Interventions sur "policier"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

Nous avons cette discussion sur l’état d’urgence dans un contexte très particulier, après la multiplication d’actes de violence ces derniers jours et alors que les images de ce véhicule de police incendié et le sort de deux policiers qui ont été agressés hier ont frappé les esprits et indigné l’immense majorité des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...es collègues, notamment à ceux qui siègent sur les bancs de la droite, que M. Michel Debré, dans son avant-projet de Constitution, avait dit à peu près ceci : le peuple français déclare que le fait de priver un individu de sa liberté dépend de la décision du juge compétent, qui est le juge judiciaire. Or, vous faites reculer la place du juge judiciaire derrière celle du procureur, du préfet et du policier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Il faut garder son calme, dans ce contexte. Ce n’est pas l’opposition qui a mis hier dans la rue, pour la deuxième fois en six mois, tous les syndicats de police de France, quel que soit leur rattachement idéologique, lequel est d’ailleurs souvent artificiel. C’est la troisième fois depuis 2001 que les policiers manifestent. Ils l’ont fait en 2001 contre votre loi, madame Guigou. Ils l’ont fait en novembre dernier, après une attaque dont l’un de leurs collègues avait été victime. Ils l’ont fait hier massivement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Permettez-moi de vous citer trois déclarations de syndicalistes, monsieur le ministre ; ce ne sont pas celles d’élus de l’opposition. Un policier affirmait le 18 mai dernier sur France Info : « Lorsque vous voyez des casseurs détruire les vitrines, saccager des panneaux publicitaires […] pour attaquer les forces de l’ordre et que des policiers mobilisés sont en face d’eux et qu’ils doivent attendre une heure en face d’eux pour intervenir […] on se demande bien pourquoi. » Selon Jean-Claude Delage, le patron du premier syndicat de police de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

...is directement, et ne pas céder à une sorte de démagogie ambiante selon laquelle on a le droit de manifester. Non ! À un moment donné, en état d’urgence, lorsque la menace est à nos portes et peut frapper à tout moment, on doit interdire certaines manifestations, car il ne s’agit pas véritablement d’un droit qui doit primer sur la sécurité des Français ni surtout sur ce à quoi sont confrontés les policiers, qui est inacceptable. Voilà pourquoi nous, députés du groupe des Républicains, voterons bien sûr la prorogation de l’état d’urgence. Nous regrettons simplement qu’elle soit limitée à deux mois. Je crains fort, compte tenu de ce que vous savez et que nous savons, que la menace frappe encore dans deux mois, malheureusement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Bien que notre argumentation ait été très claire, vous nous avez invectivés. Ce n’est pas très digne. Mais venons-en au fond. Vous agissez, argumentez-vous, en faveur des policiers ; mais la vraie question, celle que vous devriez vous poser, est la suivante : pourquoi, malgré tout ce que vous dites, hier, ces mêmes policiers ont-ils décidé de manifester ? Sans doute manifestaient-ils contre l’opposition !… À vous entendre, c’est en tout cas ce que l’on pourrait croire… Mais la réalité, que vous refusez d’avouer, est qu’ils manifestaient contre votre politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Nos concitoyens ne comprennent plus du tout de voir des policiers attaqués dans les rues de Paris alors même que l’état d’urgence a été décrété.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

…« ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent ». Vous avez interdit, nous expliquez-vous, un certain nombre de manifestations. J’entends bien, c’est probablement vrai ; mais pourquoi, alors, permettre ces regroupements ? Hier, des attroupements interdits ont eu lieu aux abords de la manifestation de soutien aux policiers, à laquelle nous participions avec un certain nombre d’élus ; mais, visiblement, aucun ordre n’avait été donné pour interpeller et embarquer immédiatement les individus concernés. Lors de la « Manif pour tous » ou la manifestation des « Veilleurs », je m’en souviens pour y avoir participé aussi, des arrestations préventives avaient eu lieu par centaines, croyez-moi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

Cela avait été particulièrement efficace : on peut y voir des motifs politiciens, mais je ne vous prêterai pas de telles intentions. Nous nous permettons donc de vous interpeller forts d’un certain nombre de témoignages de policiers et de gendarmes, qui nous expliquent qu’ils n’ont pas reçu d’ordre précis, voire qu’ils ont reçu l’ordre de ne pas intervenir, alors qu’ils assistent à des cassages et à des dégradations. Bref, monsieur le ministre, permettez-nous d’exiger de votre part un peu de respect et de calme : n’imitez pas votre Premier ministre, dont la main tremble.