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...tout entier au service de la nation. Qu’ils en soient ici remerciés. Le Président de la République vient de nous présenter l’ensemble des dispositions et des mesures que la situation exceptionnelle que nous vivons appelle. Ces mesures ont été décidées après que l’ensemble des formations politiques du pays ont été consultées, le Président de la République faisant appel à l’esprit de concorde et d’unité nationale. Je veux dire ici, avec la gravité qui s’impose, parce que les Français ne le comprendraient pas, que l’unité nationale ne se mégote pas, ne se découpe pas, qu’elle est d’un bloc, de bas en haut de la nation, non soumise à des conditions qui, au final, pourraient la réduire aux acquêts. Nous sommes dépositaires de cette unité : par notre attitude, par notre volonté commune, nous devons...
À trois reprises, vous vous êtes opposés à nos propositions de loi qui allaient dans ce sens. Vous devez bouger sur ce sujet. Monsieur le Premier ministre, si vous pensez que l’unité nationale est un moyen à elle seule de lutter contre le terrorisme, vous vous trompez. Elle n’est pas un moyen, elle est un préalable, une condition ; et pour remplir cette condition, nous devons nous retrouver sur l’essentiel. L’opposition parlementaire a pris ses responsabilités à plusieurs reprises, en votant tous les textes relatifs au renseignement que vous nous avez proposés, même quand no...
... leurs actes de solidarité, ont eux aussi porté secours aux victimes. Nous saluons également l’action du Président de la République et du Gouvernement. L’état d’urgence, qui sera prolongé pour une durée de trois mois, et le rétablissement des contrôles aux frontières sont des décisions graves, à la hauteur de la situation que nous vivons. Le groupe UDI les soutient et s’associe naturellement à l’unité nationale.
... les filles de La Belle Équipe –, des restaurants – Le Petit Cambodge et sa rieuse terrasse –, qui accueillent une jeunesse multiple, des lieux où circulent librement, jour après jour, des personnes de toutes confessions et de toutes origines. Cette France-là, ils veulent l’assassiner. Mais nous la défendrons sans faiblir, et nous resterons debout ! Les écologistes s’inscrivent pleinement dans l’unité nationale à laquelle le Président de la République a appelé. Cette unité nationale n’impose à personne de renoncer à ses convictions, mais intime à chacune et chacun de se sentir plus que jamais responsable du destin de son pays. En conscience, les écologistes mettent donc leurs pas dans ceux du Président de la République pour appeler au dépassement de nos clivages traditionnels et faire face à l...
... au temps lointain et reculé des guerres de religion. Le terrorisme vise à inspirer la frayeur, la sidération. Ce résultat ne sera pas atteint dans notre pays. On ne cède pas au terrorisme, on le combat, pour défendre la liberté – et pour la défendre ensemble, sans distinction entre nos différents partis. Nos partis sont divers, mais nous devons faire bloc et faire front. Nous devons réagir avec unité et nous rassembler face au terrorisme qui cherche à nous diviser. La volonté de s’unir doit l’emporter quand l’essentiel est en jeu. Nous soutenons l’action de l’exécutif, les mesures prises dès vendredi, les initiatives nouvelles annoncées, du moins la plupart d’entre elles, mais nous voulons aussi mettre en évidence tout ce qui a été réalisé en 2015, et en particulier la loi relative à la lutt...
...stances présentes, la laïcité est plus que jamais nécessaire, et ce à un double titre. D’abord, elle est un principe de liberté : liberté de penser, liberté de conscience face à tout prosélytisme. Ensuite, elle est un principe de fraternité. Elle permet à tous de vivre ensemble par-delà les différentes appartenances confessionnelles. La laïcité réunit et rassemble. Elle fédère. Elle renforce l’unité de la République. Il importe donc de la revitaliser dans notre société, qui tend parfois à l’oublier. Les terroristes de Daech veulent imposer leurs croyances par la force, par la contrainte. Ils refusent la liberté de conscience et veulent dicter leur loi. Il y a deux siècles et demi, dans son Traité sur la tolérance, Voltaire écrivait avec une certaine emphase qui ne lui était pas coutumière :...
...emi, sans exception, du gouvernement en place en Syrie à la Russie et à la Turquie, et, comme le soulignent nombre de nos amis arabes, rechercher un consensus et un agenda avec les sensibilités et expressions locales. Si l’on nous dit, comme on le fait à juste titre, que la base de Daech est l’Irak, il faudra bien à l’avenir s’interroger et tirer toutes les conclusions nécessaires quant à l’opportunité des interventions des puissances occidentales en Irak par le passé, et, plus près de nous, en Libye. En ces heures où la représentation nationale doit, autour du Gouvernement, être à la hauteur des enjeux, des inquiétudes des Français, ce qui nous réunit est plus fort que ce qui divise : c’est le visage d’une France fidèle à ses valeurs et à son histoire, confiante en sa jeunesse, que nous devon...
...e perte immense pour notre pays. Je pense aussi à tous nos enfants qui doivent continuer à s’épanouir malgré un environnement violent. C’est pourquoi nous, responsables politiques, représentants de la nation, devons faire face au défi terroriste avec responsabilité, avec courage, avec dignité, et je pourrais ajouter avec humilité. Nos concitoyens comptent sur nous pour être à la hauteur, dans l’unité et la cohésion nationale, pour leur offrir un monde meilleur, un monde plus juste. Alors seulement nous pourrons dire avec le poète : « Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange Un jour de palme un jour de feuillages au front Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche ».
...re, je fais la guerre. Je fais toujours la guerre. » Georges Clemenceau, 1918. Cette phrase devrait nous inspirer aujourd’hui où l’État islamique a attaqué la France au coeur de Paris. C’est le meilleur hommage que nous puissions rendre aux victimes de cette barbarie, de cette lâcheté, de cette guerre totale que nous livre l’État islamique. Le Président de la République a appelé aujourd’hui à l’unité nationale. Oui, nous avons besoin de cette unité, mais celle-ci n’a de sens que si elle s’incarne dans des actes forts, cohérents et durables, capables de nous permettre, comme nous le demandait Clemenceau, de gagner la guerre. On ne gagne jamais une guerre à moitié. Nous approuvons tous, ici, je le crois, les annonces du Président de la République : les frappes aériennes, l’état d’urgence, le c...