Interventions sur "apprentissage"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

...ues de l’emploi européennes, objectif illustré par le paquet « Emploi des jeunes » et ses deux mesures phares, l’initiative pour l’emploi des jeunes et la garantie pour la jeunesse. L’ambition de la Commission était alors de couvrir, par ces deux mesures, ainsi que par nombre de mesures complémentaires, l’ensemble des domaines concernés par la lutte contre le chômage des jeunes : la formation, l’apprentissage, la mobilité, l’aide au retour à l’emploi et l’aide à la création d’entreprise. Que d’attentes placées en ces mesures par les uns et par les autres ! Elles étaient à la hauteur des enjeux que nous illustrions en égrenant les terribles chiffres du chômage des moins de 30 ans, presque partout en Europe, et surtout dans les pays du sud tels que l’Espagne, la Grèce ou encore l’Italie, mais à l’excep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

...et lancé il y a deux ans l’initiative pour l’emploi des jeunes en adoptant le 5 décembre 2012 le paquet dit « Emploi des jeunes », qui comprend une série de mesures que je veux rappeler : l’établissement d’une « garantie pour la jeunesse » sur le modèle scandinave pour les jeunes de moins de 30 ans ; une nouvelle consultation des partenaires sociaux sur les stages ; une alliance européenne pour l’apprentissage ; enfin, des pistes de réflexion pour aider à la mobilité des jeunes. Par la suite, au début du mois de février 2013, le Conseil européen a lancé l’initiative pour l’emploi des jeunes, l’IEJ, qui vise à renforcer la mise en oeuvre du paquet « Emploi jeunes » dans le droit fil de la « Stratégie Europe 2020 », à savoir, un taux d’emploi de 75 % ainsi qu’une réduction de la pauvreté et du décrochag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Salen :

...on européenne a débloqué 6 milliards d’euros afin d’accentuer la lutte contre le chômage des jeunes. La France a perçu 620 millions d’euros en 2014 et 2015 pour accélérer sa politique nationale concernant l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Les objectifs de cette initiative européenne sont de garantir à tous les jeunes de moins de vingt-cinq ans un emploi, une formation continue, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois suivant leur sortie d’études ou la perte de leur emploi. En France, monsieur le ministre, il n’est pas sûr qu’ils aient été atteints. D’ailleurs, la Commission européenne s’est montrée plus que sceptique quant aux dispositifs mis en oeuvre par votre majorité pour lutter contre le chômage des jeunes. Alors, monsieur le ministre, comment envisagez-vous d’améliorer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

... créer d’autres conditions pour renouer avec la croissance en soutenant l’investissement, donc l’emploi de demain. Le plan de 315 milliards mis en place par Jean-Claude Juncker apporte un début de réponse, bien qu’incomplète à l’égard d’un tel enjeu. L’Europe se doit également de prendre des initiatives fortes pour favoriser la mobilité des jeunes en Europe, y compris dans le développement de l’apprentissage – dont l’Allemagne fournit un modèle si intéressant – afin d’offrir de véritables perspectives sur un marché de l’emploi élargi. Mais, en tout état de cause, il ne relève sans doute pas du rôle de l’Europe d’apporter une réponse uniforme au chômage des jeunes. Le voudrait-elle qu’il serait impossible, et sans doute inopportun, de tenter de transposer des mesures à l’identique dans des pays encor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...s dans notre pays, selon laquelle le salaire minimal pourrait ne pas être le même pour les jeunes et pour le reste de la population. J’espère, monsieur le ministre, que vous vous exprimerez clairement sur ce sujet. On connaît un certain nombre de pistes, qui n’ont pas été suffisamment étudiées jusqu’à présent. Je parlais à l’instant de l’Allemagne, qui a misé sur la formation par alternance et l’apprentissage : ce sont des voies qui doivent être encouragées, dans notre pays en particulier. Il faut faciliter la création de nouveaux emplois ; or on se préoccupe souvent davantage, en France, de défendre l’existant que de se projeter vers de nouveaux emplois. Il convient également de faciliter la mobilité universitaire et économique. À ce propos, je tiens à dire que j’ai trouvé surréaliste que les groupes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

...it au revenu minimum garanti aux jeunes sortis du foyer parental. Si cette question de l’accès des jeunes aux minima sociaux doit être traitée prioritairement, comme l’a fait le Gouvernement, elle doit s’accompagner d’une véritable révolution visant à favoriser l’emploi des jeunes. Ainsi, nous devons multiplier nos efforts, parce qu’il n’y a pas de fatalité. Renforcer la formation, développer l’apprentissage – véritable maillon faible pour notre pays –, avec une aide à la mobilité, au retour à l’emploi et à la création d’entreprise, voilà ce que nos jeunes attendent. Et c’est un véritable emploi qu’ils demandent, parce que le travail est un trésor, comme le disait Jean de La Fontaine. C’est ainsi qu’ils retrouveront leur place dans la société, et espoir en l’Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

...le de la zone euro –, alors que le taux de chômage des jeunes, c’est-à-dire des moins de vingt-cinq ans, est quasi similaire à celui de la zone euro. Les politiques en faveur de ce public spécifique ont permis de cibler les jeunes sans emploi, en dehors du système scolaire, et de mettre en place des dispositifs appropriés comme la garantie jeunes. Le modèle allemand nous montre les qualités de l’apprentissage, et la France s’investit dans ce système de formation. Mais deux autres constats appellent peut-être la mise en oeuvre d’autres leviers afin de faciliter l’emploi des jeunes. Je veux d’abord souligner un paradoxe : l’éloignement du monde de l’entreprise touche non seulement les jeunes décrocheurs et sans formation, mais aussi les diplômés qui, même s’ils s’en sortent mieux, se disent aujourd’hui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

Ce débat s’inscrit dans la droite ligne du projet de loi relatif au dialogue social que nous venons d’adopter, car c’est bien la vivacité du dialogue social qui est au coeur de la promotion de l’apprentissage et d’une meilleure intégration des jeunes sur le marché du travail, notamment en Allemagne et en Autriche, deux pays exemplaires en la matière. Je me félicite bien sûr que le Gouvernement entende tonifier le dialogue social. Pourtant, si la politique de l’emploi relève de chaque État membre, elle n’en demeure pas moins, depuis le début des années 2000, un enjeu européen commun. Il s’agit de retr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

... paix sur notre vieux continent. Oui, l’Europe, c’est d’abord la paix, et nous devons sans cesse le rappeler. Pourtant, l’Europe est fragilisée. Aujourd’hui, nos concitoyens doutent. Nous devons développer le sentiment d’appartenance à notre nation, mais aussi à la citoyenneté européenne. Si nous connaissons les succès du programme Erasmus, il conviendrait de nous interroger sur l’extension à l’apprentissage, lequel est un point faible dans notre pays alors qu’il devrait être l’une des clés pour faire reculer le chômage. Certes, depuis quelques décennies, l’apprentissage s’est étendu à des formations de type licence ou maîtrise professionnelles. Mais elles restent insuffisantes. Vous avez raison, monsieur le ministre, l’apprentissage est une filière d’excellence. Alors pourquoi ne pas coupler l’app...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Le débat sur l’emploi des jeunes en Europe est pour moi l’occasion de vous montrer à quel point les récentes annonces du Premier ministre en matière d’apprentissage constituent en réalité un terrible constat d’échec. Dans la loi relative à la refondation de l’école, le Gouvernement est revenu sur la possibilité de l’apprentissage dès quatorze ans alors que cela constituait une véritable réponse pour certains jeunes dans l’incapacité de poursuivre un parcours scolaire classique. Dans le cadre de la loi de finances pour 2013 encore, la majorité a supprimé l’i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Notre pays connaît donc des résultats très alarmants en matière d’apprentissage quand nous les comparons à ceux de nos voisins d’outre-Rhin. Monsieur le ministre, la réussite de l’apprentissage ne dépend pas que de la conjoncture économique comme vous venez de nous le dire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

...s dans la position de l’État par rapport aux régions alors que vous n’étiez pas encore en charge de ce ministère, qui n’ont peut-être rien arrangé en la matière. De ce point de vue, le paysage méritait pour le moins d’être clarifié. Que pensez-vous de l’influence de ces variations quelque peu erratiques ? Ma troisième observation est plus fondamentale. S’agissant des contenus des formations de l’apprentissage, je souhaite savoir par qui ils sont définis dans ce pays où l’académisme est roi. J’observe que les contenus des formations professionnelles, en Allemagne comme en Suisse, sont au pire co-définis entre les entreprises et l’académie, et même parfois définis par les entreprises elles-mêmes. C’est un problème fondamental, qui m’amène à ma dernière observation. Quatrièmement, pourquoi dans ce pays,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

De ce point de vue, l’académisme n’est-il pas dans un certain nombre de cas l’ennemi de l’apprentissage ? En d’autres termes, l’apprentissage a-t-il pénétré l’école ? Est-il entendu, reconnu et promu comme il devrait l’être à l’école, y compris dans les lycées professionnels ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...en partie ce phénomène, car l’Allemagne est l’un des pays d’Europe dont la démographie est la moins dynamique, mais d’autres pays qui sont dans ce cas n’ont pas pour autant les mêmes performances en termes d’emploi des jeunes. L’Allemagne est ainsi, avec quelques autres pays, une exception en Europe et d’autres orateurs ont souligné avant moi que l’on ne peut que faire le lien avec son système d’apprentissage et de formation en alternance, caractérisé par un mode de régulation partagée, assurée à la fois par l’État fédéral – on parlerait en France du niveau « national » –, les Länder, équivalents de nos régions, le patronat et les syndicats de salariés. Le système fonctionne bien, aussi, grâce au tissu économique, qui compte un grand nombre de petites et moyennes et des entreprises de taille interméd...