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Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, point d’ancrage des forces françaises prépositionées en Afrique centrale, le Gabon demeure un partenaire important de la France en Afrique. Le plan d’action pour la mise en oeuvre d’un partenariat stratégique signé en 2010 a constitué un renouveau dans notre relation, illustré notamment par l’entrée en vigueur en juin 2014 d’un nouvel accord de partenariat de défense. Par ailleurs, la France reste le premier fournisseur du pays où elle occupe une part de marc...
Monsieur le secrétaire d’État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, à l’heure où je prends la parole devant vous, les Panthères gabonaises s’apprêtent à affronter les Étalons burkinabés dans le cadre de la 31e Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule justement au Gabon.
...onale. En outre, la stratégie bilatérale française est complémentaire de la politique européenne et respectueuse des normes communautaires. Cependant, l’ambition de la France est plus vaste. Ainsi, l’accord avec le Gabon s’inscrit dans un ensemble de conventions aériennes, notamment celles conclues avec les États africains. Notre pays a déjà conclu quarante-cinq accords similaires avec les pays d’Afrique et des consultations aériennes sont en cours avec la Sierra Leone, le Bénin, le Nigeria et le Mozambique. Le nouvel accord franco-gabonais favorise le développement des services aériens entre les deux pays. Il détermine un cadre juridique moderne, homogène et conforme aux exigences du droit communautaire. Cet accord comporte deux principales contributions, l’optimisation de l’exploitation des se...
...notamment dans les entreprises pétrolières. Malgré cette déprime pétrolière, la croissance reste forte et dépasse 4 % depuis plusieurs années. En outre, le Gabon a engagé depuis cinq ans un programme de diversification de son économie dont la zone franche de Nkok est l’illustration exemplaire. Le Gabon est également un partenaire important pour la France. C’est le premier client de notre pays en Afrique centrale. Plus de 120 entreprises françaises y sont implantées. La part de marché de la France y est de 24 %. L’accord aérien aujourd’hui en discussion s’inscrit donc parfaitement dans le cadre traditionnel des rapports franco-gabonais. Il confirme l’ancienneté, l’intensité et la qualité des relations entre nos deux pays. La France et le Gabon entretiennent depuis longtemps des liens très forts,...
... dont toute compagnie aérienne communautaire établie sur le territoire français, pour desservir la France et le Gabon. ll met ainsi fin à la « mono-désignation » que prévoyait l’accord de 1977. Réciproquement, le Gabon pourra désigner des transporteurs aériens établis sur son territoire, dont le capital peut être détenu par des États ou ressortissants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la CEMAC. L’accord prévoit également de mettre fin aux accords commerciaux entre transporteurs pour l’établissement des tarifs des services aériens. Ainsi, les tarifs ne seront plus « fixés par entente entre entreprises de transport aérien » et ne seront plus « soumis à approbation des autorités aéronautiques », comme le prévoit l’accord de 1977. Le principe de liberté des tarifs, posé...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le rapporteur, chers collègues, notre pays entretien des liens historiques avec le Gabon. En tant que maire d’Orange, je ne compte plus les légionnaires qui furent envoyés là-bas et en revinrent avec une affection toute particulière pour l’Afrique. Leurs conversations effleuraient de cette grandeur française, si combattue par certains, c’est-à-dire de soldats s’assimilant par le sang versé et servant la plus grande France sur tous les continents. Aujourd’hui, les hommes politiques font la police des comportements de nos soldats en opération extérieure – ou les vouent aux gémonies à la première polémique venue. Encore une marque de la nett...
...lement que la présentation de ces textes au milieu d’affaires impliquant la présidence gabonaise, certains de ses relais français et face à eux des opposants gabonais liés de la même manière à d’autres centres d’influence français, pose question. C’est à toute une réflexion stratégique qu’il faudrait là s’adonner : laisserons-nous le Gabon à la Chine ? Abandonnerons-nous notre place singulière en Afrique pour donner un satisfecit à des idéologues, eux-mêmes financés par des lobbyistes douteux ? Je vous cite l’analyse de Bernard Lugan sur la question : « La « Françafrique gabonaise » n’est qu’un fantasme de tiers-mondistes sur le retour.
Quelques chiffres vont permettre de le montrer. Le Gabon est un petit pays qui occupe 0,9 % de la superficie de l’Afrique, qui est peuplé par 0,18 % de sa population et qui, économiquement, ne compte pas puisqu’il totalise à peine 0,9 % de son PIB. Les perroquets de presse ne cessent d’écrire que la France y fait de juteuses affaires, les 120 entreprises ou filiales d’entreprises françaises présentes au Gabon détenant environ un quart des parts du marché local. Des Français font certes des affaires au Gabon, mais ce...