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Il s'agit de la création de postes pour la rentrée du mois de septembre prochain. L'amendement a été présenté en commission. Je rappelle rapidement notre raisonnement. Tous les postes proposés par l'article 23 ne sont pas forcément inutiles, et la démarche ne mérite pas notre mépris. Reste un problème de perspective. La majorité s'est engagée à créer massivement des emplois dans l'éducation, tout en faisant l'impasse sur le problème considérable de la revalorisation de la fonction ...
Vous avez évoqué également la question du régime indemnitaire des enseignants, et la fameuse affaire du « retour catégoriel ». Je vous renvoie à cet égard à la négociation sociale élément que vous semblez ignorer que le gouvernement a entamée.
...rbitrer entre les conditions de travail, les conditions de formation, et les progressions individuelles de carrière et de rémunération. Tout ceci est parfaitement équilibré et parfaitement financé. Il n'est pas besoin de vous dire que c'est conforme aux engagements du Président de la République, dont vous vous faites assez souvent les comptables. La commission émet donc un avis de rejet sur vos amendements.
... à l'engagement présidentiel de faire de l'école la priorité de l'action publique pour le quinquennat. Nous signons, avec ces mesures, la fin des suppressions massives de postes sans que n'ait été engagée, au préalable, une réflexion sur les moyens permettant de lutter plus efficacement contre l'échec scolaire. Elles ont considérablement affaibli le grand service public de l'éducation, pilier fondamental de notre République considéré alors comme une simple variable d'ajustement budgétaire. La Cour des comptes avait d'ailleurs souligné, dès 2009, les dangers d'une approche principalement budgétaire de la gestion des ressources humaines de l'État. Dans ces conditions, et faute d'avoir fait une analyse qualitative, d'avoir défini, par ce biais, une politique éducative plus efficace, les coupes ...