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... Pour beaucoup, ces problèmes émergent d’une somme de décisions néfastes prises par des partis à bout de souffle et des représentants oublieux des principes fondateurs de notre pays. Le mal est fait néanmoins et traiter la loi comme si notre corps social n’était pas profondément éclaté entre divers pôles toujours plus cloisonnés, c’est vouloir ignorer la réalité. La réalité, c’est que nombre de personnes âgées sont accueillies et soignées par des équipes médicales dont il faut admirer le dévouement, mais qui ne peuvent remplacer la présence et la chaleur familiales. Aussi paraît-il opportun de rappeler dans la loi l’impératif de solidarité des descendants envers leurs ascendants : cela est fondamental, et notre société l’oublie beaucoup trop.
Cet amendement réintroduit dans la loi une mesure votée lors de l’adoption du PLFSS pour 2014, mais censurée par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 19 décembre 2013. L’article 58 censuré prévoyait de modifier, pour les simplifier, les démarches administratives des bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées – l’ASPA – et plus généralement d’un minimum vieillesse pour le renouvellement de l’aide à l’acquisition d’une assurance complémentaire santé, l’ACS, en sorte d’améliorer leur accès aux soins. L’ACS est actuellement attribuée pour une durée d’un an. Avec le présent amendement, le renouvellement devient automatique. Le Conseil constitutionnel n’a pas remis en cause le principe de cette mesure mai...