Interventions sur "scientifique"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

Cet amendement a pour objet d’inverser les occurrences des deux instances dans l’article. La protection de la nature est en effet une action concrète, opérante, dynamique que des lois, des administrations, des institutions, des entreprises peuvent décider et traduire en faits, alors que la notion de biodiversité est un concept assez récent, en pleine évolution, travaillé par le monde scientifique. L’expertise en la matière appartient donc encore au monde de la connaissance, de la science et de l’enseignement. Par conséquent, il me semblait plus pertinent d’intervertir les mentions de ces deux instances dans le texte. Si je comprends les enjeux, je connais également la valeur des mots. Cela étant dit, je consens à retirer mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Abeille :

Cet amendement vise à rendre obligatoire la consultation du CNPN par le Gouvernement sur tout sujet ayant trait à son champ de compétence. Il s’agit de la seule instance technique et scientifique à rendre des avis sur les questions de biodiversité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Gaillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :

La commission a rejeté cet amendement. Le CNPN étant régi par décret, les différents acteurs y siègent en raison de leurs compétences scientifiques et il est inutile d’inscrire dans la loi une répartition entre secteurs public, parapublic et privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

La rapporteure vient de dire à l’instant même que les personnes siègent en raison de leurs compétences, notamment, scientifiques. Je crois qu’il faut laisser un peu de liberté à ce comité et ne pas le contraindre à une représentation en fonction du sexe des personnes. Une représentation en fonction des compétences me paraît de meilleure politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Gaillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :

Cet amendement a été repoussé mais je tiens tout d’abord à répondre à Mme le Dain : les membres du CNPN sont des scientifiques de très haut niveau et on ne s’improvise pas comme tels. J’ajoute que ces membres sont nommés intuitu personae parce qu’ils sont des scientifiques reconnus et que leur avis sont très objectifs, comme il est toujours demandé à ces professionnels. La répartition par sexes, quant à elle, me semble plutôt relever du domaine du décret. Avis défavorable, donc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Afin que l’expertise scientifique qui sera délivrée par le Conseil national de la protection de la nature soit la plus précise et la plus exhaustive possible, il paraît judicieux de prévoir qu’en son sein, sciences du vivant et sciences humaines disposeront d’une représentation équilibrée, afin de ne pas enfermer le CNPN dans la seule approche « naturaliste ». De plus, il convient de veiller à la transparence des experts, afin qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Gaillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :

S’agissant du Conseil national de la protection de la nature, il ne faut pas oublier que ce sont des scientifiques qui y siègent. Or un scientifique qui étudie la faune mondiale ou nationale – parce qu’il connaît bien son métier ! – travaille aussi bien sur la biodiversité ultramarine que sur la biodiversité métropolitaine, ou européenne. Il existe certes des domaines de spécialisation : certains scientifiques sont davantage spécialisés dans le milieu marin et, lorsqu’on est spécialisé dans le milieu marin, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot :

Je vais aussi retirer mon amendement, mais je voudrais préciser qu’il y a des spécialistes scientifiques guyanais qui connaissent la nature. Ne faisons donc pas d’amalgame sur ce sujet, soyons bien clairs. À cette condition, je retire mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Je veux bien retirer cet amendement, mais comme les collègues qui se sont exprimés avant moi, je souhaite que l’on considère qu’il s’agit d’un amendement d’appel. Beaucoup d’organismes scientifiques en Guyane oeuvrent, travaillent et font de la recherche, mais on a souvent le sentiment d’une déconnexion entre les travaux qui sont réalisés au sein de ces organismes et notre capacité à faire que les populations s’approprient le fruit de ces travaux. Poser cette interrogation est un choix politique et j’espère qu’à l’avenir, sur des sujets similaires ou différents, nous pourrons avoir un rega...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Gaillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :

Je voudrais rassurer nos collègues. Je vais citer des noms, ce qui ne se fait pas, mais si vous connaissez Jean-Claude Lefeuvre ou Gilles Boeuf, vous savez que ce sont des scientifiques qui connaissent la biodiversité dans toutes ses dimensions, qu’il s’agisse de la biodiversité en Asie, en Afrique ou dans les territoires ultramarins. Pour répondre à Mme Berthelot, bien évidemment qu’il existe des spécialistes et des experts extrêmement compétents hors du territoire métropolitain. C’est à la ministre qu’il reviendra de choisir un expert qui vient des outre-mer. Mais il s’agit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

Lorsque j’ai pris la parole précédemment, j’ai senti venir l’ambiguïté, et c’est pourquoi j’ai voulu clarifier en amont, afin que l’on comprenne bien les enjeux, la légitimité et l’inquiétude que soulève cette question pour l’ensemble de nos pays. Ce Conseil national de la protection de la nature est bien un outil scientifique. D’ailleurs, sa composition sera déterminée par décret, et il rendra des avis extrêmement importants. En aucune manière mes collègues qui ont présenté leurs amendements n’ont souhaité faire de la discrimination de type scientifique. La question essentielle est que sans faire de procès d’intention à des personnes très formées, on ne peut pas être spécialiste de la biodiversité de l’Antarctique, du...