Interventions sur "policier"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Aujourd’hui plus que jamais, les attaques incessantes et préméditées contre les policiers constituent une réalité. Je voudrais d’ailleurs, monsieur le ministre, que nous cessions de parler de casseurs. Certes, il y a des casseurs dans certaines manifestations, dans différentes villes ; à toutes les époques, l’on rencontre des gens qui profitent des manifestations pour aller casser des vitrines, voire piller des magasins. C’est un phénomène bien connu. Mais il existe également des mil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...Ce qu’ils cherchent, c’est l’affrontement et la réponse policière forte. Vous l’avez dit, monsieur le ministre, c’est le cas pour ce qui s’est passé hier à Paris, mais également pour ce qui s’est passé à Nantes la semaine dernière. Ces actes peuvent être qualifiés, d’un point de vue judiciaire – il ne s’agit pas d’un propos politique ! –, de tentatives de meurtre, de tentatives d’homicide sur des policiers parce qu’ils sont policiers. C’est le déni de l’humanité la plus élémentaire que de commettre des actes de cette nature et de cette exceptionnelle gravité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Chacun devrait faire preuve d’un esprit de responsabilité. Les policiers le font : on a vu ce fonctionnaire de police, hier, se protéger avec un calme impressionnant de la violence dont il a fait l’objet. Le Gouvernement le fait. Les uns et les autres devraient s’interroger sur leurs responsabilités lorsqu’ils multiplient les manifestations, y compris quand, comme aujourd’hui, on n’en voit plus tellement l’objet ou l’intérêt. Ceux qui placardent des affiches qui entr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ditions de travail. Bien évidemment ces difficultés indéniables ne doivent en aucun cas justifier les violences policières constatées sur nos concitoyens qui manifestent pacifiquement. Je pense que tout le monde en convient ici. De même, c’est avec la plus grande fermeté et sans ambiguïté que nous condamnons les violences des casseurs, quelles que soient leurs motivations. Ces violences, dont les policiers sont la première cible, jettent le discrédit sur l’ensemble de la mobilisation contre la loi travail. Je pense notamment à la terrible agression, hier, de deux policiers dans leur voiture. S’agissant plus particulièrement des manifestations syndicales, monsieur le ministre, et quelles que soient les difficultés, l’État doit prendre toutes ses responsabilités, sans être tenté de les déléguer aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...ernés sont autant de cibles potentielles : il nous revient de tout faire pour les protéger. Nous approuvons donc cette troisième – et a priori ultime – prorogation de l’état d’urgence. Monsieur le ministre, mes chers collègues, vous me permettrez de témoigner, dans le contexte actuel, toute ma gratitude et toute ma reconnaissance aux forces de l’ordre. J’étais présent hier à la manifestation des policiers, pour leur apporter tout mon soutien : je l’assume et je le revendique. La police, la gendarmerie, ne sont le monopole de personne ; au contraire, elles appartiennent à chacune et à chacun d’entre nous. Elles sont les garantes de notre liberté, car la sécurité est la première de nos libertés. Elles nous protègent chaque jour ; elles protègent la République ; elles protègent nos principes démocra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Nous n’oublions pas le courage, l’héroïsme, le professionnalisme de ces hommes et de ces femmes. Je suis né en politique après le drame de Malik Oussekine ; je dénonce donc toujours les violences policières qui peuvent se produire – vous avez toujours été intraitable, monsieur le ministre, avec les bavures policières. Mais je dénonce avec la même force les violences faites aux policiers. Je respecte totalement les manifestants qui défilent pacifiquement, donc légitimement. Mais je veux m’adresser aux quelques abrutis haineux qui agressent, qui attaquent la police, qui parfois même attentent à la vie des policiers ou des gendarmes ; je veux parler à ces incultes, à ces décérébrés qui osent crier « CRS, SS ! » et d’autres slogans stupides. Je ne leur souhaite qu’une chose : de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

…à un moment où leur vie ne dépendra que de l’intervention de policiers ou de gendarmes. Demandez aux rescapés du Bataclan s’ils détestent les flics ! Demandez-leur ! Monsieur le ministre, mes chers collègues, à l’occasion de ce débat, je me permets de dire, ici : oui, j’aime les flics. Nous les soutenons, nous leur témoignons notre reconnaissance, et nous serons toujours à leurs côtés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Monsieur le président, monsieur le ministre de l’intérieur, monsieur le président de la commission des lois, mes chers collègues, il y a quelques jours, la ville de Rennes a connu des scènes de guérilla urbaine. Hier, en plein coeur de Paris, une voiture de la police nationale a été incendiée ; des policiers ont échappé de justesse à la mort. Chaque jour, chaque nuit, des individus organisés, déterminés, et entraînés défient les forces de l’ordre et ceux qui les commandent – le préfet, le ministre de l’intérieur, le Premier ministre et jusqu’au Président de la République lui-même. Jusqu’à quand ? Il est temps de remettre l’État à l’endroit ! Vous nous demandez ce matin, monsieur le ministre, d’auto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Goasdoue :

...lois, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, permettez-moi à mon tour de saluer, au nom du groupe socialiste, républicain et citoyen, le professionnalisme, le sang-froid et le courage des forces placées sous l’autorité du ministère de l’intérieur. Je ne reviendrai pas sur les images que nous avons malheureusement pu voir hier soir les uns et les autres, car tout a été dit : le courage de ce policier visiblement formé, qui, bien que menacé de mort, garde son calme et ne touche même pas à son arme, se contentant de repousser l’agresseur pour ensuite regagner ses rangs, sachant que les personnes concernées seront poursuivies et que la justice passera, est remarquable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSergio Coronado :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, chers collègues, je voudrais tout d’abord condamner à cette tribune les violences dont les policiers ont été victimes. Nous en avons tous vu des images, qui sont d’une très grande brutalité. Je sais par ailleurs que les violences qui ont été commises à l’encontre des manifestants seront sanctionnées. Vous en avez pris l’engagement, monsieur le ministre. L’état d’urgence dont le Gouvernement demande une nouvelle prorogation aujourd’hui a été instauré le 14 novembre, à la suite des attentats meu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...ous vous le disons solennellement, monsieur le ministre : c’est une erreur, une nouvelle erreur, d’autant que vous n’avez pas utilisé l’un des principaux outils juridiques que vous offrait l’état d’urgence, l’interdiction de manifester. C’eût pourtant été utile, pertinent, et même indispensable, dans le contexte que vous avez rappelé, face à la menace, aux violences terrifiantes que subissent nos policiers. Oui, certaines manifestations auraient dû être interdites ; oui, vous auriez dû utiliser cette arme que vous offrait l’état d’urgence. Nous sommes aujourd’hui dans une situation de menace maximale. Je veux citer les propos de M. Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure – auquel je veux rendre hommage, ainsi qu’à tous ceux qui, au sein des services de renseig...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...r les perquisitions et à avoir un état d’urgence qui dure. Vous l’avez dit, et le Premier ministre l’a dit lui aussi : il faudra garder les outils de protection tant que la menace sera maximale. Je regrette que vous prévoyiez la sortie de l’état d’urgence. Je voudrais, pour terminer, souligner le contexte tragique que connaît notre pays. Vous avez évoqué tout à l’heure, avec des mots justes, les policiers. Je tiens ici à leur témoigner, au nom des Républicains, notre considération, notre reconnaissance infinie, notre respect. Monsieur le ministre, nous devons protéger ceux qui nous protègent. Les images, qui ont défilé hier sur tous les écrans de télévision, de l’attaque, du traquenard dans lequel sont tombés des policiers sont terrifiantes. Il s’agit d’une tentative d’assassinat – les mots ont u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...es questions ! Nous ne créons pas de fausses polémiques, contrairement à d’autres. Je n’aurai pas la cruauté de rappeler le tweet rédigé par un membre éminent de votre gouvernement au moment de l’assaut contre Mohammed Merah ; je n’aurai pas la cruauté de rappeler les propos de François Hollande contre le ministre de l’intérieur de l’époque au moment des émeutes urbaines. Nous sommes derrière les policiers ; nous ne les mettons pas en cause. Ce sont eux qui ont évoqué, par la voix de leurs syndicats, des consignes tardives. Alors, n’inversez pas les responsabilités ; n’inversez pas les rôles !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Nous voterons aussi celui renforçant la lutte contre le crime organisé. Mais ne mettez pas en cause l’opposition, car l’opposition est responsable et elle est dans son rôle quand elle vous demande des comptes et qu’elle réclame des actes afin de protéger les policiers qui protègent notre société !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

On est arrivé à un niveau de violence contre les policiers inacceptable, et nous le déplorons. Je dénonce ces attaques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Bien sûr, nous sommes aux côtés des policiers. Nous allons voter ce texte, mais franchement, monsieur le ministre, j’ai du mal à comprendre la cohérence de votre politique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, centres-villes livrés à des émeutiers, saccage des commerces, des biens publics et des moyens de transport, agressions à l’encontre de militaires et de membres des forces de l’ordre – pas moins de 360 policiers blessés, dont certains gravement, depuis fin mars – : le moins que l’on puisse dire, monsieur le ministre, c’est que la dure réalité tranche avec votre discours de satisfaction quant aux résultats et à l’efficacité de l’état d’urgence. Les manifestations et occupations de places perdurent, les violences s’exacerbent, alors même que l’état d’urgence permet l’interdiction de manifester sur la voi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

...t les Français d’une éventuelle attaque terroriste. Invoquer sa reconduction eu égard aux événements sportifs à venir est un alibi bien chancelant, révélateur de l’incapacité du Gouvernement à prendre des mesures ambitieuses dans la pérennité. Le paradoxe veut même que nous ayons moins de forces de police cette année pour encadrer les zones de regroupement des supporters ! La réalité est que nos policiers, nos militaires, sont déjà mobilisés par un plan Vigipirate devenu permanent, qui les use physiquement et psychologiquement. Commençons donc par les réarmer juridiquement : je pense notamment à la présomption de légitime défense pour les policiers, à la réécriture de la légitime défense pour une application plus réaliste et moins restrictive, à l’augmentation des heures de formation au maniemen...