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...es freins à la mobilité géographique se combinent pour barrer l'accès à l'emploi. Nous sommes nombreux, en qualité d'élus locaux, à nous battre contre ces handicaps à la reprise d'un emploi en développant des actions dans le cadre des maisons de l'emploi, des missions locales et des plans locaux pour l'insertion et l'emploi, les PLIE. Forts de cette expérience, nous estimons que si le contrat de génération peut être un outil pour les acteurs territoriaux de l'accompagnement vers l'emploi et de l'insertion professionnelle, il n'est pas un outil suffisant. C'est l'un des principaux reproches qu'il est possible d'adresser au contrat de génération : tout, dans ce dispositif, nous montre qu'il pourrait être l'une de ces promesses qui suscitent plus d'espoirs que de résultats concrets. Il nous est prése...
Pourtant, monsieur le ministre, vous vous étiez engagé en juillet, devant la commission des affaires sociales, à ce que les parlementaires aient le temps de travailler, tant sur les emplois d'avenir que sur les contrats de génération. Vous aviez même affirmé que ces deux outils ne relevaient pas d'une urgence immédiate.
...ique et démocratie sociale ? Quel sera le rôle du Parlement ? Lors du dernier débat budgétaire, en réponse à mon rapport, vous nous aviez indiqué, monsieur le ministre, que le pouvoir souverain du Parlement ne serait pas remis en cause. Mais quelle réalité revêtira demain le droit d'amender, alors que vous avez d'ores et déjà précisé que vous ne comprendriez pas que le dispositif des contrats de génération, qui a fait l'objet d'un accord unanime des partenaires sociaux, ne soit pas soutenu par une très large majorité à l'Assemblée ? Avez-vous oublié que le groupe socialiste, lorsqu'il était présidé par l'actuel Premier ministre, avait voté contre la loi sur la formation professionnelle tout au long de la vie, alors que les mesures reprenaient les conclusions d'un accord adopté à l'unanimité des pa...
...es accusations en direction des chefs d'entreprise, vous n'avez pas su créer les conditions de la reprise et susciter la confiance de celles et ceux qui entreprennent. C'est pourtant un climat général favorable à l'activité qui fait que les entreprises, grandes ou moyennes, investissent, décrochent des commandes et créent des emplois, éventuellement dans le cadre d'emplois aidés ou du contrat de génération.
Le contrat de génération peut être un outil au service de l'embauche des jeunes, mais il ne permet pas, à lui seul, de créer des emplois. Une fois de plus, vous semblez faire l'erreur de croire que l'emploi se décrète. La portée de votre texte risque également d'être limitée pour des raisons touchant au dispositif même. Notre collègue Arnaud Richard abordera en détail ce sujet lors de la discussion générale. Remarquons...
...une cohérence d'ensemble, un cap clair, qui soit en mesure de susciter la mobilisation en faveur de l'emploi des jeunes dont notre pays a besoin. Cette mobilisation doit d'abord pouvoir s'appuyer sur un socle solide, indispensable : le socle des entreprises soutenues par les pouvoirs publics dans leurs projets de développement. Or, c'est cette mobilisation d'ensemble, l'inscription du contrat de génération dans un cadre global de mesures en faveur de l'emploi des jeunes, qui fait défaut aujourd'hui. C'est donc parce que les conditions de réussite du contrat de génération ne sont pas réunies que le groupe UDI propose à l'Assemblée cette motion de rejet préalable. Je sais que les députés socialistes ne voteront pas cette motion, mais j'espère qu'ils n'ignoreront pas les signaux d'alarme qu'elle cont...
Soit. En tout cas, Francis Vercamer l'a rappelé. Effectivement, le chômage de longue durée ne fait que se répandre dans toute la société, entraînant jusqu'à la perte de la confiance en soi et la relégation pour nombre de nos concitoyens. Qu'a voulu dire Francis Vercamer ? 500 000 contrats de génération, pourquoi pas, mais il faut surtout que 500 000 emplois soient créés. Le parti socialiste considère toujours, on le voit, que l'on peut décréter l'emploi dans notre pays ; ce n'est pas tout à fait notre perception. Je ne peux donc que partager la vision de Francis Vercamer. Il faut favoriser une politique économique et fiscale qui crée un écosystème de confiance c'est, je crois, l'expression e...