Interventions sur "primaire"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Madame la ministre, depuis votre annonce de la réforme du collège, vos méthodes ne cessent de nous interroger et nous peinons à y trouver de la cohérence. Par exemple, on le sait, c’est à l’école primaire que se joue l’avenir scolaire des enfants, à travers leur capacité de maîtriser les fondamentaux. Un élève qui, au sortir du primaire, ne les maîtrise pas verra ses difficultés s’amplifier, ce qui explique que 18 % des jeunes de 17 ans ne comprennent pas correctement le sens d’un texte. Là est le vrai scandale. Pourquoi ne pas avoir commencé par la réforme du primaire ? La clé réside dans la péda...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...rticulation entre les différents niveaux afin que les élèves puissent construire un parcours cohérent, dans le cadre des enseignements complémentaires, à même de développer leurs compétences linguistiques, qu’ils pourront poursuivre, s’ils le désirent, par exemple à l’université. À titre d’information, certaines régions, comme la Corse et la Bretagne, ont développé l’enseignement optionnel dès le primaire. L’enseignement bilingue français-langue régionale commence dès la maternelle. Il donne d’excellents résultats, tant sur les plans linguistique et plurilinguistique, que sur celui des apprentissages scolaires. Depuis plus de trente ans, l’éducation nationale s’est attachée progressivement à structurer cet enseignement. Cet effort de longue haleine ne me semble pas reconnu à sa juste valeur dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Madame la ministre, après près d’une heure de débat, j’ai l’impression que nous pourrions arriver, avec un peu d’effort, à un consensus sur notre politique éducative. Au fond, toutes les personnes qui se sont exprimées conviennent de la nécessité de défendre les fondamentaux – savoir lire et écrire à l’entrée en sixième –, de donner la priorité au primaire, ce que nous avons fait au travers de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, de rétablir – ceux-là mêmes qui l’avaient supprimée en attestent – la formation initiale et continue des maîtres, qui est au coeur même du métier d’enseignant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Bien sûr que si, elle figure dans le texte de la loi. Cette réforme du collège que nous soutenons, madame la ministre, vise notamment à instaurer un cycle nouveau, le cycle 3, qui court du CM 1 à la sixième et inclut donc la fin de l’enseignement primaire et le début de l’enseignement secondaire. Cela montre notre volonté de marquer une continuité éducative, un élément essentiel pour l’école du socle. Je vous poserai donc la question suivante, madame la ministre : comment organiser ce cycle nouveau, très important pour la continuité éducative, dans le cadre des nouveaux cycles qui se mettront en place à la rentrée prochaine et des nouveaux progra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

... le passif coupable de la droite, qui a sacrifié notre école et qui s’est ainsi détournée de la première des missions que les républicains ont le devoir d’accomplir : la réussite de tous nos enfants. Cette situation insupportable, le Gouvernement a décidé de la combattre dès 2012 avec la refondation de l’école, en renforçant l’acquisition des savoirs fondamentaux pour tous les élèves dès l’école primaire. Permettez-moi de rappeler, sans prétendre à l’exhaustivité, les avancées de cette loi en la matière : la réforme globale des programmes conduite par le Conseil supérieur des programmes, qui a pour mission de remettre les savoirs fondamentaux au coeur des apprentissages ; l’accent mis sur la maîtrise du langage oral, avec le nouveau programme de maternelle qui entrera en vigueur à la rentrée proc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury :

...de cette loi, je peux entendre toutes les difficultés, les besoins de délais qu’induit cette loi et la lenteur, somme toute normale, de sa mise en oeuvre, que j’illustrerai de plusieurs exemples : la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’éducation ; le manque de formation pour les enseignants en fonction ; la réalité du dispositif « plus de maîtres que de classes » ; le lien primaire-collège. À votre arrivée à ce ministère, lors d’une audition de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, vous disiez ne pas vouloir imprimer de nouvelles réformes, mais conforter les lois Peillon et Fioraso. C’était reconnaître qu’il faut du temps pour que de nouvelles dispositions conçues au niveau central arrivent au niveau des lieux d’application que sont les établissements a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...nistre, je commencerai par une remarque. Vous venez d’indiquer, à juste titre, que vous souhaitiez un débat apaisé, sans contrevérités. Mais quelques secondes plus tard, vous assenez qu’à votre arrivée au pouvoir, les systèmes d’évaluation n’étaient pas performants. Or, je vous rappelle que la loi de refondation a supprimé des dispositifs d’évaluation. Je vous rappelle aussi que les programmes du primaire mis en place par Xavier Darcos ont été eux-mêmes supprimés, sans même avoir été évalués ! Les reproches que vous nous adressez, il me semble que nous pouvons vous les retourner, même si chacun sait que, durant le quinquennat précédent, le Parti socialiste n’a jamais proféré une quelconque contrevérité et que c’est toujours avec une nuance caractérisée que l’opposition a abordé le débat – apaisé !...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Ma question porte sur la réforme des programmes, madame la ministre. Je trouve une très grande qualité à cette réforme, celle d’agir enfin sur l’ensemble du socle commun. La réforme des neuf années, organisées par cycles, me paraît une très bonne chose : cela permettra d’éviter les incohérences entre primaire et collège et autorisera une approche globale. Mon interrogation porte davantage sur la mise en oeuvre de cette réforme. Traditionnellement, une réforme des programmes se fait année après année, jamais d’un bloc. Or il semblerait que vous ayez décidé d’appliquer votre réforme sur les neuf années d’un coup, en une seule rentrée scolaire. Cela s’est déjà produit, mais pour des réformes de programm...