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... du secteur ambulatoire accompagne sa demande d’une lettre de liaison –, elle me semble déjà satisfaite par ailleurs puisqu’en complément des relations confraternelles existant déjà lors de l’orientation d’un patient, la coordination entre professionnels de ville relève d’autres dispositifs et prioritairement des dispositifs conventionnels. Je me permets d’ajouter que la mise en place du dossier médical partagé, que nous allons aborder dans quelques minutes, a aussi pour objet clairement identifié et réaffirmé de recentrer sur la coordination des soins en ce sens. C’est la raison pour laquelle la commission propose de repousser votre amendement. Je sais, parce que les échanges en commission ont évoqué cet aspect, qu’il peut y avoir des difficultés spécifiques entre médecins de ville et certains...
À la demande du Gouvernement et de la rapporteure, je vais évidemment retirer cet amendement, mais je veux dire que les choses ne sont pas aussi fluides que cela. Souvent, le téléphone ou quelques mots griffonnés remplacent le document tel qu’il devrait exister entre professionnels. Le dossier médical partagé, restant embryonnaire, n’est pas efficace : Gérard Bapt le dirait mieux que moi. Je retire mon amendement, mais je pense que le sujet est sérieux.
Vous rendez-vous compte de ce que vous voulez imposer aux médecins, ma chère collègue ? Quand le patient est diabétique, hypertendu ou obèse, il y a toujours une fiche diététique qui accompagne la lettre de liaison. Mais on ne peut tout de même pas inscrire dans la loi l’obligation de fournir des valeurs nutritionnelles. C’est aller contre le bon sens et insulter quelque peu le corps médical.