Interventions sur "nice"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Pietrasanta :

... le Premier ministre, la France, notre patrie, est l’ennemi public du terrorisme islamiste. Cette menace, quel que soit son nom – Daech, Al-Qaïda ou d’autres encore – n’a jamais été aussi importante. Notre pays, depuis 2012, a été touché dans sa chair par les terribles actes terroristes de Toulouse, Montauban, Paris, Saint-Denis, Montrouge, de la Porte de Vincennes, de Magnanville et récemment de Nice. Cette menace inédite et ces terribles attentats nous obligent, quelles que soient nos appartenances politiques. Ils nous obligent à la dignité, à la cohésion et à la nécessité absolue de l’unité nationale. L’unité nationale, mes chers collègues, n’est pas un gros mot. C’est une nécessité. Alors que Daech cherche à ébranler notre démocratie et que la population est sous le choc, il est du devoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Pietrasanta :

Ces quarante propositions doivent être étudiées mais ayons l’honnêteté de dire ici, à cette tribune, qu’aucune n’aurait empêché l’attentat de Nice. Dès à présent, le ministre de l’intérieur et le ministre de la justice, qui nous ont reçus, ont manifesté un véritable intérêt pour de nombreuses mesures. Tel est l’état d’esprit dans lequel nous devons travailler, et non pas de façon caricaturale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Pietrasanta :

...erte, de réaliser des perquisitions informatiques en élargira le champ et garantira une efficacité accrue. Mais soyons clairs avec les Français : l’état d’urgence n’est pas la recette magique en matière de terrorisme, tout simplement parce qu’il n’y en a pas ! L’état d’urgence a aussi une valeur symbolique : qui aurait compris que la France en sorte le 26 juillet, douze jours après l’attentat de Nice ? Il est nécessaire de proroger l’état d’urgence jusqu’aux élections présidentielles car notre classe politique ne parvient pas à s’exprimer sur ce sujet de manière dépassionnée. Il faudra sans nul doute, après ces échéances et en fonction des circonstances, trouver un véritable consensus sur la sortie de l’état d’urgence. Depuis 1995, nous n’avons jamais baissé d’un cran le plan Vigipirate car l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEduardo Rihan Cypel :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, une nouvelle fois notre pays fait face à l’horreur du terrorisme djihadiste, qui a fait couler le sang en France, à Nice, le jour de notre fête nationale. Nous sommes tous endeuillés. Tandis que s’achève à peine le deuil national de trois jours proclamé par le Président de la République et que les familles n’ont pas encore enterré leurs morts, j’exprime ici, avec vous tous, toute notre solidarité, j’adresse toutes nos pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. Nous sommes réunis aujourd’hui pour ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Goujon :

 « Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant », s’indignait déjà Camus en 1955. Le Parisien que je suis exprime la solidarité d’une capitale doublement atteinte avec cette autre capitale touristique qu’est Nice. La réponse appropriée face à ces lâches attaques d’une ampleur inégalée tient dans la mobilisation totale non seulement d’un État à l’autorité aujourd’hui hélas affaiblie, mais aussi de toute la société dont il faut garantir la cohésion et l’attachement aux valeurs de la République, car nous sommes bien en état de guerre. Par esprit de responsabilité, nous avons voté toutes vos lois antiterror...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mennucci :

...d’urgence est une réponse puissante de l’État, mais elle ne peut pas être la seule. L’état d’urgence et les mesures qui y sont associées sont un outil de lutte contre les brigades terroristes que Daech nous envoie ou qu’il active directement sur place, en Europe. D’ailleurs, depuis un an, de nombreuses velléités terroristes ont été annihilées grâce au travail de l’État et de ses services. Mais à Nice, nous avons eu manifestement à faire à un individu qui a agi seul. L’enquête nous dira, dans cette tuerie, la part de l’idéologie et la part de la folie. Pour ce que nous en savons aujourd’hui, posons-nous la question de ce que nous aurions pu faire pour éviter ce carnage. J’ai entendu, comme vous, toutes sortes de remarques. À la mairie de Bordeaux, on nous a indiqué que si nous avions écouté u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mennucci :

On nous dit, à la mairie de Nice qu’il fallait fermer, ou ne pas ouvrir, une mosquée – M. Rudy Salles le répétait encore à l’instant ; mais cet individu n’a jamais mis les pieds dans une mosquée ! On nous dit qu’il fallait plus de policiers ce soir-là sur la promenade des Anglais, mais quelques policiers supplémentaires auraient-ils été efficaces en l’absence des plots de béton ? N’est-ce pas oublier que ce sont bien les policie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mennucci :

...nt dans la dérive terroriste. Or, je l’ai souvent entendu ces derniers jours, beaucoup soupçonnent les musulmans en général d’être passifs, voire complices de Daech. C’est sans doute là la plus grande victoire de Daech, cette femme que nous avons vue à la télévision, conspuée sur la promenade des Anglais par des « Rentre chez toi », alors qu’elle essayait d’expliquer que chez elle, c’était ici, à Nice. C’est cela la fracturation de notre société que recherchent nos adversaires, nos ennemis de Daech : avilir la promesse de la République. Faut-il mettre dans la même catégorie de déclarations celle d’un député accusant cet après-midi Najat Vallaud-Belkacem d’apprendre aux étrangers leur langue d’origine ? Nous le voyons, une dérive est en cours et nous devons, tous ensemble, essayer de l’arrêter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, pour la quatrième fois depuis novembre 2015, nous sommes sollicités pour voter l’état dit d’urgence, une urgence qui dure et qui serait cette fois justifiée par l’horrible massacre de masse de Nice. Quatre-vingt-quatre victimes, dont vingt à trente étaient de confession musulmane selon le recteur de la mosquée de Marseille. L’état d’urgence est donc, une fois de plus, votre réponse. Six mois de plus ! Et demain ? Pourtant, monsieur le Premier ministre, vous avez dit à l’instant que jamais vous n’accepteriez de législation d’exception. Mais l’état d’urgence continu est déjà une législation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dion :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, la France a peur, toute la France. À Nice, dans toutes les villes, dans tous les villages, même au pied du Mont Blanc, à Passy, dans ma circonscription, dont une famille en voyage à Nice, a été décimée. Les Français attendent des mesures fortes, au-delà des symboles et des déclarations d’intention. J’entends les arguments juridique set j’y suis sensible. Mais ne tombons pas dans l’excès de juridisme pour éviter de prendre des mesures fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuénhaël Huet :

L’attentat de Nice, comme ceux du 7 janvier puis du 13 novembre 2015 rendent nécessaire, comme chacun l’a dit au cours de cette soirée, l’union nationale. Mais ils nécessitent aussi une protection – enfin – efficace de la population française contre le risque terroriste. Nous avons, ces derniers mois et même depuis plusieurs années, monsieur le Premier ministre, eu le sentiment que nous avions, et depuis trop long...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

Monsieur le Premier ministre, résumons-nous : attentat de Charlie-Hebdo, attentat du Bataclan et dans tout Paris, voitures lancées contre des foules dans diverses villes de France, décapitation de Saint-Quentin-Fallavier, meurtre islamiste de Magnanville, attentat de Nice, attaque au couteau dans les Alpes, attentat déjoué aux alentours de Perpignan contre un militaire gradé, puis divers événements. Il n’y a que dans notre pays qu’un gouvernement élu peut rester en place après un tel chaos. Monsieur Cazeneuve, je vous le dis : je ne dispute ni de votre patriotisme ni de votre professionnalisme. Vous êtes un Français ayant de vrais désirs de sécurité. Oui mais vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Chers collègues, je voulais tout d’abord apporter tout mon soutien aux familles comme aux amis des victimes de la tragédie de Nice. Je remercie pour leur dévouement les policiers présents – en trop faible nombre – ce jour-là, ainsi que le personnel médical de la ville. Nous étions tous, sans exception, aux côtés du Président de République le 13 novembre lors de l’annonce de l’état d’urgence. Nous avons ensuite été six à nous opposer à sa première prolongation. Dès le mois de janvier, les rapports parlementaires se sont suc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de La Verpillière :

Entre le 7 janvier 2015, jour de l’attaque contre Charlie-Hebdo, et le 14 juillet 2016, jour du massacre de Nice, les terroristes ont tué dans notre pays plus de deux cent trente innocents. S’il me paraît donc évident que l’état d’urgence doit être prolongé, vous jouez – comme toujours – petit bras : votre projet de loi prorogeant l’état d’urgence n’est en effet pas à la hauteur du danger qui menace les Français. En commission des lois, votre majorité a rejeté la plupart des propositions que notre groupe ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaColette Capdevielle :

Je voudrais évoquer ici les conséquences de la prorogation de l’état d’urgence sur les grands événements estivaux de notre pays. Je ne vous cache pas qu’au lendemain de la tragédie de Nice, les élus, les habitants, les commerçants, les représentants associatifs se sont légitimement interrogés sur le maintien notamment des fêtes de Bayonne. En effet, elles occupent le cinquième rang mondial pour leur fréquentation : 1,2 millions de festaïres viennent – souvent de très loin – vivre cinq jours et cinq nuits de fête. Le centre ancien de Bayonne, ville d’art et d’histoire, leur sert d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilbert Collard :

...ait de l’état d’urgence ? Rien. Vous en avez fait comme toujours des confettis de paroles, du parfum de bonne conscience. Vous n’en avez rien fait parce que vous êtes des incapables d’État. Aujourd’hui, vous demandez qu’on vous confie de nouveau un état d’urgence, mais qu’allez-vous en faire ? Vous avez peur de tout, vous avez peur des mots. Si l’état d’urgence avait été appliqué, l’assassin de Nice n’aurait pas été là et, je vous le dis, que cela vous plaise ou non, ces morts vous regardent et vous aurez des comptes à leur rendre, bande d’incapables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Messieurs les ministres, 236 morts, en dix-huit mois, des femmes, des hommes, des enfants, de jeunes enfants. La France n’a jamais connu cela depuis la guerre d’Algérie. La France est visée comme les autres pays occidentaux, mais, ne nous leurrons pas, elle est visée bien plus que nos voisins. Paris et Nice découvrent une situation que l’on croyait réservée à Tel-Aviv et à Beyrouth. Nous sommes en guerre. Si nous ne l’admettons pas, si nous n’en tirons pas les conséquences, nous commettons une erreur historique. La réponse n’est pas dans la routine, elle n’est pas dans le banal. Elle est dans l’exception. L’union, oui, à la condition qu’elle soit le préalable à l’action et non le substitut. Oui, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...ervices de renseignement et à la justice afin qu’ils soient efficaces. Vous avez dit, monsieur Jacob, que les Français étaient en colère. C’est vrai, mais ce que réclament les Niçois et nos compatriotes, ce sont surtout des explications et non l’instauration d’un état policier permanent. Comment est-il possible, par exemple, qu’un camion de dix-huit tonnes ait pu tourner dans le centre-ville de Nice pendant une journée entière sous l’objectif des caméras de la ville ? Comment est-il possible qu’un camion ait pu accéder à un centre-ville interdit et à une zone piétonne interdite ? Alors, oui, ils ont toutes les raisons du monde d’être en colère et je ne pense pas que qui que ce soit ici dans cet hémicycle puisse faire parler les Français en sachant exactement ce que chacun d’entre eux désir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

... ça va mieux », faire cesser l’état d’urgence le 26 juillet, alors même que vous avez dit, monsieur le Premier ministre, qu’un gros attentat avait été déjoué pendant l’Euro ? Aujourd’hui, n’oublions pas non plus les autres pays qui subissent également ces attentats barbares. Nous devons lutter de toutes nos forces, avec les services de l’ordre et les services de santé, qui ont été remarquables, à Nice notamment, et avec les moyens de la démocratie. Il faut aller plus loin. Il faut changer notre politique étrangère et arrêter de nous tromper d’ennemi, comme vous l’avez fait jusqu’à présent. Il faut aussi se réarmer moralement et lutter contre l’idéologie morbide et assassine qui nous attaque et nous attaquera encore, dites-vous. Il faut moins de complaisance à l’égard des États qui la soutienn...