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...notre pays sera très certainement à nouveau frappé. Nous savons tous ici que nous combattons, avec nos alliés, un ennemi totalitaire qui veut imposer son ordre terroriste, la terreur, la barbarie, coloniser le monde et les esprits pour mieux les détruire et les asservir. Cet ennemi est le mal absolu, qui transforme des hommes en kamikazes, qui est entièrement régi par la pulsion de mort et par la haine de notre modèle démocratique. Mes chers collègues, cette situation nouvelle que connaît notre pays nous oblige. La réunion aujourd’hui de nos deux assemblées, rassemblées ici à Versailles en congrès, exceptionnelle par définition, symbolise, à elle seule, la gravité et le caractère historique de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Cette guerre doit nous conduire à nous déployer sur pl...
...r des bombes humaines pour semer la terreur, pour tuer froidement et gratuitement au nom d’une idéologie qui n’aura jamais sa place en France. Ayons le courage, et la tristesse aussi, de dire que d’une certaine manière, ces événements, qui font suite à d’autres qui ont eu lieu depuis un an, signent l’échec de l’intégration républicaine. Il s’agit d’une rupture qui va peser lourd au cours des prochaines années. Nous devons collectivement en tirer les conclusions en étant, demain, encore plus inflexibles sur l’affirmation de notre identité, de notre mode de vie, de la laïcité. Il s’agit de nos biens communs les plus précieux. En France, on doit vivre comme des Français. Ceux qui le refusent n’ont pas leur place dans notre pays.
Vendredi, c’est cet idéal républicain que l’ennemi a voulu atteindre, dans un déchaînement de haine qui mérite une riposte implacable. Le Président de la République a eu raison de décréter l’état d’urgence, qui donnera à nos forces des moyens exceptionnels pour mettre hors d’état de nuire celles et ceux qui s’apprêteraient à commettre de nouveaux actes terroristes. Le temps est à l’émotion, à la compassion, au recueillement. Il est aussi au sursaut – car la colère gronde dans le pays. Sursaut ...
... plus de nos partenaires sont enclins à agir pour mettre fin aux atrocités commises par Daech. Il est de notre devoir de mener, avec ceux qui placent la dignité humaine au-dessus de tout, une lutte implacable, féroce, éreintante, que seul un combat peut justifier : celui mené au nom de la civilisation contre la barbarie. Nous refusons de parler de civilisation à propos d’une secte qui n’a que la haine pour religion, qui a fait main basse sur les ressources de la région, qui forme des mercenaires de la mort, drogués au captagon, et qui utilise contre nous des technologies qu’ils n’auraient jamais pu produire eux-mêmes. Je parle ici à une tribune, devant une assemblée qui fait la grandeur de notre démocratie, en un lieu chargé d’histoire, dans lequel résonnent des mots qui n’auront jamais aucun...
...nstitutionnelle annoncée ici même par le Président de la République. Dans cette guerre, nos faiblesses feront la force de notre ennemi. Aussi devons-nous prendre les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité des Français : déchéance de la nationalité pour ceux qui partent faire le djihad ; pose de bracelets électroniques pour les individus à risque et fichés ; expulsion des prêcheurs de la haine, fermeture des mosquées salafistes
...entière, notre esprit de responsabilité sera total. Pour protéger les Françaises et les Français, pour protéger notre pays, nous avons un triple devoir. Le premier, je viens de le dire, est un devoir d’unité. Il ne vaut pas seulement pour les responsables politiques, mais pour le pays tout entier. L’ignoble stratégie de Daech est de nous diviser par la peur, de nous entraîner dans une spirale de haine, d’opposer ceux qui croient au Ciel et ceux qui n’y croient pas, de sommer les Français musulmans de se démettre de leur identité démocratique pour se soumettre à une loi barbare. Je veux rappeler ici que notre unité est la meilleure garantie de notre sécurité. C’est ensemble que nous sommes forts, c’est solidaires que nous sommes puissants, c’est rassemblés que nous sommes la France. Notre deux...
...ourir les très nombreux blessés. Finalement, qu’est-ce qui fait une civilisation ? Et en particulier la nôtre ? Le respect de la vie, l’attention à autrui, le dialogue, la tolérance et, bien sûr, la fraternité. C’est cela que les tueurs de Daech ont voulu détruire avec leurs rafales de Kalachnikov. Voici donc, en ce nouveau siècle, le retour de la barbarie, la résurgence de la violence et de la haine, avec ces adeptes de l’obscurantisme qui veulent imposer de force leur croyance à autrui, comme au temps lointain et reculé des guerres de religion. Le terrorisme vise à inspirer la frayeur, la sidération. Ce résultat ne sera pas atteint dans notre pays. On ne cède pas au terrorisme, on le combat, pour défendre la liberté – et pour la défendre ensemble, sans distinction entre nos différents part...
...messieurs les ministres, mes chers collègues, Paris est meurtri et c’est toute la France qui saigne. Au-delà, sur toute la planète, les démonstrations d’affection et de soutien démontrent que ce sont les valeurs essentielles de liberté, d’égalité et de fraternité qui sont foulées aux pieds par ceux qui incarnent au plus haut point tout ce que ne doit pas être l’humanité : sectarisme, intolérance, haine, ingrédients de la barbarie. Les assassins ont attaqué un mode de vie. Avec leur regard froid de tueurs, ils ont massacré de jeunes femmes, de jeunes hommes, nos enfants de cette France que nous aimons. Chaque photo de ces jeunes souriant, goûtant la vie avec joie, est une souffrance pour leurs familles et pour chacun d’entre nous. Pensons d’abord à eux, à tous les blessés qui luttent pour la vi...
Vous prenez la décision de fermer des mosquées où la haine est prêchée, de poursuivre des imams propagateurs de haine ? Vous avez raison et nous vous approuvons !
Quand la IIIe République devait faire preuve de fermeté contre le pouvoir religieux dans la sphère publique, pourquoi la Ve République n’applique-t-elle pas la même loi contre ceux qui prêchent la haine et la mort dans nos murs ? Le but clairement identifié de Daech est de diviser notre société. Tout ce qui concourt à marginaliser, à isoler de l’ensemble de la nation française les 5 millions de Français musulmans doit être condamné.
Je n’ai pas entendu le Président de la République demander leur abrogation. Urgence face à l’islamisme radical. Il faut expulser les imams qui prêchent la haine et fermer les mosquées salafistes, comme a su le faire la Tunisie. Je n’ai pas entendu le Président de la République aborder cette question fondamentale. À l’évidence, ces questions peuvent gêner, mais ce sont celles que se posent tous nos compatriotes aujourd’hui. Cette guerre sera longue et difficile, contre un ennemi multiforme et tentaculaire. Elle exige de notre part une réponse totale, com...