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Il s’agit d’une proposition d’expérimentation me semble-t-il très intéressante dont l’objet est double : repérer le plus tôt possible le malaise, la souffrance psychique d’un enfant ou d’un jeune ; conforter par une étude la possibilité de prendre en charge les consultations de psychologues cliniciens. Par cet amendement, je propose que le nombre de patients de la cohorte – comme on dit – soit étendu à 2 000 et que, parallèlement, la participation à cette étude soit élargie à partir de six ans. L’augmentation de la cohorte permettra ainsi d’étudier par groupes les différents types d’âge et de vérifier si le bénéfice y est différent. À proprement parler, cet amendement propose l’ex...
Je suis prêt à le retirer, madame la ministre, si vous précisez que dans l’équipe qui travaille à dépister la souffrance psychique des jeunes, les psychologues sont bien cliniciens. Vous connaissez la dérive qui existe dans ce domaine : il me semble que l’on ne peut pas mentionner simplement des « psychologues » mais qu’il faut toujours préciser qu’il s’agit de « psychologues cliniciens », professionnels titulaires d’un diplôme bac + 5. Il me paraît donc indispensable de rectifier ce point. Dès lors, je retirerai cet amendement.
Le texte précise bien qu’il s’agit de psychologues cliniciens libéraux.
Parmi les professionnels qui peuvent identifier la souffrance psychique chez un jeune, je souhaite que l’on ajoute les psychologues hospitaliers…
…car dans les centres médico-psychologiques, les CMP, ce sont souvent eux qui reçoivent en première intention et, à ce stade, il me semble qu’ils ont la compétence nécessaire pour intervenir parfaitement. Je précise pour M. Accoyer qu’il s’agit bien évidemment de psychologues cliniciens puisqu’ils sont seuls à intervenir dans les CMP. Je précise également que tous les psychologues ont bac + 5.
Nous ne mettons absolument pas en cause la qualité des psychologues hospitaliers et moi moins que quiconque mais nous voulons précisément savoir si l’intervention des psychologues cliniciens et libéraux à la fois a les mêmes résultats et si – ils l’attendent vivement – nous pouvons envisager une prise en charge de leurs interventions par la Sécurité sociale.
Je crois que l’on ne se comprend pas. Je propose d’ajouter à l’alinéa 1, au stade du diagnostic de la souffrance psychique, une intervention du psychologue hospitalier puisque, par définition, un moment d’identification est nécessaire.
Lui, à l’instar d’un médecin scolaire, d’un médecin pédiatre ou d’un médecin psychiatre pourra adresser le patient à un psychologue libéral. À ce stade-là, il ne s’agit bien évidemment pas d’administrer un traitement mais d’identifier une souffrance afin de permettre une bonne articulation entre les secteurs public et privé, entre ceux qui diagnostiquent et identifient les problèmes et ceux qui les traitent.
Je ne partage pas cet avis. L’article dispose qu’il s’agit d’évaluer une souffrance psychique. Il me semble, tout de même, qu’un psychologue clinicien peut le faire ! Par ailleurs, j’ai conduit une mission sur l’avenir de la psychiatrie où l’on m’a indiqué que des psychiatres qui exerçaient cette seule fonction rencontraient à un moment des difficultés à poser un diagnostic somatique et qu’ils n’étaient pas les mieux à même pour prendre en considération cette dimension-là des problèmes de leurs patients – à tel point que dans certain...
Ce dernier peut également intervenir mais le praticien ne doit pas être nécessairement un médecin. Il faut tout de même donner de la souplesse au système et regarder comment les choses se passent dans un CMP où c’est très rarement le médecin – et encore moins le médecin psychiatre – qui reçoit en première intention, mais le psychologue voire l’infirmier. Tels sont les éléments. Il s’agit simplement de donner de la souplesse au système et, encore une fois, je rappelle que nous parlons de souffrances psychiques. Je voudrais bien que l’on m’explique pourquoi un psychologue ne serait pas à même de la diagnostiquer !
... enfant est amené par ses parents chez son médecin qui, « somaticien » de formation, sait néanmoins par définition et par expérience déceler que ce gaminou ne va pas bien. S’il décèle des signes inquiétants – autisme, maladie grave – il n’est pas question de participer à l’expérimentation, mais s’il considère que ce malaise est peut-être passager, qu’il n’est pas grave, une prise en charge par un psychologue clinicien à travers un certain nombre de consultations forfaitaires est possible. A l’issue des consultations, il revoit le patient et, dans bien des cas – puisqu’il s’agit a priori de maladies ou d’affections qui ne sont pas lourdes – il constate que l’enfant va mieux – je m’en réjouis pour lui
J’avais compris que, par exemple, un jeune dont la souffrance psychique serait décelée par un enseignant pouvait être directement envoyé vers un CMP. Aujourd’hui, vous l’avez dit, ces structures sont engorgées. Il y a parfois des délais d’attente très longs, si bien que les personnes vont voir des psychologues cliniciens libéraux, dont les consultations ne sont pas prises en charge. Si je vous ai bien comprise, madame la ministre, vous nous dîtes qu’il faudra quand même passer par la case « médecin » pour être envoyé, soit en CMP, s’il y a de la place, soit vers un psychologue clinicien libéral, dont la consultation sera prise en charge. Est-ce bien ce que vous proposez ?
Cet amendement a été voté par la commission, à ma grande contrariété, puisqu’il modifie le déroulé que j’ai exposé précédemment, en ajoutant le terme « psychothérapeute », qui est un grand sac dans lequel on peut mettre à la fois le psychiatre, le psychologue clinicien, le psychologue hospitalier et le psychomotricien. Contrairement aux auteurs de l’amendement, j’estime qu’il n’est pas besoin, au stade de l’évaluation, d’un psychothérapeute. Le médecin qui a été vu initialement peut parfaitement statuer.
Cet amendement a pour objet de préciser la typologie des professionnels impliqués dans l’expérimentation. L’expérimentation a vocation à associer uniquement les psychologues libéraux, cet adjectif permettant de cibler la catégorie de psychologues ayant une activité clinique en ville. L’expérimentation n’intègre pas les psychiatres, au double motif que leurs actes sont déjà remboursés par l’assurance maladie, et que leurs patients présentent a priori des situations cliniques complexes ou sévères non incluses dans le dispositif. Je suis favorable à cet amendement de ...
L’amendement no 151 rectifié substitue au terme « psychothérapeute » les mots : « psychologues libéraux ». Je veux insister sur la nécessité de bannir le terme « psychothérapeute », qui donne lieu à des abus considérables.
Nous avons mené une action, douze ans durant, pour venir à bout des nuisances de ces psychothérapeutes autoproclamés. Malgré cela, ils sont revenus et continuent de se comporter en prédateurs, en figurant dans les pages jaunes de l’annuaire, sous la catégorie « Psychothérapie, exercice hors cadre réglementaire ». Il importe donc d’être extrêmement précis et de parler de « psychologue clinicien », le mot « psychothérapeute », quoiqu’il soit désormais réglementé, étant encore utilisé de manière abusive.
Je pensais que cet amendement était tombé : cela devient une obsession… Je préfère, là encore, la mention « psychologues libéraux » à la mention : « professionnels inscrits au registre national des psychothérapeutes », pour les raisons qui viennent d’être exposées par M. Bernard Accoyer. L’expérimentation vise bien les psychologues libéraux, pas les psychothérapeutes, dont la définition est trop vague.