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Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, il y a un mois, lorsque vous avez présenté votre réforme du collège comme une urgence républicaine, je n’en ai pas cru mes yeux lorsque j’ai lu que vous souhaitiez mettre la méritocratie au coeur du dispositif. Nous en sommes loin ! Vous avez parlé de réponse pragmatique, dans un climat apaisé, alors que vous venez d’entamer une grande partie de chamboule-tout en cassant des bilans qui donnaient satisfaction, en refondant l’ensemble des programmes et en réveilla...
Madame la ministre, depuis votre annonce de la réforme du collège, vos méthodes ne cessent de nous interroger et nous peinons à y trouver de la cohérence. Par exemple, on le sait, c’est à l’école primaire que se joue l’avenir scolaire des enfants, à travers leur capacité de maîtriser les fondamentaux. Un élève qui, au sortir du primaire, ne les maîtrise pas verra ses difficultés s’amplifier, ce qui explique que 18 % des jeunes de 17 ans ne comprennent pas corr...
Madame la ministre, je sais que vous n’aimez pas l’entendre, mais avec cette réforme du collège, indéniablement, vous nivelez par le bas. À l’heure où le délitement de l’apprentissage du français et des mathématiques est si profond, introduire la deuxième langue vivante dès la cinquième, même à dose homéopathique, et par ailleurs prendre des heures aux matières fondamentales pour y substituer un enseignement interdisciplinaire, cela revient évidemment à accorder moins d’heures aux matières...
Madame la ministre, la présentation de votre réforme du collège a suscité de profondes inquiétudes parmi les enseignants et relancé le débat sur l’efficacité et les difficultés de notre système scolaire. L’éducation nationale a besoin de moyens importants compte tenu de la redéfinition constante de ses missions et des besoins grandissants liés à l’évolution de notre société. Un constat alarmant et largement partagé est dressé depuis plusieurs années au sujet ...
Cette seconde question porte sur les enseignants, leurs difficultés et la nécessité de revaloriser leur métier. De l’avis général, ils sont de moins en moins considérés et respectés dans leur rôle. Le regard des parents sur l’école a changé, tout comme les rapports entre parents et enfants. Votre réforme du collège prétend s’appuyer sur une série de principes généraux qui, soit dit en passant, ne font plus vraiment débat aujourd’hui. Mais quel est l’ordre de vos priorités ? L’autonomie des collèges ? En effet, une modernisation s’impose afin d’adapter les réponses aux difficultés des élèves, à condition toutefois que les moyens suivent et que l’on n’en reste pas simplement aux déclarations d’intention. Sur ...
Madame la ministre, vous le savez, nous soutenons la réforme du collège, dont les principes vont dans le sens d’une démocratisation de la réussite. Face à un système scolaire qui aggrave les inégalités sociales, il est urgent de changer d’approche, et c’est justement ce qui est proposé ici avec, notamment, un accompagnement personnalisé, du travail en petits groupes ou encore plus d’interdisciplinarité. Mais rien ne sera possible sans l’accompagnement de l’ensemble d...
...mêmes bienfaits sur le développement personnel et les capacités métalinguistiques des élèves. Elles ont l’avantage de préserver la glottodiversité de notre pays. Je rappelle que, dans la plupart des régions de France, le nombre de locuteurs de ces langues est insuffisant pour pourvoir les emplois disponibles dans des domaines tels que l’enseignement, la culture, les médias ou le secrétariat. La réforme du collège suscite interrogations et inquiétudes quant à la place des langues régionales. Si elles sont mentionnées dans l’un des huit thèmes d’enseignement pratique interdisciplinaire, ce qui peut apparaître comme un progrès, nous éprouvons cependant des craintes quant à l’enseignement de ces langues en sixième, aussi bien en ce qui concerne les filières bilingues que l’enseignement optionnel. Il est impor...
…est également aux dires de tous une bonne chose, et reprend d’ailleurs ce qui avait été mis en place auparavant. Je souhaite que le consensus qui se dégage tienne également au sujet de la réforme du collège, tout simplement parce que celle-ci est inscrite dans la politique d’ensemble de la réussite éducative et qu’elle est cohérente avec la loi de refondation de l’école ; elle en fait d’ailleurs explicitement partie.
Bien sûr que si, elle figure dans le texte de la loi. Cette réforme du collège que nous soutenons, madame la ministre, vise notamment à instaurer un cycle nouveau, le cycle 3, qui court du CM 1 à la sixième et inclut donc la fin de l’enseignement primaire et le début de l’enseignement secondaire. Cela montre notre volonté de marquer une continuité éducative, un élément essentiel pour l’école du socle. Je vous poserai donc la question suivante, madame la ministre : comment ...
Ces efforts sans précédent doivent absolument se poursuivre au collège : 20 % des enfants âgés de 15 ans ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux. Nous connaissons, madame la ministre, votre détermination à réformer le collège pour que tous les élèves puissent mieux apprendre, donc mieux réussir. Aussi, pouvez-vous nous présenter les mesures de la réforme du collège qui permettront une meilleure acquisition de ces savoirs ?
Tels sont madame la ministre, les mots – peu délicats, vous en conviendrez – que vous utilisiez ici même le 19 mai dernier pour répondre à une question d’actualité de notre collègue Jean-Charles Taugourdeau sur la réforme du collège. Ce compliment de l’enfumage, de la contre-vérité et du mensonge, nous pouvons aujourd’hui vous le retourner quand vous affirmez avec beaucoup d’aplomb : « La réforme du collège était prévue par la loi de refondation de l’école, débattue il y a deux ans pendant des mois et des mois au sein même du Parlement. »
Toutes celles et tous ceux qui ont participé aux longues heures de débat sur la loi Peillon peuvent en témoigner : la réforme du collège ne figure pas dans les articles de cette loi. Lorsque votre prédécesseur Vincent Peillon passe en revue ce qu’il considère comme les avancées de sa loi à l’occasion de la séance achevant la première lecture, il n’évoque à aucun moment la réforme du collège. Le jour même de la publication de la loi au Journal officiel, le 9 juillet 2013, le ministre de l’éducation nationale publie un communiqué de...
Entre nous, madame la ministre, pouvez-vous nous préciser où vous avez vu que la réforme du collège, aujourd’hui si contestée et décriée, notamment en raison du manque de concertation, était prévue par la loi dite de refondation de l’école ?
...es affaires culturelles et de l’éducation, vous disiez ne pas vouloir imprimer de nouvelles réformes, mais conforter les lois Peillon et Fioraso. C’était reconnaître qu’il faut du temps pour que de nouvelles dispositions conçues au niveau central arrivent au niveau des lieux d’application que sont les établissements avec leurs enseignants, leurs élèves. Alors avez-vous conscience de ce que cette réforme du collège, conduite sans concertation ni anticipation, bouscule dans les établissements ? Les classes bilangues, créées en 2004, sont désormais sans avenir. N’est-ce pas, au mieux, un vilain signe adressé à ceux qui les ont portées, au pire un gâchis ? Avez-vous conscience des conflits, des luttes d’influence entre les enseignants de langues, en raison des pertes d’heures d’enseignement ? Comment comprend...
La réforme du collège est le deuxième pilier de la refondation de l’école permettant que chaque élève puisse maîtriser l’ensemble des savoirs fondamentaux. La droite tente d’en faire un chiffon rouge pour mieux masquer ses échecs, après les dix années qu’elle a passées aux responsabilités.
...emands des relations fortes qui ont participé à la construction de la paix et à l’amitié entre les peuples, avec de nombreux échanges et jumelages entre nos villes. Madame la ministre, pouvez-vous rassurer ces professeurs sur le fait que ces enseignements non seulement perdureront, mais seront valorisés par cette réforme ? Pouvez-vous préciser quels temps y seront consacrés ? Enfin, alors que la réforme du collège s’imposera aussi bien aux établissements privés sous contrat qu’aux établissements publics, les peurs suscitées par la droite ont pu inciter les familles à se tourner vers le privé. De quelles informations disposez-vous sur ces flux ? Combien d’enfants quittent aujourd’hui l’enseignement public pour rejoindre l’enseignement privé sous contrat ?
...s, sans relâche, notre majorité oeuvre en faveur de l’éducation. De nombreux chantiers ont d’ores et déjà été ouverts, concrétisant ainsi la ferme volonté du Gouvernement d’offrir aux élèves français un système éducatif plus juste et plus performant. Madame la ministre, avec beaucoup de courage et un grand sens du dialogue (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains), vous façonnez la réforme du collège dans le cadre de la loi de refondation de l’école qui réaffirme les principes du collège unique et de l’école inclusive visant ainsi à réduire les écarts de réussite liés à l’origine sociale.
...ouveau cycle de consolidation. J’avais, dans mon rapport budgétaire sur l’enseignement scolaire, fin 2014, proposé quelques pistes pour répondre à ces difficultés. J’ai pu constater que le Conseil économique, social et environnemental, dans son récent rapport sur l’école, aboutit aux mêmes conclusions. Madame la ministre, pouvez-vous nous indiquer quelle place aura l’enseignement adapté dans la réforme du collège ? Quel avenir envisagez-vous pour les SEGPA et quelles mesures comptez-vous mettre en oeuvre pour une meilleure inclusion de ces sections dans les collèges ?