Interventions sur "médecin"

47 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires sociales :

..., que dans des territoires réputés sous-denses, tous les efforts soient mis en oeuvre – le plus souvent, du reste, avec l’argent du contribuable local, car on crée des maisons de santé où les élus locaux se démènent pour attirer des professions médicales. Je regrette beaucoup que cette discussion très importante risque de se borner à une opposition entre les défenseurs de la liberté d’exercice du médecin libéral – que personne ne conteste sur le fond – et la nécessité absolue, pour les pouvoirs publics et la représentation nationale, de trouver une solution viable permettant que les équipements que nous mettons en place soient occupés par des professionnels qui puissent exercer en particulier la médecine générale, premier maillon de sécurité sanitaire absolument indispensable sur les territoires....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSuzanne Tallard :

Un amendement no 154 cosigné par près de soixante-dix députés, 10 000 médecins de moins en dix ans : ces deux chiffres montrent l’ampleur du phénomène et la gravité de la situation. Quand on évoque les déserts médicaux, on pense aux territoires ruraux peu denses ou éloignés des grands axes ou des métropoles. On pense aussi aux quartiers périurbains. Je souhaite cependant appeler votre attention sur une situation qui explose dans ma circonscription. À Rochefort, principale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

Le phénomène auquel nous sommes confrontés n’est que la conséquence de la désertification rurale et de la diminution du nombre de médecins formés sous l’effet d’un numerus clausus évidemment beaucoup trop contraint. Madame la ministre, je souscris bien évidemment à votre analyse : la méthode contraignante du conventionnement sélectif dissuade les vocations médicales et les décisions d’installation dans les zones sous-dotées. C’est donc une méthode contre-productive, qui donnerait évidemment lieu à des dérives à caractère commercial...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...Je rappelle également que, dans les années 1995 à 2000, le numerus clausus se situait à 3 000 ou 3 500. Quinze ou vingt ans plus tard, ce sont ces étudiants qui s’installent aujourd’hui, vers l’âge de 35 à 40 ans, qui correspondent à ce faible numerus clausus. Ce n’est qu’en 2004 qu’il a atteint 8 000 à 8 500 : ce n’est donc, comme le relève la Cour des comptes, qu’en 2020 qu’on verra arriver ces médecins. Sur ces 8 000, 4 000 pratiquent la médecine libérale, dont 2 000 exercent des spécialités et 2 000 exerceront peut-être la médecine générale. 8 % seulement s’installent, soit moins de 200 par an, ce qui représente, divisé par 100 départements, moins de deux médecins par département et par an. Voilà la faiblesse. Ces médecins sont, en outre, pour 60 % des femmes : c’est bien pour elles, mais ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...n effet de regarder l’atlas de la démographie médicale : nous sommes sur une pyramide que vous n’inverserez pas avant au minimum 2025. C’est une réalité objective dans à peu près toutes les régions françaises. J’ai cité l’exemple de la région parisienne, dont on pense qu’elle est sur-dotée : 19 000 généralistes en 2007, un peu plus de 15 000 en 2016 et 12 400 en 2025. Cette réalité concernant les médecins généralistes touche toutes les villes, toutes les campagnes, toutes les banlieues. Pour les spécialistes, il existe des niches dans les métropoles, et notamment à Paris. Ainsi, il y a 250 gynécologues-obstétriciens à Paris, et c’est là que vous ferez du conventionnement sélectif ! Vous n’aurez aucune chance d’obtenir un généraliste supplémentaire ou un gynécologue-obstétricien supplémentaire da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...cepter les propos de la ministre. De nombreuses mesures ont été prises avant cette législature ; d’autres seront adoptées demain. Vous êtes sur le temps long : même si nous essayons de lutter avec toutes les armes possibles, cet amendement est inopérant – je vous le dis en toute tranquillité et en toute honnêteté. Maintenez-le si cela vous fait plaisir, mais vous n’avez aucune chance d’obtenir un médecin supplémentaire dans vos villes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

Chacun ici est bien conscient du défi posé depuis plusieurs années par l’inégalité de la répartition des médecins dans notre territoire. Celle-ci provoque l’inquiétude des patients dans les territoires ruraux, des patients vieillissants comme des élus locaux qui voient partir leurs médecins. Dans le débat de ce soir, et même s’il est tard, nous constatons que les avis divergent au sein de chaque groupe. Le défi a été relevé, depuis des années, et particulièrement par ce gouvernement ; de nombreuses mesures...