Interventions sur "thérapeutique"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

Il vise à étendre l’expérimentation du cannabis thérapeutique à tous les troubles de spasticité et neurologiques d’origine cérébrale ainsi qu’aux patients atteints d’une maladie chronique ou d’une affection de longue durée. Le décret no 2013-473 du 5 juin 2013 modifiant en ce qui concerne les spécialités pharmaceutiques les dispositions de l’article R. 5132-86 du code de la santé publique relatives à l’interdiction d’opérations portant sur le cannabis ou se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

L’amendement de M. Roumegas présente l’intérêt, dans le cas des dérivés du cannabis, d’évoquer des symptômes au lieu de se limiter à une pathologie. En effet, le sativex est indiqué contre la spasticité et les douleurs provoquées par la sclérose en plaques mais il me semble logique d’étendre ces indications thérapeutiques aux maladies ou aux états, comme le grand âge, qui présentent des symptômes identiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

L’amendement de notre collègue Roumegas, au moins par son écriture, a une portée bien plus considérable que cela puisqu’il étend l’indication thérapeutique à l’ensemble des maladies chroniques et des affections de longue durée. Une telle rédaction me semble difficilement acceptable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a émis un avis défavorable même si elle reconnaît le nombre insuffisant des essais médicamenteux sur les femmes : il s’agit d’éviter de faire courir à des femmes enceintes un risque de tératogénicité. Les firmes pharmaceutiques doivent faire des efforts afin que les essais thérapeutiques ne soient pas seulement menés sur des hommes adultes mais aussi sur des femmes éventuellement sous contraceptifs, et des enfants. En effet, la recherche en pédiatrie souffre, selon les spécialistes, de la même insuffisance d’essais thérapeutiques préalables que l’étude de certaines maladies féminines. Cette recommandation est donc pertinente mais elle n’a pas sa place dans la loi.