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...a fondent, au premier rang desquelles la liberté et la laïcité, sans céder à la tentation de la panique, de la peur, du repli ! Quelle leçon ! Quelle fierté ! Ils nous ont dit « je suis Charlie, je suis policier, je suis juif », témoignant de l’unité de la Nation face à chacun des siens. Ils nous ont dit leur fierté d’être Français avant toute chose. Ils savent que le monde est instable, que la menace est toujours présente, protéiforme, que la vigilance s’impose. Ils attendent de nous que nous préservions les valeurs qui sont notre bien commun, en luttant plus efficacement encore contre ces terroristes, qui ont frappé si durement au coeur même de notre pays, dans sa capitale. Ils attendent que nous le fassions ensemble, nous tous sur ces bancs, conscients chacun individuellement, je n’en dout...
...ns, Palestiniens : ils étaient tous là. Dans cette guerre contre l’islam radical et son idéologie meurtrière, notre détermination doit être à la hauteur de la radicalité de notre ennemi. Lorsque la République est attaquée, la réponse ne peut être que « plus de République », pour que vive le sursaut fraternel du 11 janvier 2015, et « plus d’Europe » pour combattre ensemble le défi terroriste qui menace les peuples. Il n’y aurait pire réflexe que le repli sur soi, l’amalgame, l’engrenage et l’intolérance. Cette haine qui grandit au sein de notre République est le fruit de l’intégrisme, du rejet de la différence, de l’exclusion, de la misère et, parfois, de certaines désespérances qui peuvent nourrir la tentation du fanatisme. Elle peut grandir dans nos quartiers, dans nos villages, dans nos éco...
Dans cette guerre où les enjeux souvent insoupçonnables s’entremêlent, nous sommes et serons à vos côtés, au service de l’intérêt supérieur de la Nation pour apporter une réponse à la hauteur de la menace qui pèse sur la France, patrie des Droits de l’Homme.
... je m’incline avec émotion, avec respect, devant la mémoire des dix-sept victimes du fanatisme, tuées la semaine dernière. Ils étaient journalistes, policiers ou clients d’une supérette casher. Tous exposés. Tous ciblés par la violence terroriste. Des stylos et des crayons : c’étaient les seules armes des journalistes de Charlie Hebdo ; leurs seules armes, pacifiques, contre l’intégrisme et ses menaces de mort. Puis, le 7 janvier, soudain, sur le papier à dessin, l’encre se tache de sang. Charb, Cabu, Wolinski et leurs confrères étaient des sentinelles de la vérité. Avec Zola dans L’Aurore, avec Jaurès dans L’Humanité, la presse a souvent été en première ligne du combat pour la liberté. La liberté d’écrire, d’informer, d’échanger. « La libre communication des pensées et des opinions », selon...