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...ur venir en aide. Nous souhaitons ici leur rendre hommage et insister sur l’impérieuse nécessité, aujourd’hui, de poursuivre cet élan de fraternité. Aujourd’hui, plus que jamais, ne cédons pas aux appels à la haine, à la division, aux amalgames, à la violence. « Vivre dans la haine, c’est vivre au service de son ennemi », écrivait Mario Vargas Llosa. Quelques heures après ce terrible attentat de Nice qui a fait 84 morts, dont 10 enfants, et près de 300 blessés, le Président de la République a annoncé une nouvelle prorogation de l’état d’urgence. Ce régime d’exception, déjà prolongé trois fois, n’a malheureusement rien changé à l’intensité de la menace. Depuis des mois, le pays vit sous état d’urgence. La législation sur le terrorisme et la procédure pénale a été durcie. Des soldats armés de f...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, je tiens à saluer à mon tour la mémoire des victimes de l’attentat de Nice et à adresser mes pensées à celles et ceux qui luttent aujourd’hui pour la vie. Cet attentat nous rappelle, tristement mais malheureusement sans ambiguïté, que nous sommes en guerre. C’est une réalité qui s’impose de nouveau tragiquement à nous. Nous l’oublions mais chaque jour, chaque nuit, au sein de la coalition internationale dans laquelle la France est engagée, nous bombardons les position...
...ion de l’état d’urgence, renforcée par les dispositions contenues dans ce projet de loi – je pense notamment aux relevés des données numériques – s’inscrit dans la mobilisation qui est la nôtre. Nous avons, ensemble, le devoir de faire progresser notre sécurité. Nous devons apprendre de chaque événement et ne pas reprendre sans cesse les mêmes débats, qui sont totalement dépassés. L’assassin de Nice n’était pas fiché S. Pourquoi alors faire sans cesse comme s’il l’avait été, au risque d’être dans le déni de réalité ? Il ne portait pas une ceinture d’explosifs, mais a utilisé un engin comme arme par destination. Nous devons réfléchir en tenant compte de cette réalité et anticiper les nouveaux modes opératoires terroristes. J’en ai longuement discuté avec Jean-Yves Caullet cet après-midi : no...
...es, ce 14 juillet 2016 restera dans l’Histoire de France une date marquée par une tache indélébile, celle du sang de tant d’hommes et de femmes fauchés sur une promenade qui est le symbole international de notre pays. Quatre-vingt-quatre morts, dont dix enfants, plusieurs centaines de blessés, des milliers de personnes traumatisées à jamais s’inscrivent au bilan tragique de cet attentat abject. Nice est touchée au coeur. Elle est plongée dans la peine, dans la douleur et dans le deuil. Mais c’est la France aussi qui est touchée au coeur, et au-delà c’est l’humanité tout entière qui est touchée, attaquée, visée par la barbarie djihadiste. Je n’oublierai jamais ces images, d’une atrocité insoutenable, de la nuit de ce jeudi sinistre. Je n’oublierai jamais le regard de ces trois policiers admi...
Je veux exprimer mon soutien à tous ceux qui ont été mobilisés dans cette épreuve, en particulier au maire de Nice Philippe Pradal et au président de la Métropole Christian Estrosi qui ont fait l’objet d’attaques indignes en ces circonstances.
...ises, décrit le mal qui nous ronge avec des mots justes et souligné légitimement que nous étions en guerre. Oui, vous avez raison, une guerre nous a été déclarée. Mais vous avez été incapable de mettre des actes efficaces en face de ces mots. Aujourd’hui, monsieur le Premier ministre, il n’est que temps de changer de cap. Oui, la colère gronde dans le pays, nous l’avons ressentie ensemble hier à Nice, et cela ne présage rien de bon. Nos concitoyens sont exigeants et lucides. Ils savent que la guerre ne se gagne pas avec les armes de la naïveté. Lorsque l’État se montre incapable de protéger ses citoyens, alors c’est le contrat social qui est rompu. Lorsque le Chef de l’État n’a plus de vision, allant jusqu’à vouloir lever l’état d’urgence et baisser la garde le jour même de la tragédie, alors...
...rd’hui de regarder la réalité en face et de prendre les mesures qui en découlent. Une fois de plus, notre groupe soutiendra avec responsabilité toutes celles qui iront dans ce sens. Une fois de plus, nous prendrons nos responsabilités. Nous serons au rendez-vous de notre devoir envers la nation. Mais ce rendez-vous n’est pas celui du soutien à la politique que vous conduisez. Après l’attentat de Nice, nous vous enjoignons très clairement d’écouter nos propositions, celles de l’opposition républicaine...
Monsieur le Premier ministre, un nouvel attentat, qui a fait quatre-vingt-quatre morts et des dizaines de blessés à Nice jeudi dernier, vous conduit aujourd’hui à demander au Parlement une quatrième prolongation de l’état d’urgence, que vous aviez décrété légitimement et utilement après les attentats de novembre 2015. Je veux dire ici que l’ensemble des députés UDI partage l’émotion, la douleur et la colère des Français face à ce nouveau drame terrible que nous venons de vivre. Je veux aussi rappeler que, depuis l...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, au nom de mon groupe, je m’incline avec émotion, avec respect devant la mémoire des 84 victimes du terrorisme tuées à Nice jeudi dernier. Je veux dire ici notre compassion, notre solidarité à leurs proches et à leurs familles ainsi frappées par la tragédie. Après Charlie Hebdo et l’Hypercacher, après le Bataclan, une nouvelle tuerie de masse atteint la France. Une fois encore, une fois de plus, le terrorisme a choisi de viser notre pays. Le tueur a voulu agir le 14 juillet, le jour où la France célèbre la liberté, l...
Oui, monsieur le Premier ministre, et c’est une vraie différence entre nous, nous assumons le fait de dire qu’il faut une loi d’exception pour combattre les terroristes, alors que vous avez des pudeurs pour parler de guerre. Monsieur le Premier ministre, vous avez, je l’espère, mesuré hier, à Nice, la colère des Français, car elle était tournée contre vous.
... l’on parle, honte aux pays où l’on se tait ! » Nous sommes les représentants du peuple, alors cessons de nous taire, de jouer la comédie. Combien d’attaques armées, de meurtres barbares, d’attentats ignobles faudra-t-il subir dans notre pays pour que votre gouvernement se donne enfin les moyens de vraiment protéger les Français ? Des frères Kouachi à Amedy Coulibaly en passant par le kamikaze de Nice et les monstres du Bataclan, tous les terroristes – je dis bien tous – qui ont fait couler le sang sur notre sol auraient dû, dans un pays normal, au moment de leurs crimes, soit être sous les barreaux, soit avoir été expulsés du territoire national. Si l’on suit leur parcours, et je vous invite à aller y regarder de plus près, chers collègues, on comprend qu’ils sont passés entre les mailles du...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, l’attentat perpétré à Nice est d’abord un drame humain qui doit appeler tous les responsables politiques à la décence, à la lucidité et au sang-froid. Nous avons déjà exprimé nos condoléances aux familles et aux proches des victimes. Nous le refaisons ce soir, comme nous exprimons à nouveau notre gratitude aux forces de sécurité et de secours qui nous protègent et sauvent des vies quotidiennement, dans l’anonymat, sans ta...
...ravail d’adaptation devra se poursuivre. L’évolution et l’ampleur de la menace terroriste justifient d’adapter régulièrement nos moyens législatifs, réglementaires, humains, matériels et budgétaires de lutte contre le terrorisme. On pourra d’ailleurs pour cela utiliser les travaux de la commission d’enquête de notre assemblée conduite par Georges Fenech et Sébastien Pietrasanta. Le 14 juillet, à Nice, comme partout en France, les Français étaient rassemblés pour notre fête nationale. Les terroristes, leurs commanditaires ou ceux dont ils se réclament ont entre autres buts de morceler la société française, de détruire ce qui fait notre force, notre unité et notre cohésion nationales. Nous défendons notre mode de vie libre et notre société ouverte et tolérante, qui sont attaqués. Préservons aus...
... le Premier ministre, la France, notre patrie, est l’ennemi public du terrorisme islamiste. Cette menace, quel que soit son nom – Daech, Al-Qaïda ou d’autres encore – n’a jamais été aussi importante. Notre pays, depuis 2012, a été touché dans sa chair par les terribles actes terroristes de Toulouse, Montauban, Paris, Saint-Denis, Montrouge, de la Porte de Vincennes, de Magnanville et récemment de Nice. Cette menace inédite et ces terribles attentats nous obligent, quelles que soient nos appartenances politiques. Ils nous obligent à la dignité, à la cohésion et à la nécessité absolue de l’unité nationale. L’unité nationale, mes chers collègues, n’est pas un gros mot. C’est une nécessité. Alors que Daech cherche à ébranler notre démocratie et que la population est sous le choc, il est du devoir...
Ces quarante propositions doivent être étudiées mais ayons l’honnêteté de dire ici, à cette tribune, qu’aucune n’aurait empêché l’attentat de Nice. Dès à présent, le ministre de l’intérieur et le ministre de la justice, qui nous ont reçus, ont manifesté un véritable intérêt pour de nombreuses mesures. Tel est l’état d’esprit dans lequel nous devons travailler, et non pas de façon caricaturale !
...erte, de réaliser des perquisitions informatiques en élargira le champ et garantira une efficacité accrue. Mais soyons clairs avec les Français : l’état d’urgence n’est pas la recette magique en matière de terrorisme, tout simplement parce qu’il n’y en a pas ! L’état d’urgence a aussi une valeur symbolique : qui aurait compris que la France en sorte le 26 juillet, douze jours après l’attentat de Nice ? Il est nécessaire de proroger l’état d’urgence jusqu’aux élections présidentielles car notre classe politique ne parvient pas à s’exprimer sur ce sujet de manière dépassionnée. Il faudra sans nul doute, après ces échéances et en fonction des circonstances, trouver un véritable consensus sur la sortie de l’état d’urgence. Depuis 1995, nous n’avons jamais baissé d’un cran le plan Vigipirate car l...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, une nouvelle fois notre pays fait face à l’horreur du terrorisme djihadiste, qui a fait couler le sang en France, à Nice, le jour de notre fête nationale. Nous sommes tous endeuillés. Tandis que s’achève à peine le deuil national de trois jours proclamé par le Président de la République et que les familles n’ont pas encore enterré leurs morts, j’exprime ici, avec vous tous, toute notre solidarité, j’adresse toutes nos pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. Nous sommes réunis aujourd’hui pour ex...
« Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant », s’indignait déjà Camus en 1955. Le Parisien que je suis exprime la solidarité d’une capitale doublement atteinte avec cette autre capitale touristique qu’est Nice. La réponse appropriée face à ces lâches attaques d’une ampleur inégalée tient dans la mobilisation totale non seulement d’un État à l’autorité aujourd’hui hélas affaiblie, mais aussi de toute la société dont il faut garantir la cohésion et l’attachement aux valeurs de la République, car nous sommes bien en état de guerre. Par esprit de responsabilité, nous avons voté toutes vos lois antiterror...
...d’urgence est une réponse puissante de l’État, mais elle ne peut pas être la seule. L’état d’urgence et les mesures qui y sont associées sont un outil de lutte contre les brigades terroristes que Daech nous envoie ou qu’il active directement sur place, en Europe. D’ailleurs, depuis un an, de nombreuses velléités terroristes ont été annihilées grâce au travail de l’État et de ses services. Mais à Nice, nous avons eu manifestement à faire à un individu qui a agi seul. L’enquête nous dira, dans cette tuerie, la part de l’idéologie et la part de la folie. Pour ce que nous en savons aujourd’hui, posons-nous la question de ce que nous aurions pu faire pour éviter ce carnage. J’ai entendu, comme vous, toutes sortes de remarques. À la mairie de Bordeaux, on nous a indiqué que si nous avions écouté u...
On nous dit, à la mairie de Nice qu’il fallait fermer, ou ne pas ouvrir, une mosquée – M. Rudy Salles le répétait encore à l’instant ; mais cet individu n’a jamais mis les pieds dans une mosquée ! On nous dit qu’il fallait plus de policiers ce soir-là sur la promenade des Anglais, mais quelques policiers supplémentaires auraient-ils été efficaces en l’absence des plots de béton ? N’est-ce pas oublier que ce sont bien les policie...