Interventions sur "hémicycle"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

ou dans la nuit de jeudi à vendredi. L'affichage dans l'hémicycle indique toujours jeudi, car nous siégeons sans discontinuer depuis jeudi à neuf heures trente. C'est un passage en force, qui montre bien que vous ne souhaitez pas faire les choses dans la solennité. Chers collègues de la majorité, vous êtes muselés, vous ne vous exprimez pas, mais vous cherchez systématiquement à stigmatiser l'opposition, sans jamais prendre clairement la parole car vous avez p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Nous aurions pu quitter l'hémicycle, vociférer, que sais-je encore, mais je crois que notre présence a plus de poids.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Fromantin :

En arrêtant le débat demain matin, on dit aux manifestants : « Circulez, il n'y a plus rien à voir. » De ce point de vue, il est intéressant de noter le nouveau déni de démocratie et de manifestation. Puisque la relation est faite entre ce qui se passe dans l'hémicycle et ce qui se passe dans les manifestations, monsieur le ministre, je vous adresse cette question : autoriserez-vous demain les manifestants à s'asseoir sur la pelouse des Invalides ? Je ne doute pas en effet qu'ils seront nombreux à prolonger demain les débats pour montrer encore une fois leur opposition à ce texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

Nous avons à débattre des articles qui sont peut-être les plus importants de cette loi : où est la ministre de la famille ? Dort-elle, monsieur le président ? Dites-nous où elle est ! Sa place n'est-elle pas dans l'hémicycle ? L'histoire retiendra que la ministre de la famille n'a même pas eu le courage d'être présente dans l'hémicycle pour assumer sa fonction. Je suis particulièrement choqué, monsieur le président, de constater que Mme Bertinotti est retournée dans sa boîte. Je suis scandalisé qu'un ministre soit aussi désinvolte avec la représentation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

...c'est un peu cela ! et vous a obligés à inscrire ce texte cette semaine. Dans une urgence aussi absolue, et afin de masquer les turpitudes du Gouvernement, on vous a même demandé de vous taire, chers collègues socialistes, de ne pas défendre ce à quoi vous devez normalement croire. Monsieur le président, comment peut-on respecter une institution où un débat est organisé, quand une partie de l'hémicycle le refuse sciemment ? Est-ce grandir notre assemblée que d'accepter cela ? Donner le signal aux Français que nous siégeons jour et nuit sur le mariage pour tous, est-ce grandir notre institution alors qu'il nous restait plus de quarante-huit heures pour le faire ? Est-ce qu'on légifère bien à trois heures du matin ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Greff :

Et puis ils verront que, dans l'hémicycle, et votre comportement, mes chers collègues, en est la preuve, vous vous moquez de tout, que vous ne respectez rien. Monsieur le président, vous constatez comme moi qu'à cette heure-ci l'opposition ne s'adresse même plus au Gouvernement. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il a besoin de savoir ce qui se passe par l'intermédiaire des médias : le Président de la République découvre ce qui se pass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

J'ajoute, monsieur Emmanuelli, que dans cet hémicycle, depuis quarante-huit heures, nous subissons vos quolibets, votre arrogance et votre agressivité et le silence coupable du Gouvernement. Madame la garde des sceaux, comment voulez-vous que l'opposition ne s'agace pas de ce silence coupable ? Nous vous posons des questions de fond. Vous avez le droit de ne pas être d'accord nous, mais elles sont légitimes, que ce soit sur l'adoption, la filiati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Convenez que, sur un point comme celui-ci, on doit s'appuyer sur une base juridique. On devrait, en toute logique, puisqu'il existe différentes manières de voter dans cet hémicycle, être interdit de vote lorsqu'on a épuisé son temps de parole. Je veux bien entendre l'argument tiré de la jurisprudence, mais sur quel fondement juridique s'appuie-t-il ?