Interventions sur "dissuasion"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...révu, pour 2016, une augmentation du budget de la défense de 3,7 %, ce qui est nettement supérieur à la hausse du budget de l’État. Cette augmentation est trois fois plus forte que celle du budget de l’enseignement scolaire – 1,1 % – tandis que les budgets de la recherche, de la culture, de l’emploi et de l’administration territoriale stagnent ou sont en baisse. La hausse du budget consacré à la dissuasion nucléaire représente, à elle seule, les deux tiers de l’augmentation totale. Le Gouvernement écrase le pays par une cure d’austérité, mais il s’apprête à dépenser 3,721 milliards d’euros dans la dissuasion nucléaire, soit 10,2 millions par jour. Cette augmentation de 758 millions d’euros représente une hausse de 25 % par rapport à 2015. Aucun budget de l’État n’augmente autant que celui-ci. Le G...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...re années que j’interviens au nom de mon groupe sur le budget de la défense. Depuis quatre ans, je souligne la difficulté de respecter nos engagements opérationnels en entretenant le mythe, encore présent dans le Livre blanc, d’une puissance globale qui protège, qui dissuade et qui intervient. Depuis quatre années, j’alerte sur le risque d’éviction au sein du budget de la défense, au profit de la dissuasion nucléaire et au détriment de nos forces conventionnelles. Ce budget 2016 n’échappe pas totalement à cette critique. Certes, conformément aux orientations fixées dans le cadre de l’actualisation de la loi de programmation militaire, la mission budgétaire que nous examinons est en légère hausse. Elle consacre notamment une augmentation des crédits de 600 millions d’euros et une pause dans la défla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...vernement de la France ne sera pas capable de comprendre qu’il est totalement inefficace, en termes macroéconomiques, de surtaxer et de pousser à l’exode ceux qui créent des richesses, tant que le gouvernement de la France ne sera pas capable de consacrer 2 % du produit intérieur brut aux dépenses militaires, nous ne pourrons pas maintenir la cohérence de notre modèle qui associe indéfectiblement dissuasion nucléaire et dissuasion conventionnelle. Monsieur le ministre, ma question porte sur la flotte. Je redoute une perte de compétences et un trou capacitaire en matière de systèmes antiaériens à l’horizon 2020, au moment où tous les pays du monde se dotent de missiles de croisière tirés à partir des côtes. Je m’inquiète également, monsieur le ministre, de la taille des nouvelles frégates. Aujourd’h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier :

...s collègues, des deux côtés de l’hémicycle d’ailleurs, ont souligné l’attrition à la fois des personnels et des matériels. Mais la marine également devra être suivie, de même que l’armée de l’air surtout si, comme vous semblez le décider, nous passons au tout Rafale pour ses chasseurs. La troisième marche, qui interfère d’ailleurs avec les deux autres, est la dépense nécessaire au maintien de la dissuasion nucléaire. Son coût pourrait doubler d’ici à dix ans car comme vous le savez, il faudra en 2020, prévoir le remplacement des actuels sous-marins nucléaires lanceurs d’engins – SNLE –, ce qui représente un coût faramineux. Cette dernière question est d’autant moins simple qu’elle pose celle d’un possible abandon d’une des composantes de la dissuasion, ce qui serait un choix terrible. La dissuasion...