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Ainsi, avec ce découpage, la Bretagne se retrouvera totalement isolée. Ce sera la seule région à ne pas bénéficier d’une ouverture sur d’autres départements. Cet après-midi, je veux défendre une autre solution, celle d’une Bretagne à cinq départements, d’une Bretagne rattachée à la Loire-Atlantique.
C’est tout le sens de son histoire. Séparée de la Bretagne par un simple décret du gouvernement de Vichy, le 30 juin 1941 – cette période est connue –, la Loire-Atlantique doit naturellement, historiquement, se retrouver en Bretagne. La Loire-Atlantique, c’est la Bretagne des ducs de Bretagne, c’est la Bretagne de la Duchesse Anne.
Mais outre l’histoire et la culture que nous partageons avec la Loire-Atlantique et qui donnent tout son sens à l’identité bretonne, de nombreuses considérations économiques plaident pour que la Loire-Atlantique retrouve son ancrage en Bretagne. Sur le plan économique, il existe une véritable logique à adopter le cadre d’une Bretagne à cinq départements. Le grand port breton est à l’évidence Nantes Saint-Nazaire, complété par les ports de Lorient, Brest et Saint-M...
...s des amis alsaciens, des Bretons… Il faut entendre ce message ! Finalement, la région Centre a retrouvé son noyau originel avec ses six départements. La satisfaction est réelle même si les combats sont parfois longs et durent vingt ans. C’est en effet en 1994 que Maurice Dousset, qui était député et président de région, avait souhaité faire en sorte que la région Centre s’appelle Centre Val de Loire. Il n’est plus là pour nous entendre mais il agissait au nom d’une véritable cohérence. Je suis donc heureux que les sénateurs, quelles que soient leurs sensibilités politiques – UMP, PS, centristes, bien sûr – aient bien voulu que cette région s’appelle ainsi. Sa capitale, de facto, est Orléans, que chacun connaît. Le Val de Loire, patrimoine mondial de l’UNESCO, est au centre de l’axe ligérien...
Maurice Leroy – l’axe naturel de développement passe en l’occurrence par une ouverture vers les Pays de Loire. Je le répète à nouveau : c’est l’axe ligérien qui nous structure. Une grande partie de la Loire, monsieur Piron, s’écoule à travers la région Centre – en Val de Loire, maintenant –…
...et, pour qui nous battons-nous ? Pour les territoires, pour aller chercher une croissance dont on sait qu’elle ne se décidera pas à Paris mais qu’ils créeront, eux. Il faut faire en sorte que les hommes et les femmes qui agissent quotidiennement bénéficient de schémas lisibles et efficaces. C’est ainsi que les territoires iront de l’avant ! Je souhaite donc qu’un jour cette région Centre-Val de Loire rejoigne les Pays de Loire – n’est-ce pas, mon cher Michel Piron ? – afin que les complémentarités créent de l’efficacité.
...’avoir suscité un débat dans le pays – et publiées dans la presse quotidienne régionale, partout en France, montrant ce qu’il en est du sentiment d’appartenance, région par région. Je ne détaillerai pas tous les résultats, évidemment, mais je ne peux m’empêcher de souligner que la Bretagne manifeste le sentiment d’appartenance et d’attachement le plus fort et que les Pays improprement dits de la Loire, nés d’une approche technocratique et artificielle, suscitent le plus faible « taux d’attachement », si j’ose dire.
Cette région revendiquait pourtant un nouveau découpage depuis des décennies et il n’y en a pas ! Je note que la région artificielle des Pays de la Loire est maintenue.
Je le dis, d’ailleurs, après avoir entendu des collègues de la « région » Centre-Val de Loire : l’identité régionale du Centre, en effet, n’est pas très facile à porter alors que celle du Val de Loire est extrêmement forte, que l’on y habite ou pas. Nous soutiendrons donc un amendement déposé par des collègues socialistes et centristes visant à les faire fusionner afin de constituer, enfin, une grande région Centre-Val de Loire dont la Loire-Atlantique pourrait ensuite s’extraire, en que...
Madame la présidente, nos collègues de certaines régions sont très bruyants ! Pour ma part, je suis député d’un département tombé à la dernière minute dans le giron de la région Rhône-Alpes alors qu’il aurait dû intégrer l’Auvergne. C’est la seule volonté de Michel Durafour, à la fin du débat – mais je ne sais même pas s’il y avait des débats à l’époque –, qui a fait que le département de la Loire a basculé à l’est plutôt qu’à l’ouest. Il s’agit là d’un arbitrage très personnel, et je pense que Michel Durafour a eu raison. À l’époque se posaient les mêmes problèmes qu’aujourd’hui. Un département comme la Loire, qui était alors très industriel et dont la préfecture était plus importante que le chef-lieu actuel de la région Auvergne, devait-il aller du côté de Lyon, située à 55 kilomètres, o...
...u texte. Le rapport Balladur auquel on nous renvoie, c’était tout autre chose ! Étaient associés non seulement des gens de la majorité de l’époque mais aussi des gens de l’opposition, dont vous-même, monsieur le secrétaire d’État, et jusqu’à Pierre Mauroy. En outre, les conclusions du rapport étaient bien différentes ! J’en veux pour preuve que le rapprochement entre ma région, la Bretagne, et la Loire-Atlantique y était considéré comme très pertinent !
Cet amendement vise à revoir le découpage prévu dans l’ouest. Il est proposé de réintégrer le département de Loire-Atlantique à la Bretagne, et de fusionner le reste des Pays-de-la-Loire avec la région Centre. Ces deux régions seraient ainsi plus cohérentes, et de trois régions, nous passerions à deux. Cet amendement répond également à l’aspiration d’une grande partie des populations concernées. Ce redécoupage répondrait tout particulièrement à une demande maintes fois exprimée en Bretagne en faveur de l’in...
Cet amendement consiste lui aussi à faire une Bretagne à cinq départements, en laissant les autres départements de l’actuelle région Pays-de-la-Loire opter pour la possibilité d’intégrer soit une région Val-de-Loire, soit la région Bretagne.
Cet amendement va dans le même sens que ceux qui viennent d’être défendus : il s’agit de permettre aux Bretons des quatre départements de la Bretagne administrative, mais aussi aux Bretons de Loire-Atlantique, de constituer une seule et même région. Nous aurions là un regroupement de taille assez conséquente, donc susceptible d’être efficace à l’échelle nationale et européenne, où existerait en outre un sentiment d’appartenance positif. Il ne s’agit pas de cultiver une quelconque nostalgie, encore que l’histoire compte – et je me réjouis, monsieur le secrétaire d’État, que vous ayez bien ...
Il ne s’agit pas non plus de cultiver une quelconque fermeture. La région Bretagne à cinq départements aurait vocation à travailler avec la Normandie réunifiée, cher collègue Tourret, mais aussi avec la région Val-de-Loire, avec laquelle elle serait naturellement conduite à échanger. Nous aurions ainsi dans le grand Ouest une véritable organisation cohérente, qui susciterait l’adhésion populaire. Celle-ci est depuis longtemps constante sur ce sujet. Les sondages l’on dit et redit de manière régulière, que l’on interroge les Bretons des quatre départements de la Bretagne administrative ou ceux de Loire-Atlantique. ...
... nombre d’entre eux restent fidèles à leurs engagements, et je constate aussi, pour le déplorer, que d’autres – en particulier au Parti socialiste – aient renoncé aux leurs. Je dois dire que ce n’est pas du tout compris de l’opinion, d’autant que sans vouloir mettre en cause l’honnêteté des uns ou des autres, beaucoup étaient avec nous lorsque nous manifestions à Nantes pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
...claration d’amour car, si je suis un député de la nation, je suis aussi un député breton. C’est une déclaration d’amour à ma région, la Bretagne. Cet amendement a pour objet de corriger une injustice. On doit rappeler que la région Bretagne est, sans doute, dans l’histoire contemporaine, la seule région de France qui s’est vu amputée de l’un de ses départements – il s’agissait, à l’époque, de la Loire-Inférieure – par décision administrative, plus précisément par un décret de 1941, que l’on appelle le « décret de Vichy ».
On a déjà entendu beaucoup de choses sur ce sujet, mais je voudrais essayer d’apporter ma contribution et, surtout, essayer de clarifier le débat sur un éventuel rapprochement entre la Bretagne et les Pays de la Loire. Je ferai trois sortes d’observations. Première observation : je veux répondre à M. de Rugy – qui affirmait tout à l’heure que la seule région qui serait maintenue en l’état était la Bretagne – que les Pays de la Loire existent encore et toujours. On peut y ajouter la Corse. La Bretagne n’est donc pas seule concernée. Toutefois, si l’on ne devait déplorer que cette inexactitude, ce serait de peu...
Excusez-moi, mais quand on retire la locomotive, il s’agit bien d’un démantèlement : il faut appeler un chat, un chat. J’entends que l’on nous donnerait une vocation pour ainsi dire très douce et très tendre avec le Val de Loire.
Je vois bien quelle cour de récréation l’on nous prépare par le rapprochement avec la région Centre, mais il faut prendre en compte les réalités – je dis bien : les réalités, car je ne suis pas dans la fraction ; aujourd’hui, dans les Pays de la Loire, sur 47 contractualisations interrégionales, 43 sont signées avec la Bretagne. J’ai évoqué la recherche, mais j’aurais pu, tout aussi bien, parler des biotechnologies, du végétal ou de certains matériaux. Les Pays de la Loire sont-ils une région artificielle ? C’est une région construite par la volonté des hommes ; or, c’est bien cela, d’abord, une région. C’est une histoire qui se fait, une his...