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Cet amendement tend à insérer un article additionnel après l’article 35, consacré à l’innovation pour la qualité des pratiques. Il a pour objectif de donner un cadre législatif pérenne au développement des bonnes pratiques en matière de sport-santé. Les thérapeutiques non médicamenteuses ont fait la preuve de leur efficacité, en complément de traitements conventionnels, pour certaines affections particulièrement graves. Parmi elles, l’activité physique et sportive, avec des activités adaptées, pour les patients atteints d’affections de longue durée fait partie de celles pour lesquelles nous avons le plus d’études scientifiques. Un rapport de l’INSERM de 2008...
Je crois, madame Fourneyron, que chacun est convaincu par les données scientifiques établissant le bénéfice thérapeutique des activités sportives et leur bénéfice en prévention primaire ou secondaire. C’est clairement démontré pour le cancer du sein ainsi que pour d’autres cancers ou maladies chroniques. Nous partageons donc tous l’objectif :nos concitoyens doivent davantage prendre conscience de l’importance de pratiquer des activités physiques régulières adaptées. Cela dit, donner aux médecins la possibilité de l...
...crire une activité adaptée dans un programme de soins et pas seulement réhabiliter l’activité sportive, c’est légitimer les travaux scientifiques qui nous ont été présentés. Une partie seulement pourrait être prise en charge, il faut peut-être encore travailler sur la question, mais ce changement de paradigme est essentiel. Nous avons remboursé pendant longtemps de l’homéopathie par exemple, des thérapeutiques dites plus ou moins douces. Là, c’est totalement différent puisque nous avons des démonstrations scientifiques qui ne souffrent aucune contradiction. Une telle inclusion dans le parcours de soins serait très positive et aurait beaucoup de sens.
... comme un gadget. On officialise l’intérêt de l’activité physique et sportive en santé en proposant la prescription d’activités physiques adaptées et la mise en place d’un cadre pérenne, avec une animation par les ARS et les directions de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. Notre pays, champion de la consommation médicale, pourra ainsi rattraper son retard dans le développement des thérapeutiques non médicamenteuses. Il est temps de donner une nouvelle orientation à notre pratique. Voilà pourquoi je soutiens cet amendement. L’argument financier, franchement, n’est pas approprié.