Interventions sur "alimentaire"

31 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Avis défavorable. Le PNNS contribue à la promotion du modèle alimentaire français. Il ne semble pas nécessaire d’aller plus loin dans la description législative de la composition des repas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Monsieur Krabal, je me souviens que, lorsque j’étais sur les bancs de la faculté de médecine, le Pr Chouraqui, professeur de pédiatrie et de nutrition pédiatrique au CHU de Grenoble, nous racontait le combat qu’il avait mené pendant plus de quinze ans pour faire sortir les distributeurs automatiques des établissements scolaires, face à tous les lobbys de l’agroalimentaire. Or, j’ai aujourd’hui l’impression que l’on essaie de faire rentrer par la fenêtre ce qui est sorti par la porte au prix de difficultés qui ont duré des années. Les jus de fruits sont, par définition, des produits riches en sucre et, si saine que soit votre intention de diversifier l’alimentation des enfants avec des fruits et des légumes, le principe même de réintroduire des distributeurs autom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Cet amendement vise à supprimer la possibilité pour les annonceurs et les promoteurs de messages publicitaires, concernant les boissons avec ajouts de sucres, de sel ou d’édulcorants de synthèse ou de produits alimentaires manufacturés, de s’exonérer de l’obligation d’ajouter dans les messages une information à caractère sanitaire comme « Manger, bouger » ou « cinq fruits et légumes par jour ». Ces informations sont des mesures de santé publique qui visent à sensibiliser le public, en particulier les enfants, et à donner des repères nutritionnels issus du PNNS. Cette mesure contribue également à la prévention des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Cet amendement vise à renforcer la protection des enfants et des adolescents par l’encadrement strict de la publicité en faveur des produits à forte teneur en sucres ou en matière grasse. Il offre un triple bénéfice : pour les enfants, qui seront encouragés à manger des produits plus sains, pour l’industrie alimentaire, qui sera fortement incitée à améliorer les recettes des produits les plus déséquilibrés, et pour les chaînes de télévision, qui verront une pérennisation de leurs recettes publicitaires issues de l’agroalimentaire. Alors même que, dans son dernier rapport de février 2015, l’OMS alerte une fois de plus sur les effets néfastes du marketing d’aliments hautement énergétiques, riches en matières gra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...it être proportionnée, tenir compte de l’âge des enfants, de leur niveau d’exposition. Toutes les publicités en faveur des produits manufacturés ne sont pas forcément néfastes par nature ; de plus, les enfants bénéficient de messages de prévention qui sont largement connus – on ne va pas les répéter ici tous en choeur, mais on les connaît tous –, repris par de multiples médias lors des promotions alimentaires. Pour cette raison, la commission a rejeté ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Il s’agit toujours de la publicité ; mais permettez-moi tout d’abord de vous dire que je suis assez triste de constater que nous n’avançons pas sur ces sujets. Je sais ce que c’est que de subir des pressions de la part de l’industrie agroalimentaire, mais je pense que depuis le temps que nous en parlons, il serait temps de prendre enfin des mesures courageuses, et j’avoue que je suis assez déçue de la façon dont les choses se passent ! J’espérais mieux – cela prouve que, quand on fait de la politique, on vit toujours dans l’espérance ! L’amendement no 459, puisqu’il faut continuer sur ce sujet, vise à prévoir l’indication, dans les messages...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...position seraient fixées par décret en Conseil d’État. Compte tenu des enjeux de santé publique, économiques et sociaux que représente la prévention de la surcharge pondérale, l’INPES, qui est un organisme d’État, doit pouvoir communiquer sur les chaînes de télévision afin de diffuser plus largement ses messages de prévention et de santé. L’idée est de rééquilibrer l’information sur les produits alimentaires en matière d’équilibre nutritionnel. Je rappelle que les moyens de l’industrie agroalimentaire sont totalement disproportionnés par rapport à ceux de l’INPES : il faudrait quand même faire en sorte que les messages soient à égalité ou, du moins, que le déséquilibre soit moins fort qu’il ne l’est aujourd’hui. L’amendement no 440 concerne les conventions conclues entre le CSA et les opérateurs p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Vous avez évoqué la gratuité des messages en cas de canicule : il s’agit de communication de crise en situation d’urgence et non de politique de santé publique. Quant aux violences faites aux femmes, le sujet n’est pas du tout le même. On ne peut comparer les moyens de l’INPES à ceux de l’industrie agroalimentaire quand elle assure la promotion de produits trop gras, trop sucrés ou trop salés. Il s’agit de rééquilibrer les messages. Or, vous savez parfaitement que la présence d’un bandeau portant le message « Mangez, bougez » n’est pas satisfaisante : pour les industriels, elle ne sert qu’à s’exonérer de la taxe. Nous n’avons pas réussi, sous la législature précédente, à résoudre ce problème et je le regr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaColette Capdevielle :

Cet article porte sur la lutte contre les troubles du comportement alimentaire, qui touchent principalement les jeunes filles, puisque ce sont 90 % de nos adolescentes qui sont touchées. Il y a beaucoup de non-dits dans ces comportements à risque. C’est véritablement un sujet difficile que nous abordons à travers cet article. Les troubles de l’anorexie et de la boulimie atteindraient 1 % des adolescentes de 12 à 18 ans. C’est une maladie très solitaire, difficile à détecte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...blique. En France, cette maladie grave et invalidante touche entre 30 000 et 40 000 personnes, essentiellement des jeunes femmes : neuf fois sur dix, la personne concernée est une femme. Elle apparaît majoritairement au cours de l’adolescence, mais ne fait pas systématiquement l’objet d’un diagnostic précoce. Comme l’ont montré un certain nombre de drames récents, les conséquences de ce trouble alimentaire peuvent être fatales. Je ne reviendrai pas sur le taux de mortalité de cette maladie. On sait que l’image du corps, telle qu’elle est véhiculée par certains médias, peut jouer un rôle très néfaste, de même que la valorisation à outrance d’une image filiforme de la femme. À cet égard, on ne peut que s’alarmer de la maigreur excessive de certains mannequins défilant sur les podiums. Mais le monde d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

Cet amendement de ma collègue Maud Olivier va dans le même sens. Il vise à combattre les troubles alimentaires tels que l’anorexie ou la boulimie dont mes collègues viennent de rappeler les dangers. Cet amendement vise donc à les combattre en réprimant l’incitation à la maigreur excessive. Sont notamment visés les fameux sites dits « pro-ana » qui peuvent entraîner des personnes, et en particulier des jeunes filles, dans le cercle vicieux de l’anorexie sans être inquiétés par l’autorité publique. Il s’...