce qu’on lui a appliqué une lecture, un tamis purement politiques : M. Le Driant a dû expliquer au Président de la République que la Bretagne devait rester la Bretagne, voilà tout. Au fond, l’Alsace aurait pu obtenir le même traitement, car elle une même identité, une même culture et un même ancrage dans le territoire.
..., aurait pu être traitée de deux autres façons. Tout d’abord, elle aurait pu rester une unique région, moyennant une fusion des quatre départements qui la composent. Cette démarche n’aurait peut-être pas été irrationnelle, compte tenu du positionnement géographique de cette région entre les grands ensembles que sont l’Île-de-France et le Nord-Pas-de-Calais. La région aurait pu ainsi conserver son identité tout en fusionnant, compte tenu de sa faible taille, l’ensemble des collectivités qui la composent et devenir ainsi une grande collectivité régionale dans laquelle les Picards se seraient retrouvés. Une autre logique aurait pu consister à tenir compte des bassins de vie des différentes populations, en faisant ainsi éclater la Picardie au motif que le bassin de vie des habitants de l’Oise est plu...
Bien sûr que si ! Du point de vue de l’identité, les trois sénateurs du département de l’Aisne, de quelque bord qu’ils soient, reconnaissent que 75 % des habitants de ce département connaissent l’attractivité de la Champagne, particulièrement de Reims. Puisqu’il y a des débats, posons la question au Conseil général de l’Aisne, et qu’il réponde. Cher collègue qui n’êtes pas de mon avis, demandons l’avis de la population – car c’est bien aux pop...
Ne construisons pas une administration territoriale qui amènerait à multiplier les statuts à la carte, les organisations particulières, les régions régionalistes, les identités territoriales, ce qui aboutirait au démantèlement de l’État-nation et à la déconstruction de la France républicaine. Tel est le sens de l’amendement de suppression de l’article 1er.
La première dérive jacobine, c’est l’abstraction, l’ignorance des réalités, des territoires et des identités qui ne sont pas en contradiction avec l’identité française mais en sont le complément naturel ! On a célébré cette année le centenaire de la Grande guerre à laquelle ma région a donné plus que d’autres, car 250 000 Bretons y sont morts. Ils étaient à la fois parfaitement bretons et parfaitement français ! Ce qui vaut pour la Bretagne vaut aussi pour la Savoie, la Lozère, etc. Dès lors, cessons d...