26 interventions trouvées.
Je n’oublie pas non plus que ces pays, qui, certes, étaient loin de nos démocraties, allaient au moins dans le bon sens. Je me souviens des quolibets que j’avais essuyés, avec Éric Diard et Didier Julia, alors que j’organisais nos derniers voyages en Irak, pour avoir expliqué que toute intervention dans cette région aboutirait au chaos. J’ose pour ma part affirmer qu’il existe une hiérarchie : Saddam Hussein, s’il n’était absolument pas recommandable, valait mieux, pour la population de ces pays et pour la scène internationale, que le chaos que nous avons aujourd’hui.
...e qu’au terme de cette législature. Cela est d’autant plus surprenant que ce texte est examiné quelques semaines après l’examen d’une proposition de résolution invitant le Gouvernement à saisir le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies en vue de reconnaître le génocide perpétré par Daech contre les populations chrétiennes, yézidies et d’autres minorités religieuses en Syrie et en Irak. Sur ce point, madame Guigou, nous sommes tous d’accord.
...r ces mensonges et des intellectuels zélés bâtir des constructions émotionnelles sur des événements qui n’avaient jamais eu lieu. J’ai vu, en fait, l’histoire s’écrire non en fonction de ce qui s’était passé, mais en fonction de ce qui aurait dû se passer ». Vous me permettrez, monsieur le secrétaire d’État, d’avoir un peu le même sentiment. Oui, je suis allé l’année dernière à trois reprises en Irak, avec Nicolas Dhuicq. D’autres y étaient allés avant nous : je pense notamment à Véronique Besse ou à Jean-Frédéric Poisson. Oui, nous sommes allés en Irak ; non pour soutenir un régime, mais pour soutenir une population qui souffrait. Il est trop facile de dire que les Russes ont bombardé et détruit la ville. Puis-je rappeler des éléments de chronologie ? En juillet 2012, la partie est d’Alep ...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, oui, on ne peut être que d’accord avec l’objet de votre proposition de résolution. Oui, l’État doit « utiliser toutes les voies de droit […] pour reconnaître les crimes perpétrés en Syrie et en Irak » et pour faciliter la capture et le jugement de leurs auteurs. Oui, la France doit s’engager pour que « l’aide humanitaire parvienne aux populations civiles en Syrie » et en Irak. Oui, il faut que la France s’engage toujours davantage pour que les minorités chrétiennes, yézidies, chiites ou kurdes puissent vivre en paix chez elles sur la terre qui les vues naître. En tant que coprésidente du gro...
C’est cette même indignation à géométrie variable qui vous a empêché de vous réjouir avec les Alépins et le peuple syrien de la libération de cette ville martyre. C’est toujours cette hémiplégie qui vous entraîne aujourd’hui, en Irak, à soutenir le gouvernement contre les islamistes et, en Syrie, à soutenir les mêmes islamistes contre le gouvernement. C’est encore cette indignation sélective qui vous empêche de dénoncer les djihadistes quand ils privent délibérément d’accès à l’eau l’ensemble de la ville de Damas. C’est toujours cette même hémiplégie qui sous-tend votre proposition de résolution. Le résultat de cette politi...
... ne peut pas rester un état de fait. Chère collègue Élisabeth Guigou, je vous remercie d’avoir initié cette résolution proposée aujourd’hui par notre assemblée, qui répond à un impératif de paix. Elle invite « le Gouvernement à utiliser toutes les voies de droit, y compris la saisine de la Cour pénale internationale par le Conseil de sécurité, pour reconnaître les crimes perpétrés en Syrie et en Irak, notamment les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, voire les crimes de génocide, et pour poursuivre leurs auteurs ». Cet impératif s’impose à nous comme une sommation de réagir, car des enfants et des femmes perdent chaque jour la vie et fuient leur terre pour échapper au massacre organisé par la folie d’un dictateur sans scrupules, prêt à sacrifier son peuple sur l’autel d’un rappo...