Interventions sur "pôle"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... échec, avec la séparation de l’université de Guyane, qui sera très réduite quant au nombre d’étudiants et qui, dans son isolement, aura du mal à construire une attractivité et un rayonnement. C’est précisément pour cela que le Sénat, avec une grande sagesse, a voté à l’unanimité un texte équilibré, qui permet de donner à l’université des Antilles sa cohérence, tout en respectant l’autonomie des pôles, et lui assure, avec l’amendement adopté, les moyens de créer une gouvernance stable en réunissant ces deux pôles à la direction de l’université. Ce qui se joue avec le maintien du texte tel qu’il a été adopté au Sénat, c’est l’avenir de cette université – plusieurs intervenants ont relevé cet enjeu. Quand on sait qu’un certain nombre de bacheliers font le choix de ne pas poursuivre leurs étude...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictorin Lurel :

En soutenant le Gouvernement et en déposant les deux amendements dont je suis cosignataire, je n’invente rien : il s’agit de revenir au texte de l’ordonnance et de respecter les engagements politiques pris auprès d’un ensemble de personnes, de communautés, de syndicats et d’enseignants. Monsieur Apparu, aucune université de métropole n’a des pôles situés à 300 kilomètres l’un de l’autre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Non. Ces documents sont factices et il n’y a pas de projet de budget. En effet, l’université des Antilles n’existe pas encore. Un travail engagé en collaboration avec la présidente et les vice-présidents actuels des pôles s’oriente vers la répartition suivante : 60 % des fonds pour la Guadeloupe et 40 % pour la Martinique. Cette affectation est reconnue par tous les observateurs comme une solution consensuelle d’apaisement, d’intelligence et de sagesse, car elle permet aux deux pôles de vivre. Si en revanche on adoptait vos amendements, que je considère comme des amendements de la rente, on s’orienterait irréméd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Premat, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l’éducation :

L’avis de la commission est défavorable. Elle a en effet estimé que, sans réelle garantie contre l’émergence de rivalités entre les vice-présidents des pôles et la présidence, l’avenir de l’université des Antilles resterait menacé. Il lui a paru que le « ticket » ne remettait pas en cause l’autonomie des pôles organisée par l’ordonnance du 17 juillet 2014 au moyen de l’attribution d’importantes compétences propres. Elle a ainsi remarqué que rien n’empêchait ensuite les statuts de l’université d’aménager un rôle au conseil de pôle dans ces élections,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...ette notion de ticket commun est une excellente initiative de la commission des affaires culturelles du Sénat, et c’est pourquoi elle a été validée par notre commission. On demande aux établissements muséographiques d’avoir un projet scientifique et culturel : pourquoi ne pas le permettre aussi aux universités ? Comment pourrait-on avoir un projet commun avec des élections distinctes pour chaque pôle universitaire ? C’est mathématiquement impossible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...ons comme celles qui ont déchiré l’université des Antilles et de la Guyane. C’est à nous de prendre ces décisions, comme Benoist Apparu l’a souligné, et non à un conseil régional ou à je ne sais qui. C’est par ce souci de cohérence et de bonne intelligence que nous demandons qu’on respecte la décision du Sénat d’introduire ce ticket commun, qui permettra de désigner un vice-président pour chaque pôle universitaire et un vice-président qui alternera d’un mandat à l’autre, d’un pôle à l’autre. Tout à l’heure, monsieur Lurel, vous disiez regretter l’exception faite pour l’université des Antilles. Eh bien, je vous le demande : pourquoi n’expérimenterait-on pas aussi ce système en métropole ?