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Je suis très content ce soir, monsieur le ministre. Après quatre-vingt-quatre heures de commission, vous avez regardé une carte de l’Europe et vous vous êtes rendu compte que tous les échanges par les canaux partaient vers l’Allemagne et le Danube. Il y a donc au moins un premier point positif, vous avez raison : il nous manque une liaison Nord-Sud, pour relier la mer du Nord et la mer Méditerranée. Je constate que pour cette liaison, on éprouve des difficultés : Mme Pompili n’en veut pas. Je rappelle encore qu’une ministre qui s’appelait Mme Voynet – je ne sais plus de quel parti elle était… – avait décidé d’abandonner le projet de liaison Rhin-Rhône. Ce projet n’a pas été réalisé, or on pouvait fort bien avoir une liaison Rhin-R...
...rtie de la Commission nationale du débat public – une très belle instance – au sein de laquelle nous en avions beaucoup parlé. Que ce soient les marcheurs le long des canaux, les personnes se trouvant sur les péniches, dans les usines environnantes, au chômage, dans les villes comme dans les campagnes, chacun souhaitait de toutes ses forces que l’on réalise ces 100 kilomètres qui permettraient la liaison avec les 20 000 kilomètres de canaux en Hollande, en Belgique, en Allemagne, jusqu’au Danube, comme vous le disiez tout à l’heure, cher collègue. J’ai été étonné de voir à quel point ce dossier était connu de toutes et de tous, parce que les habitants avaient aussi la mémoire, le sens de l’histoire. Ils se souvenaient que quatre-vingt-dix ans auparavant toute la région servait tous les jours Par...
...pu rembourser mes petites dettes au Crédit agricole quand j’étais jeune lorsque j’ai gagné un peu d’argent. Or, quand on ne produit plus et qu’on ne réalise plus, on a peu de chance de s’en sortir. Enfin, une des solutions sera un jour, et je ne sais pas quelle sera la situation des groupes à ce moment-là, puisque nous avons la chance d’avoir ce pays bordé de mers et d’océans, de faire la grande liaison des mers depuis Rotterdam jusqu’à Bilbao et, pourquoi pas, Marseille, par Gibraltar. À ce moment, nous ôterons 70 à 80 % du fret qui traverse tous les jours notre territoire et qui n’a rien à y faire, et nos enfants n’auront plus peur de porter les leurs à l’intérieur des voitures d’ici à quinze ans.
Il se trouve que le siège d’Aéroports de Paris est situé, pour quelque temps encore – il doit déménager à Roissy, ce que je trouve parfaitement normal – dans ma circonscription. J’ai donc eu l’occasion de discuter avec le directeur général de cette honorable institution, qui est bien entendu très favorable à la réalisation de la liaison rapide entre Paris et l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Les motifs, tout à fait compréhensibles, de cette position m’ont été exposés. Il s’agit de l’attractivité de l’aéroport et de la plate-forme aéroportuaire de Paris, principalement pour le tourisme d’affaires. En effet, pour les autres, il reste possible de prendre le RER. La dualité entre le RER et le Charles-de-Gaulle Express renvoie...
...cience que la France est la première destination touristique au monde et que Paris a une place à défendre comme capitale mondiale dans le domaine du tourisme. Il est vrai que les touristes étrangers sont très nombreux à se plaindre des difficultés qu’il y a à rallier le centre de Paris depuis nos aéroports, et ce n’est pas un petit sujet. Je ne peux que me réjouir de ce que l’on construise cette liaison rapide entre l’aéroport Charles-de-Gaulle et Paris et ne comprends pas que l’on puisse s’y opposer aujourd’hui. Certes, il y a beaucoup à faire dans le domaine des transports et dans l’ensemble de l’Île-de-France, mais les usagers des transports collectifs ont aussi besoin de travailler : c’est l’activité économique qu’il faut soutenir. Mais, après le canal Seine-Nord, je crains un nouvel effet ...
Il n’est pas raisonnable d’opposer la nécessité impérieuse d’une liaison rapide entre Charles-de-Gaulle et le centre de Paris et le grand réseau de transports, d’ailleurs sur les rails. J’ai eu la chance, il y a quelques semaines, d’être le rapporteur de la mission, présidée par Jean-Christophe Fromantin, qui doit préfigurer la candidature de la France à l’exposition universelle de 2025. Ce n’est pas un projet hypothétique, c’est un projet sur lequel le Président de ...
... éléments et ne pourra que ratifier ou non l’ordonnance in fine. Cela n’est pas satisfaisant. On ne peut, parce que l’on est favorable à un projet, se passer de débat et procéder par ordonnance et, sur un sujet plus contestable, exiger la démocratie. L’exigence démocratique doit être permanente ; c’est une question de rigueur intellectuelle ! Peut-on vraiment tout financer ? Le financement de la liaison sera à deux tiers public, mais les investisseurs privés ne sont pas encore là – c’est un point qui mérite d’être discuté. Par ailleurs, la SNCF pourra-t-elle financer à la fois la liaison express et les priorités sociales ? Cela reste à démontrer, et nous sommes prêts à en débattre.
Bruno Leroux l’a souligné, la nécessité d’une liaison express entre Paris et Roissy a été rappelée par chacune des personnes auditionnées, pendant huit mois, par la mission d’information parlementaire. Tous les groupes étaient représentés mais tous n’ont pas participé aux réunions. Alors que la mission comptait 30 membres, nous n’étions que cinq ou six députés présents lorsque des grands patrons, des étrangers, des opérateurs de transport, des élus,...