Interventions sur "hôpitaux"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

...s cliniques privées est économiquement morte par disparition ou regroupement, que la moyenne des bénéfices des cliniques privées tourne autour de 2 % et que la plupart sont dans un équilibre précaire, on se demande où chercher des bénéfices excessifs ! Il faudrait donc que les établissements ayant le malheur de ne pas être déficitaires rendent l’argent à on ne sait qui ! Si l’on se penche sur les hôpitaux publics de notre territoire, on constate que trente-et-un d’entre eux n’ont pas certifié leurs comptes cette année, ce qui suscite couramment des reproches de la Cour des comptes. Il faudrait commencer par s’appliquer les règles que l’on prétend imposer aux autres ! Je ne rappellerai pas l’état calamiteux de l’Assistance publique de Marseille, qui cumule une dette de 1 milliard d’euros. Peut-être...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...ospitaliers de territoire, ce qui n’est pas grave, et les groupements de coopération sanitaire, les GCS sont maintenus. Adhérer à un GHT relève de la même stratégie que celle ayant conduit à la mise en place de la soixantaine de CHT que compte notre territoire, ce qui n’est pas assez. J’approuve le caractère obligatoire de l’adhésion, car il est impératif de mailler notre territoire en regroupant hôpitaux, établissements privés et sites d’hospitalisation à domicile, à condition, bien entendu, qu’il existe un projet médical et que l’impératif du service rendu aux patients soit partagé. Vous avez diligenté une mission confiée à des personnes de haut niveau, grâce à laquelle l’article 27 a été réécrit. Je constate surtout le caractère obligatoire du volet relatif à la proximité. Le rattachement à un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...été réduit de près de la moitié en deux ans, soit une économie de près de 7 millions d’euros. Qu’en dit l’ARS ? Que ce n’est pas suffisant et qu’elle exige 3 millions d’euros d’économies supplémentaires ! Et c’est ainsi partout ! Mon collègue M. Charroux déplore un comportement identique de l’ARS de sa région à l’égard de l’hôpital de Martigues. C’est donc clair : l’objectif n’est pas d’aider les hôpitaux à être plus efficients en évaluant et en soutenant les efforts accomplis mais de diminuer sans cesse les moyens alloués aux hôpitaux, et ce par l’intermédiaire des ARS, véritable bras armé du Gouvernement, pour obtenir coûte que coûte l’économie annoncée de 10 milliards d’euros dans le domaine de la santé dont 3 milliards pour les seuls hôpitaux ! Il s’agit pour mon groupe d’un point essentiel su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...deux départements, celui des Côtes-d’Armor et celui d’Ille-et-Vilaine, entre l’hôpital de Saint-Malo et celui de Dinan et tous les centres hospitaliers annexes de Dinard, Cancale, Saint-Malo et Dinan, une communauté hospitalière de territoire a été créée il y a maintenant à peu près quatre ans. Elle a permis de réaliser des économies d’échelle importantes et d’améliorer le fonctionnement des deux hôpitaux. En bref, elle a permis de sauver deux hôpitaux qui n’étaient pas dans une situation facile lorsqu’elle a été créée. Je partage néanmoins l’avis de Mme Fraysse sur un point, le pouvoir des ARS. Il faut en effet bien définir les compétences de chacun dans le cadre des GHT. En particulier, le conseil de surveillance du GHT doit conserver le pouvoir de décision. Trop souvent, l’ARS a tendance à imp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernadette Laclais, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...r M. Door, je suis un peu troublée par cet amendement. Les GHT sont avant tout une coopération conventionnelle, obligatoire pour les établissements publics. Ils ont vocation à promouvoir un projet médical partagé – c’est le terme qui a été retenu – et une mutualisation des moyens. Je suis convaincue que vous pouvez souscrire à cette perspective. L’objectif, c’est l’optimisation des ressources des hôpitaux publics dans l’intérêt général. Les établissements privés peuvent être partenaires d’un GHT au moyen d’une convention. Bien entendu, ces partenariats restent facultatifs : aucune disposition ne permet de les imposer aux établissements concernés. C’est en tout cas le sens de l’article 27.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...roupements hospitaliers de territoire ? Pour ma part, c’est l’absence de volonté claire du Gouvernement de remettre en cause la philosophie qui a présidé à l’adoption de la loi HPST qui me préoccupe, et pire encore, la confirmation et le renforcement de l’activité autoritaire des ARS dans le cadre d’une austérité majeure, compte tenu des restrictions budgétaires annoncées. Ainsi, pendant que nos hôpitaux publics se débattent avec des restrictions budgétaires intenables qui les mettent dans l’incapacité de fonctionner correctement, de s’organiser et de se structurer pour affronter les enjeux de l’avenir – je pense notamment aux soins ambulatoires, que le Gouvernement entend avec raison promouvoir –, les établissements de santé privés auront, grâce à ce projet de loi, toutes les cartes en main pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

... les groupements hospitaliers de territoire. Il s’agit de faire en sorte que l’appartenance d’un EPSM à un groupement hospitalier de territoire puisse s’accompagner – avec l’accord de l’ARS – de la participation de cet établissement aux projets d’autres groupements, afin d’assurer une bonne coordination. Je n’entends pas remettre en cause le secteur, mais celui-ci peut être à cheval sur plusieurs hôpitaux. Il faut donc que l’EPSM puisse travailler avec chacun d’eux. Par ailleurs, il y a des dispositifs qui ne sont pas sécurisés, d’où la nécessité d’associer l’établissement à plusieurs projets.