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...d’intégration. Au-delà de la question des places d’hébergement, des aides et de la mobilisation des collectivités territoriales, il appartient à l’État de définir une ligne directrice ferme pour que les réfugiés s’intègrent dans de bonnes conditions, qu’ils apprennent la langue française, les droits et les devoirs de la République. D’ici à la fin de l’année 2016, la France doit accueillir 30 700 migrants. Le budget alloué à la mission ne répond pas aux enjeux en matière d’immigration, d’asile et d’intégration. Le groupe UDI votera donc contre les crédits de cette mission et contre l’amendement qui nous a été présenté.
Monsieur le ministre, comme je vous l’ai déjà dit en commission élargie, nous avons manifestement suivi l’Allemagne dans cette affaire d’accueil des migrants, ce que je regrette un peu parce que je crains fort que nous n’ayons créé les conditions de l’appel. Je vous ai concédé que nous sommes au début d’un flux de migrants et non à la fin et que l’avenir ne s’annonce pas très facile. Je m’interroge néanmoins sur cet amendement : le Gouvernement affirme qu’il va ajouter 72,4 millions d’euros aux crédits de l’immigration et de l’asile, ce que je peux ...
Ils traduisent la politique menée par le Gouvernement et que le ministre vient de définir, à savoir la fermeté mais aussi l’humanité. Pour ce qui est des chiffres, monsieur Myard, il faut savoir que les quelque 30 000 migrants que vous évoquez, ce sera sur deux ans alors que le budget est voté annuellement. On ne peut donc pas doubler la mise du jour au lendemain. Je rappelle aussi que ces crédits n’ont pas seulement pour objet de financer le traitement des demandeurs d’asile mais également de pourvoir à l’aide aux communes qui s’engagent à les recevoir. C’est la traduction budgétaire simple et limpide des engagement...