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Nous n’avons pas bien compris, monsieur le rapporteur, quels seront les médecins habilités à faire cette consultation. La loi définira-t-elle un cadre, ou bien les patientes auront-elles le choix, comme c’est déjà le cas ? Si on laisse le choix aux patientes, la loi n’a rien à faire ici. Sinon, il faudra définir un cadre précis pour orienter les patientes vers telle ou telle consultation.
Les obstétriciens de France, de même que les sages-femmes, souhaitent tous que les femmes soient incitées à ne pas fumer pendant la grossesse, mais ils se heurtent à une difficulté d’emploi du temps. Il est en effet insuffisant de se contenter, dans les dernières minutes d’une consultation d’obstétrique, de dire à une patiente qu’il serait préférable qu’elle arrête de fumer. Certains médecins se sont même dotés d’appareils de mesure précis, mais ils n’ont pas le temps de les utiliser, car leurs consultations ont d’abord pour objet de vérifier la santé du foetus et de la mère. Ces obstétriciens suggèrent donc tous qu’une consultation spécifique soit consacrée à cette question. Cela serait beaucoup plus efficace, car la femme se déplacerait, éventuellement avec son mari…