Interventions sur "père"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Je voudrais profiter de cette intervention pour revenir sur les amalgames réducteurs odieux que propagent certains de mes collègues, qui passent leur temps à tweeter, au lieu d'écouter et d'essayer de comprendre ce qui se dit sur ces bancs, et par exemple ce que Jacques Lacan appelait les « Noms-du-Père ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Vous faites preuve d'intolérance vis-à-vis des collègues qui s'expriment à la tribune et qui ont le droit de réfléchir et de s'interroger sur ce qui pousse des enfants de ce pays à le rejeter et à commettre le meurtre et l'assassinat. Les « Noms-du-Père » ! Si seulement vous aviez un minimum de connaissance en matière de psychiatrie et de psychologie, vous comprendriez ce à quoi je fais référence. Mais non, vous êtes tellement dans la toute-puissance ! Vous êtes tellement persuadés d'avoir le droit pour vous, à tout moment et en tout lieu de ce pays, que vous devenez totalement intolérants !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Quels étaient ces propos et quelles en sont les conséquences ? Prenons l'exemple très concret d'un enfant qui a perdu son père et sa mère ; vous voulez lui faire subir un autre traumatisme, en l'éloignant au maximum de son milieu le sien, de la religion qui avait bercé son enfant, du cadre régional et local qui était le sien ? Au nom de quoi ? Au nom de quoi allez-vous ajouter un traumatisme ? Au nom de quoi allez-vous étatiser ou nationaliser l'enfant ? Vous n'êtes plus en mesure de nationaliser des biens, et vous natio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...plus, je suis surpris que la gauche, si marquée par le mouvement psychanalytique, oublie totalement les règles élémentaires qu'il a contribué à établir. Je voudrais citer une dame qui a consacré sa vie à l'enfance en travaillant à l'Aide sociale à l'enfance. Elle évoque « le petit garçon qui, autour de trois ans, tombe éperdument amoureux de sa mère et qui aspire à maintenir à bonne distance son père. Il lui faut bien constater qu'il ne saurait évincer ce rival. Il va alors tenter de ressembler à cet homme, de s'approprier son savoir, ses goûts, ses compétences, son comportement. Ce faisant, il va développer ses connaissances, les plus diverses, s'approprier son identité sexuée et sexuelle : être comme papa pour approcher maman. Voilà qu'au travers de l'épopée libidinale oedipienne sont jetée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Heureusement que l'opposition s'est montrée aussi insistante : nous pouvons maintenant aborder les sujets de fond que le Gouvernement et la majorité voulaient éviter. Ces amendements renvoient à la nécessité évidente de l'altérité. Madame la garde des sceaux, je voudrais revenir à la circulaire que vous venez de publier en plein milieu de nos débats : elle constitue un encouragement pour les pères à continuer de commettre ces actes inqualifiables que constitue le recours à la GPA, à l'étranger comme en France. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste.) Malgré les interventions de Christian Jacob, de Claude Goasguen et les miennes, vous vous en tenez à la situation des enfants sans évoquer la responsabilité des pères. Maintenant que le mal est fait, maintenant que vous en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...e nos débats portent sur le texte de nos amendements. Lisez nos amendements, s'il vous plaît, lisez les verbes et les adverbes. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Quand nous écrivons « prioritairement », cela veut dire quelque chose. Je souhaite enfin que chacun accepte que certains mots du vocabulaire existent encore. Quand nous pensons important d'écrire dans un amendement les mots de père et de mère, c'est parce que c'est essentiel à nos débats. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Vous m'avez prêté tout à l'heure, monsieur Gosselin, des propos que je n'ai tenus à aucun moment. Je comprends que ce que nous disons vous dérange et que la dénonciation de ces amendements que nous jugeons mauvais vous gêne, mais ce n'est pas une raison pour me prêter des propos que je n'ai pas tenus ! Je n'ai dit à aucun moment que les mots « père » et « mère » sont ambigus. Sur les bancs de la gauche, nous aimons les termes « père » et « mère », et même doublement puisque nous voulons que des enfants élevés par deux pères ou deux mères soient sécurisés par ce projet de loi au nom même de l'intérêt supérieur de l'enfant ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)