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... le contrôle de Mme Massat, je rappelle que nous avons auditionné le président du l’Observatoire de la formation des prix et des marges. Dans un des tableaux qui nous ont été présentés, nous avons vu très clairement que le premier échelon, celui de la production agricole, servait parfois, malheureusement, de variable d’ajustement dans les négociations très difficiles entre la transformation et la distribution. D’autre part, j’ai eu récemment quelques contacts avec des représentants de la distribution, qui se disaient ouverts à l’idée d’isoler l’amont. Ce dispositif devrait y contribuer et permettre de garantir une juste rémunération aux agriculteurs.
... cours. Cela s’est ajouté aux drames liés à la production laitière et à ceux que connaissent nos éleveurs aujourd’hui. Nous sommes dans une sorte de no man’s land, les contrats laitiers n’ayant pas fait florès. Nous comptons aujourd’hui 55 organisations de producteurs représentant moins de 25 % de la production laitière face à une poignée d’acheteurs dans le domaine de la transformation et de la distribution. Cet émiettement, cette faiblesse de l’organisation des producteurs doit être absolument corrigée. En liaison avec le Gouvernement, nous proposons donc un amendement important visant à renforcer le pouvoir des organisations de producteurs – OP –, à faire en sorte que, demain, sur nos grands bassins laitiers, nous comptions entre cinq et dix OP ou associations d’OP dont les pouvoirs seront étendu...
Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, même si je comprends la logique de cet amendement, et si je la partage, à titre personnel, au même titre que mes collègues de l’UDI, il aurait fallu, pour qu’il prenne tout son sens, adopter les amendements précédents. Nous aurions ainsi pu mettre en place un réel système de négociation entre les producteurs et les transformateurs, d’une part, et la distribution d’autre part. Sans cela, quel pouvoir auront les organisations de producteurs ? Nous sommes en train de créer une coquille vide.