Interventions sur "parents"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...rentale sans traiter des causes sociales et de celles internes à l'éducation nationale ; on ne peut s'attaquer à l'absentéisme en faisant le lien entre absentéisme et délinquance, comme cela a été envisagé dans la loi LOPPSI 2 de 2010. Par conséquent, la réponse répressive n'est ni juste, ni adaptée. La logique d'intimidation, de riposte graduée, avec la suppression des allocations familiales aux parents d'élèves absentéistes n'est pas acceptable. Les études de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance l'ont démontré : rien dans les statistiques disponibles ne prouve une véritable efficacité de ce dispositif dans la diminution du taux d'absentéisme scolaire. Je pourrais même témoigner de l'inanité du dispositif, dans un territoire profondément touché par la précarité c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...une rupture, claire, nette, avec les politiques menées ces dix dernières années par les anciens gouvernements de notre pays. Oui, mes chers collègues, nous apporterons la démonstration que nos politiques visant à faire de l'Éducation nationale une institution au service de l'intérêt général, seront au rendez-vous tant attendu des Français et plus particulièrement des élèves, des enseignants, des parents. C'est tout le sens du grand débat que nous allons avoir dans les semaines à venir sur la refondation de l'école. Oui, nous pouvons le dire, l'affirmer, le démontrer, notre conception de l'éducation en France, notre conception même de l'école de la République, est bien différente des options de la majorité précédente. Oui, il y a une politique de gauche de l'éducation, faite de valeurs et d'amb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...vers l'école, une loi de défiance envers les élèves, une loi de défiance envers les partenaires éducatifs. Elle n'est pas dans l'esprit de justice qui anime la majorité et le Gouvernement. Aujourd'hui nous examinons une loi nouvelle : pourquoi ? L'absentéisme est un problème à la fois scolaire et social. Il est donc aujourd'hui nécessaire de restaurer le dialogue et la coresponsabilité entre les parents et les enseignants. Nous ne voulons laisser personne sur le bas-côté. C'est l'égalité des chances pour tous, une lutte qui répond à trois exigences : une exigence économique, une exigence d'égalité sociale et une exigence démocratique. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en oeuvre des actions ciblées. Permettez-moi d'en avancer un certain nombre : concentrer des moyens dans l'éducation p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

... logique du traitement de l'absentéisme : les dispositifs d'aide devraient intervenir plus rapidement après les phases d'avertissement, et devraient être mobilisés dès le premier signalement pour enclencher ensuite les dispositifs d'alerte. Dans une logique de concertation, il est nécessaire de faire intervenir tous les acteurs dès la détection du problème en apportant des mesures de soutien aux parents. En outre, il nous faudra prévoir de nouveaux dispositifs d'accompagnement des parents, portés par une contractualisation dès l'apparition des difficultés ; mettre en place des actions de re-médiation en privilégiant des actions pédagogiques adaptées aux besoins spécifiques des enfants ; créer des dispositifs d'accompagnement des parents et des élèves, notamment ceux issus des lycées professionn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

Nous pouvons également nous appuyer sur le dispositif lancé par le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon : « Objectif formation-emploi », qui devra permettre à vingt mille jeunes sortis sans diplômes du système éducatif de raccrocher. Comment pouvait-on imaginer un seul instant redonner confiance aux parents, redonner confiance aux élèves, à travers un tel dispositif ? Aujourd'hui, notre objectif est clair. Il est de permettre la réussite de tous et ce sans stigmatisation. Nous sommes mobilisés pour que le système scolaire vise l'égalité entre les enfants. L'école de la République doit combler ces déficits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...ronnement social des élèves ; les difficultés familiales, psychologiques ; le mal-être des enfants ; parfois aussi, nous le savons, une dégradation des conditions de travail au sein même de l'établissement scolaire, liée notamment aux violences. Les réponses à trouver doivent donc tenir compte de ces réalités humaines complexes, sans pointer du doigt, comme seul facteur, la démission supposée des parents. C'est là un point important, bien sûr, pour le groupe UDI. Je crois néanmoins utile de préciser qu'il y a certes des parents démunis et désemparés nous en avons largement parlé qui doivent être accompagnés : c'est le devoir de la République, le devoir du service public de l'éducation. Mais il y a aussi des parents démissionnaires et cette précision me paraît fondamentale. Nous devons donc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...e, son cycle de formation, son établissement et même les mois de l'année. Ses causes sont aussi très diverses. Les difficultés d'apprentissage et une mauvaise orientation doivent être prises en compte, tout comme les problèmes psychologiques, la violence subie à l'école ou le travail dissimulé. C'est donc une politique cohérente et globale qu'il faut mener en agissant sur plusieurs leviers : les parents, premiers concernés par l'éducation de l'enfant, l'école et l'environnement urbain ; il s'agit par conséquent de conjuguer les instruments de la politique familiale, de l'éducation nationale et de la politique de la ville. La loi Ciotti insistait sur le premier levier : la politique familiale. Elle faisait de la responsabilisation et de l'accompagnement des parents, qui sont les premiers éducate...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Le Roch :

dont près de 144 000 décrocheurs. La suppression des allocations familiales pour les parents d'élèves absentéistes a surtout valu par son effet d'annonce sécuritaire, et l'inefficacité de cette mesure n'est donc pas à prouver. Sans surprise, comme ce fut le cas en Angleterre, ces dispositions punitives n'ont eu aucun impact sur le taux d'absentéisme scolaire, qui continue de progresser. En France, alors qu'il concernait 14 % des élèves des lycées professionnels en 2009-2010, il en toucha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

... les missions mêmes de l'éducation nationale, qui se trouve tenue en échec. Vous refusez de voir que ces enfants déscolarisés, engagés dans une impasse et livrés à eux-mêmes sont les premières victimes de cet abandon, qui les prive d'une formation indispensable à leur avenir. Vous refusez de reconnaître que l'absence à l'école est trop souvent la conséquence directe d'une autre absence, celle de parents ayant renoncé à toute autorité à l'égard de leurs enfants. Et parce que vous refusez le principe même de l'autorité parentale, vous rejetez toute idée de responsabilisation des parents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

C'est là votre deuxième faute. Vous vous apprêtez à priver notre pays d'outils indispensables pour responsabiliser des parents défaillants, en leur rappelant leurs devoirs. Je le dis comme je le pense : il n'y a rien de choquant, ni rien d'anormal, à suspendre les allocations familiales versées aux parents lorsque ceux-ci ont, hélas, démontré leur incapacité à s'occuper de leurs enfants. C'est un principe de bon sens, que la loi du 28 septembre 2010 a mis en oeuvre de manière pragmatique, équilibrée, graduée et proporti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...n débat sur la dépénalisation du cannabis et expliquait que, sur ce « sujet majeur », il était « très étonné parfois du côté un peu retardataire de la France ». Mais les retardataires, mes chers collègues, ce ne sont pas ceux qui veulent maintenir l'interdit des drogues ! Les retardataires, ce ne sont pas ceux qui veulent renforcer l'autorité de la loi, l'autorité des professeurs, l'autorité des parents ! Les retardataires, ce sont précisément ceux qui refusent le principe d'autorité au sein de la famille, comme au sein de l'État : les retardataires, c'est vous ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

...an et demi, que le Sénat entamait déjà sa suppression. Les seules données partielles dont nous disposons ne peuvent permettre d'analyser objectivement son efficacité réelle, pas plus dans un sens que dans l'autre. Supprimer la loi Ciotti enverrait un mauvais signal aux familles et aux élèves. La sanction financière, même si elle est rarement mise en oeuvre, a pour objectif de responsabiliser les parents. Elle intervient, ne l'oublions pas, après les étapes successives d'avertissement, d'aide et de suivi, si bien que la suspension effective des allocations est survenue dans moins d'1 % des cas. Si l'école est gratuite, c'est au prix d'un effort financier national colossal, puisque l'éducation nationale est le premier budget de l'État. Cela implique des contreparties, et l'obligation d'assiduité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Mariani :

... allocations familiales en cas d'absentéisme répété et injustifié. Il ne s'agit pas de les supprimer, mais de les suspendre, avec la création d'un dispositif gradué et proportionné pour alerter, accompagner et, le cas échéant, sanctionner. Tout est mis en oeuvre pour éviter d'en arriver à la sanction temporaire. L'objectif de la loi est de faire de la responsabilisation et de l'accompagnement des parents un élément clé de la lutte contre le fléau de l'absentéisme. Je tiens d'ailleurs à rappeler que le lien entre l'attribution de prestations familiales et l'exercice de l'autorité parentale est un principe ancien et constant de notre droit. L'esprit de cette loi n'est donc pas l'application de la sanction, bien au contraire. Elle met en place un dispositif permettant aux différents partenaires éd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Mariani :

On résout les choses en responsabilisant les gens, et ce que j'appréciais dans la loi de notre collègue Éric Ciotti, mais que vous faites disparaître en abrogeant cette loi, c'est la responsabilité des parents. Avoir des parents qui se sentent responsables de leurs enfants, c'est aussi important que de créer des postes supplémentaires, et parfois peut-être plus efficace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Hanotin :

...la Seine-Saint-Denis, on atteint 8 % de demi-journées perdues chaque année à cause de l'absentéisme. Dans les collèges « ambition réussite », ce chiffre se porte à 10 %, alors qu'il est de 5,5 % pour les collèges hors ZEP. La mise en place de cette loi, force est de le constater, n'a en aucun cas fait baisser l'absentéisme. Face à cette situation, est-ce en infligeant une sanction financière aux parents que l'on permettra aux enfants de reprendre le chemin de l'école et de la réussite scolaire ? Nous ne le croyons pas. Bien au contraire, cette mesure, quand elle est appliquée, ne fait qu'ajouter de la difficulté à la difficulté. Mes chers collègues de l'opposition, vous êtes dans votre rôle. Nous n'attendons pas de M. Ciotti qu'il reconnaisse son erreur et qu'il soutienne la proposition de loi ...