Interventions sur "stage"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...al. Beaucoup de nos collègues sont intervenus sur la désertification médicale et il est une anomalie, d’ailleurs relevée par les internes – Jean-Pierre Door a eu les mêmes échos que moi sur ce point –, concernant les internes en médecine générale qui ne peuvent être collaborateurs tant qu’ils ne sont pas « thésés ». C’est quand même, me semble-t-il, un obstacle majeur : certains ont un maître de stage ; une grande fidélité, une complicité, des liens de confiance sont créés. Un maître de stage qui a accompagné un étudiant pendant plusieurs années a plutôt envie que cet interne puisse ensuite le remplacer lorsqu’il souhaite s’absenter pour des raisons professionnelles ou personnelles. Donner la possibilité aux internes de faire des remplacements avant même qu’ils aient fini leur thèse me semble...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ine, on n’attend pas plusieurs années avant d’être thésé ! Il s’agit de médecins qui pourraient devenir collaborateurs – et non remplaçants : vous avez bien fait de me reprendre tout à l’heure. Simplement, est-ce que la thèse est vraiment l’élément indispensable, médicalement parlant, permettant d’affirmer qu’un interne de médecine générale, qui a déjà accompli neuf ans d’études, qui a suivi ses stages dans différents centres hospitaliers, voire auprès d’un médecin qu’il a accompagné pendant quelques mois, que cet interne n’aurait pas toutes les compétences pour être un bon généraliste en attendant qu’il passe sa thèse ? Je m’interroge. Ce pays est extraordinaire : on est passé d’une durée d’études médicales de sept à neuf années pour un médecin généraliste ; faudra-t-il attendre encore un pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...rgement taboue. Ce n’est pas de ces mesures-là que je veux discuter ; j’ai d’ailleurs les éléments de votre proposition de loi. Je souhaite simplement, par cet amendement, reprendre un élément d’une proposition de loi de lutte contre la désertification médicale que j’avais déposée – Mme la présidente de la commission des affaires sociales s’en souvient. Je proposais que l’on puisse instaurer un stage d’une durée minimum de douze mois au cours de la troisième année de l’internat au sein d’une maison de santé pluridisciplinaire, d’une maison médicale ou d’un centre hospitalier, autrement dit d’un établissement agréé par l’agence régionale de santé. On le sait, les maisons médicales et les maisons de santé pluridisciplinaires existent à condition qu’il y ait un projet médical à la clef, donc un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Le Houerou :

Cet amendement propose que l’un des stages pratiques en troisième année de troisième cycle soit effectué pour une durée d’au moins deux mois dans une maison de santé pluridisciplinaire ou un centre de santé implanté dans une zone qui enregistre un déficit en matière d’offre de soins. Par cet amendement, je cherche à obtenir une présence dans une zone sous-dense ou, du moins, une invitation à venir s’y installer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a donné un avis défavorable à ces trois amendements. En effet, la définition des stages ne relève pas du domaine de la loi. Par ailleurs, les stages sont aujourd’hui de six mois. Autoriser des stages d’un an ou de deux à trois mois désorganiserait la formation de ces jeunes. Ce n’est pas le lieu de revoir l’organisation des stages, même s’il est bon que les étudiants suivent une partie de leur formation en zone sous-dense. L’amendement no 1406 crée en outre une obligation. Or, ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Pour ces stages, il est indispensable et impératif qu’il y ait des médecins qui accueillent ces jeunes et soient leurs maîtres de stage. Les médecins généralistes installés doivent pouvoir être maîtres de stage : c’est une condition sine qua non. Partir pendant six mois dans une zone déficitaire, c’est une expérience que les jeunes ont envie de faire. Cela ne les rebute pas particulièrement. Mais il faut vraim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Accordez-moi tout de même que la désertification médicale s’est aggravée. La fracture médicale, nous la retrouvons partout, dans les territoires aussi bien qu’à Paris : Mme Hidalgo l’a dit encore l’autre jour. Nous essayons de trouver des voies. Je suis le premier à avoir fait des efforts particuliers pour en trouver. Et quand vous m’expliquez que la définition des stages n’est pas du domaine de la loi, excusez-moi, mais s’il n’y a pas une volonté politique, incarnée par la ministre et par des parlementaires issus du corps médical, ça n’est pas sérieux. De qui se moque-t-on ? Vous n’avancez pas un seul argument pour démonter mes amendements ! Le post-internat est demandé par l’Inter-syndicat national des internes, c’est-à-dire par les internes eux-mêmes. Vous ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il vise à ouvrir aux étudiants en médecine de troisième cycle la possibilité d’effectuer une partie de leurs stages pratiques non seulement auprès de praticiens généralistes agréés, mais également auprès de médecins spécialistes exerçant en cabinets de ville ou en cabinet de santé privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFernand Siré :

Nous manquons de médecins généralistes agréés. Quand un futur généraliste fait ses classes à la faculté, il fait aussi des stages chez des spécialistes en chirurgie ou en dermatologie. Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas de tels stages chez des spécialistes agréés : cela permettrait de faire de vrais stages, ce qui est une nécessité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Je vais proposer aux auteurs de ces amendements de bien vouloir les retirer. Leur demande est satisfaite, puisque le code de l’éducation prévoit la possibilité pour les étudiants de troisième cycle d’effectuer des stages auprès de « praticiens », terme qui inclut aussi bien les généralistes que les spécialistes en cabinet de ville, ainsi que dans les établissements hospitaliers privés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il s’agit d’un amendement important pour les 7 700 étudiants en kinésithérapie que nous comptons actuellement dans notre pays. Dans le cadre de leur formation, ils réalisent des stages cliniques au cours desquels ils prennent progressivement en charge les patients via les actes professionnels enseignés, ceci, évidemment, sous la responsabilité du kinésithérapeute qui les a acceptés en stage. Or, le code de la santé publique qui impose la détention du diplôme d’État ou d’un titre équivalent pour réaliser les actes de la profession de kinésithérapeute ne reconnaît pas à ce jour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Cet amendement vise donc à sécuriser les étudiants en kinésithérapie et à leur permettre d’effectuer leur stage tout en commençant à pratiquer la kinésithérapie dans de bonnes conditions juridiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Les stages des kinésithérapeutes sont déjà possibles en cabinet libéral et cela relève du domaine réglementaire. Je tiens à votre disposition l’arrêté du 23 mai 2011 qui en précise les modalités. Votre demande est donc déjà satisfaite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Je souhaite que vous précisiez votre pensée car si l’arrêté permet effectivement aux étudiants de faire des stages, le problème est de savoir s’ils peuvent pratiquer en toute sécurité juridique des actes de kinésithérapie sur les patients qui se présentent. S’ils se contentent d’observer ce qui se passe dans le cabinet pendant la durée du stage, autant dire que, comme beaucoup, ils perdent leur temps et ignorent la réalité du terrain.