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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, à Nice, jeudi dernier, la France a été une nouvelle fois lâchement attaquée. C’est un 14 juillet, ce jour sacré où la France se rassemble, qu’un barbare a choisi pour anéantir les vies si précieuses d’innocents. Nous avons vu croître le débat de savoir si cet assassin était un illuminé. Au-delà de son indécence quand on songe aux vies enlevées, ce débat n’a aucun sens à nos yeux. II n’a aucun sens car ...
Cette rage, dont vous avez mesuré la force à Nice, monsieur le Premier ministre, monte partout dans le pays. Notre devoir, aujourd’hui, collectivement, c’est de répondre aux attentes de nos compatriotes. Quels crimes avaient donc commis tous ces innocents ? Celui d’être Français, celui d’être en France, celui d’être fidèles aux valeurs de la République, celui de vouloir, tout simplement, partager le bonheur d’un moment de communion nationale. La...
...ins a fait preuve de responsabilité et a voté tous les textes utiles à la lutte contre le terrorisme. Ce soir, nous continuons à faire preuve de la même responsabilité : nous voterons, ce n’est pas un mystère, la prolongation de l’état d’urgence parce que c’est un outil nécessaire, mais un outil parmi d’autres seulement. Alors oui, après le Bataclan, après Charlie Hebdo, après Magnanville, après Nice, les Français ont compris, monsieur le Premier ministre, qu’il fallait des mesures plus fortes, des mesures d’exception – osons le mot – pour préserver leur sécurité.
Monsieur le Premier ministre, je veux revenir sur des propos que vous avez tenus au sujet de Nice. Je tiens à vous dire combien j’ai été choqué. En effet, les chiffres que vous avez donnés relativement aux effectifs de police présents sur la promenade des Anglais le 14 juillet, pendant le feu d’artifice, ne sont pas exacts, et vous le savez.
En tout cas, le dispositif de sécurité n’avait rien à voir avec celui qui fut mis en place pendant le carnaval de Nice en février dernier, ou encore pendant l’Euro de football.
Enfin, vous avez annoncé la fermeture d’un certain nombre de mosquées salafistes. Le président de la métropole et le maire de Nice vous ont demandé la fermeture d’un lieu de culte au financement douteux et aux objectifs inquiétants. Le préfet des Alpes-Maritimes a combattu la position de la ville de Nice pour permettre l’ouverture de ce lieu de culte : voilà la vérité.