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...capables de mettre en place hier les mesures qu’ils conseillent aujourd’hui, ceux qui s’exhibent sur les barricades en bras de chemise pour faire penser qu’ils sont des syndicalistes, eh bien, ceux-là doivent savoir que nous n’avons pas oublié que, pendant toutes ces années, la loi de modernisation de l’économie, la suppression des quotas laitiers ont constitué autant de manquements à l’égard des agriculteurs. C’est vous, pendant dix ans, qui avez laissé tomber l’agriculture française !
Voilà pourquoi c’est au Gouvernement que je fais confiance pour redonner de la visibilité, de l’espoir à l’élevage français. Ici, nous nous battrons aux côtés des agriculteurs, et nous ne le ferons pas, nous, en nous exhibant sur les barricades !
Le Gouvernement a entendu l’angoisse, la colère, la détresse et l’inquiétude de l’avenir des agriculteurs, qui aujourd’hui ne peuvent pas vivre dignement de leur travail. En effet, les agriculteurs subissent, dans le secteur de la production animale, une crise particulièrement grave. Après la chute des cours de la viande bovine et porcine et la baisse des cours du lait, le prix de vente est actuellement inférieur au prix de revient. La hausse du prix de la production est donc la question centrale :...
Je souhaite également aborder le sujet de l’installation des jeunes agriculteurs, dont les dossiers sont traités avec une telle lenteur que bon nombre d’entre eux se découragent,
…en s’attaquant aux marges des différents niveaux de la filière élevage. Je pense particulièrement à la grande distribution, qui empochera, avec le crédit d’impôt compétitivité emploi, 2 milliards d’euros entre 2014 et 2016, sans aucune contrepartie. C’est quarante fois plus que les 50 millions d’euros du fonds d’allégement de charge destiné aux agriculteurs en difficultés ! Certes, vous avez négocié des engagements de revalorisation des prix payés aux éleveurs, mais ces engagements sont volontaires et donc soumis au bon vouloir des signataires. Cela ne règle pas le problème de fond : il faut mettre en chantier législatif des outils concrets pour encadrer les marges de toute la filière, avec l’ambition d’une alimentation de qualité accessible à tou...
Depuis lundi, le mouvement s’étend à toute la Normandie et à la Bretagne. Cela faisait très longtemps que les agriculteurs n’avaient mené des actions d’une telle envergure et d’une telle détermination ! Cela faisait longtemps, aussi, que les agriculteurs vous sollicitaient, monsieur le ministre, sans que vous répondiez à leurs attentes sinon par des opérations de communication et des effets de manche !
Vous ne pouvez pas vous en tenir à des réponses conjoncturelles alors que la crise est structurelle ni à des aides de trésorerie et des reports de charges alors qu’il est question de la fixation des prix et de la répartition des marges ! Vous ne pouvez pas continuer à mépriser les agriculteurs qui ne demandent pas l’aumône mais seulement la possibilité de vivre normalement de leur travail !
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Certains collègues du groupe UDI, notamment François Sauvadet et François Rochebloine plus récemment, du groupe Les Républicains comme Isabelle Le Callennec, Gilles Lurton et moi-même vous avons interpellé sur les problématiques de l’agriculture française, monsieur le Premier ministre. Convenons ensemble que nous avons en France les meilleurs agriculteurs du monde.
Je dis cela car de l’étranger, on nous observe. Si les Chinois investissent plus de 80 millions d’euros en Bretagne, c’est parce qu’ils font confiance aux agriculteurs français qui répondent depuis cinquante ans à toutes les exigences sanitaires, de sécurité alimentaire, environnementale et de bien-être animal avec force et conviction ! On ne peut plus accepter, monsieur le Premier ministre, et vous en êtes sans doute pleinement conscient, que nos agriculteurs ne retirent pas les fruits de leur travail et que les prix des produits agricoles ne leur assurent pa...
Même si notre économie a beaucoup changé, la France a bâti sa prospérité, ainsi que son identité, sur l’excellence de son agriculture et sur le savoir-faire de ceux qui ont façonné nos paysages et notre patrimoine naturel. Nous sommes à leurs côtés. Depuis 2012, notre majorité s’est attachée à travailler avec et pour les agriculteurs. Elle a oeuvré au maintien des crédits de la politique agricole commune affectés à la France et à leur rééquilibrage en faveur de l’élevage. C’était indispensable pour la pérennité des filières, des terroirs et des savoir-faire. Avec la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, une nouvelle étape s’ouvre désormais afin de mener à bien de nouveaux chantiers en matière de valor...
Saint-Malo, ville hautement fréquentée en cette période de vacances, est bloquée depuis plus de vingt-quatre heures. Savez-vous pourquoi, monsieur le Premier ministre ? Face à l’immense sentiment de mépris de votre gouvernement et au dédain de votre ministre de l’agriculture, les agriculteurs sont aujourd’hui dans la rue. Je les ai rencontrés hier à Saint-Malo. Leurs questions sont simples. Ils veulent vivre de leur travail. Pourquoi leurs produits sont-ils vendus moins cher que ce qu’ils leur coûtent ? Entre le prix d’achat et celui de vente aux consommateurs, que se passe-t-il ? Où passe l’argent ? À ces questions, vous ne répondez rien ! Monsieur le Premier ministre, vous dénonc...
...tes que reporter les charges. Qu’en sera-t-il à l’automne ? Où sont les mesures de simplification des normes tant promises, alors que vous les avez complexifiées à outrance depuis trois ans ! Monsieur le Premier ministre, avec mes collègues bretons, Isabelle Le Callennec, Thierry Benoit, Marc Le Fur et Philippe Le Ray, nous n’avons cessé de vous alerter sur les particularités des éleveurs et des agriculteurs bretons.
Ce qui importe, c’est que c’est le même prix qu’il y a trente ans ! Depuis, les exploitations se sont agrandies, les agriculteurs et les éleveurs ont investi, mais leurs revenus sont inférieurs à ceux qu’ils avaient à l’époque. Un certain nombre de problèmes sont tout d’abord liés à l’Europe, qui s’est construite sur un équilibre entre une France agricole et une Allemagne industrielle. Or, aujourd’hui, l’Allemagne est une puissance agricole plus importante que notre pays. Et un problème de compétitivité se pose aussi, par...
Monsieur le ministre de l’agriculture, la colère gronde chez les agriculteurs dans tout l’ouest de la France. Mon département, la Mayenne, territoire à fort potentiel agricole par excellence, est bien évidemment concerné. Je vous avais déjà alerté, à plusieurs reprises, sur le ras-le-bol de nos agriculteurs, de nos éleveurs. Comment en effet supporter de travailler durement sans en retirer un revenu décent, sans pouvoir offrir à sa famille un niveau de vie satisfaisant n...
Aujourd’hui, la situation est tendue, la révolte est grande chez les éleveurs bovins, porcins, laitiers. Ils ne se contenteront pas de vos rustines, ni de vos grands principes. Comment voulez-vous qu’ils soient rassurés par votre proposition no 22 qui promet « une amélioration des relations contractuelles dans les filières animales » ? L’intention est bonne, mais nos agriculteurs veulent du concret et des solutions pérennes. Les aides immédiates que vous proposez sont bien sûr les bienvenues
mais les agriculteurs veulent une réelle garantie des prix, une amélioration de la contractualisation au sein des filières, laquelle doit devenir saine et équilibrée, une révision des normes et des contraintes imposées ces dernières années, qu’un certain nombre de nos partenaires européens n’ont pas, eux, à supporter et qui freinent la compétitivité de nos exploitations. Monsieur le ministre, seules des solutions pé...