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Nous considérons enfin que cet amendement fait courir un risque majeur de partition de l’université et que le texte issu du Sénat et proposé par la commission garantit mieux le maintien de l’unicité de cette université. En refusant que les rôles soient répartis entre les uns et les autres, vous préparez à cette université un avenir qui est loin d’être radieux, avec le risque de voir demain, non pas une seule université des Antilles et de la Guyane, mais trois universités dans les départements d...
...ivilégier la cohérence et le travail en bonne intelligence. De ce point de vue, l’introduction de cette notion de ticket commun est une excellente initiative de la commission des affaires culturelles du Sénat, et c’est pourquoi elle a été validée par notre commission. On demande aux établissements muséographiques d’avoir un projet scientifique et culturel : pourquoi ne pas le permettre aussi aux universités ? Comment pourrait-on avoir un projet commun avec des élections distinctes pour chaque pôle universitaire ? C’est mathématiquement impossible.
Soyons logiques jusqu’au bout, puisque nous sommes réunis ici pour éviter de retomber dans les problèmes du passé. Nous législateurs devons faire le maximum pour éviter de connaître de nouveau des tensions comme celles qui ont déchiré l’université des Antilles et de la Guyane. C’est à nous de prendre ces décisions, comme Benoist Apparu l’a souligné, et non à un conseil régional ou à je ne sais qui. C’est par ce souci de cohérence et de bonne intelligence que nous demandons qu’on respecte la décision du Sénat d’introduire ce ticket commun, qui permettra de désigner un vice-président pour chaque pôle universitaire et un vice-président qui a...
J’ai là un texte signé par cinq syndicats, dans lequel ils affirment que l’université n’est pas une affaire politique ni une affaire d’argent, mais qu’elle est affaire de connaissances, de savoirs et d’apprentissage. L’avenir de notre jeunesse ne doit pas être l’objet de tactiques politiciennes, qu’elles soient nationales ou locales. Nous sommes là au coeur du débat, et c’est pourquoi je demande à mes collègues de confirmer leur vote précédent en rejetant cet amendement du Gouver...
...nt sur la cohérence et, comme je l’ai dit tout à l’heure, sur le travail en bonne intelligence de pôles réunis afin d’éviter les futures tensions que notre vote entraînera probablement. Je fais en tout cas confiance à notre rapporteur. J’ai fait confiance à son jugement et je continue à le faire car il a réalisé une analyse approfondie et juste de la situation extrêmement tendue et complexe de l’université des Antilles. Christophe Premat a fait montre de courage en étant cohérent avec les conclusions de son rapport et les auditions qu’il a conduites. Je regrette que nous n’ayons pas pu suivre ses recommandations et que nous n’ayons pas pu en discuter plus longuement en commission, comme je l’ai rappelé, et non dans le cadre de l’article 88. Nous voterons pourtant cette loi,…
…parce que nous sommes responsables, que nous souhaitons que cette université soit viable pour tous ceux qui la composent et que nous puissions sortir de la crise actuelle. Mais je regrette vraiment beaucoup que nous n’ayons pas pu expérimenter cette solution de sortie de crise qu’était le ticket commun composé de deux vice-présidents et d’un président. Monsieur le président de la commission, vous l’avez dit, nous serons peut-être amenés à nous revoir dans cet hémicycle ...
En premier lieu, je souhaite évidemment saluer le travail réalisé par notre rapporteur Christophe Premat. Avec la grande maîtrise du sujet qui le caractérise, il a su nous montrer les tenants, les aboutissants et l’extrême complexité de la situation de l’université des Antilles. Le président de la commission nous a également mis en garde et nous a placés devant nos responsabilités de députés : avant toute chose, il n’est pas question de régler un problème entre région et départements mais, comme j’y ai moi-même insisté pendant nos débats, de considérer l’esprit de la loi. En l’occurrence, il s’agit de constituer un pôle universitaire lisible par tous les ...
Madame la secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, mes chers collègues, je suis surpris par le déroulement de notre débat qui, à mon sens, ne grandit pas notre démocratie. Comme nos collègues l’ont dit, la situation de l’université des Antilles est tout de même aujourd’hui dramatique et il faut en sortir. Le passage en force des amendements du Gouvernement montre bien qu’il détruit le consensus élaboré au Sénat. En ce qui nous concerne, et pour cette raison-là, notre groupe s’abstiendra.
Madame la secrétaire d’État, je tiens tout d’abord à dire que nous n’avons pas travaillé sur ce texte en commission dans un souci politicien mais avec l’avenir de l’université des Antilles au coeur.
Parce que nous étions animés de ce même objectif, me semble-t-il, nous avons abouti à un consensus, oui, afin de soutenir le texte issu du Sénat ! Il permettait en effet de doter la gouvernance de points d’appui permettant de sauvegarder l’unité entre les deux pôles, ce dont nous savons très bien que nous avons besoin afin de maintenir l’attractivité de cette université. Je vous avoue ne pas comprendre comment, en une semaine, l’opinion de certains de nos collègues a changé à ce point… Pour notre part, nous restons attachés à ce que nous avons défendu au sein du groupe GDR. Nous ne voterons donc pas le texte en l’état.
J’ai entendu chacun de nos collègues s’exprimer mais je considère que ce qui est important, c’est la volonté des hommes d’avancer. Nous sommes assez intelligents en Guadeloupe et en Martinique pour donner à l’université des Antilles les moyens de fonctionner. Hier encore, je demandais à Mme la secrétaire d’État de mettre tous les moyens afin que l’université des Antilles puisse collaborer dans les meilleures conditions avec celle de la Guyane. J’ai entendu tellement de choses… J’évite le plus souvent de prendre part à des discussions – telle est un peu ma façon de raisonner – mais j’aurais aimé dire à certains ...