Interventions sur "parent"

35 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Nos concitoyens, quoi qu'ils pensent de ce projet de loi, seront effarés de ce qui s'est dit : des députés ne comprennent pas que des parents choisissent, dans l'hypothèse où ils décéderaient, d'indiquer eux-mêmes des orientations quant aux conditions dans lesquelles ils souhaiteraient que leurs enfants soient adoptés ! Nous pensons que ce ne devrait pas être une affaire d'État. Cela vous paraît absolument extraordinaire ? Eh bien, je suis désolé, les enfants sont les enfants de leurs parents, avant d'être les enfants de l'État. (App...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Quand on considère le parcours de certains garçons, on peut s'interroger et essayer de comprendre pourquoi ils n'ont pas eu la chance, lorsqu'ils étaient enfants, de voir leurs parents s'occuper d'eux, comme la majorité de vos enfants, mesdames et messieurs, mes chers collègues.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...e, monsieur le président, en essayant d'être bref, si toutefois il est permis d'exprimer des propos libres. J'ai également été surpris par les propos qu'a tenus tout à l'heure madame la garde des sceaux sur le sens de l'éducation, propos qui m'ont rappelé ceux du ministre de l'éducation nationale. C'est aussi l'occasion de rappeler que, de notre point de vue, les premiers éducateurs, ce sont les parents ; ce ne sont ni l'État, ni l'école, ni les services sociaux, ni qui que ce soit d'autre. Si l'on est d'accord avec cette hypothèse, c'est la volonté des parents qui prime dans toutes les décisions qui concernent les enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ne pas avoir d'enfant est une situation douloureuse. Le désir d'enfant est tout à fait légitime et chacun peut le comprendre. Nos situations sont diverses et il convient, quand on aborde ces questions, de prendre des précautions. Aussi grande que puisse être cette douleur, et aussi complexes que puissent être les histoires personnelles de chacun, il faut rappeler avec force que c'est d'abord des parents que l'on donne à un enfant, et non l'inverse. Il est important de placer l'enfant au coeur du dispositif et de ne pas se tromper, en inversant les rôles. Je ne parle pas ici d'enfant-objet, ni de marchandisation : ce n'est pas du tout l'objet de cet amendement. Je veux seulement rappeler que celui qui justifie nos interventions et notre attention, c'est l'enfant, à qui l'on donne de nouveaux par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Vous niez la famille. Vous ne voulez pas entendre l'avis des parents défunts, mais aujourd'hui, dans le cadre du conseil de famille, ce sont les cousins et les parents un peu plus éloignés qui sont entendus. Alors, eux non plus, vous n'allez pas les entendre, puisqu'ils sont l'émanation de ce milieu ! Vous faites erreur, vous faites fausse route ! L'État ne peut pas tout, sa volonté doit être bornée, en particulier par la défense du rôle des familles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur :

Chers collègues, aucun élément dans la rédaction de votre amendement précédent ne laissait supposer que vous réserviez la prise en compte de la volonté des parents, réelle ou supposée, aux cas de décès. Il s'appliquait donc à tous les enfants adoptés, et c'est pourquoi il était aberrant. Rédigez mieux vos amendements. Vous placez l'intérêt de l'enfant au-dessus de tout. Mais c'est déjà le droit existant ! Toute la procédure d'adoption et tout notre droit de l'adoption sont tournés vers l'intérêt de l'enfant. C'est le cas pour la procédure d'agrément, c'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Raimbourg :

... En 1978 est née en Angleterre une petite fille appelée Louise Brown. C'est le premier « bébé-éprouvette ». Cela a ému dans le monde entier, jusqu'à des dignitaires religieux. Je voulais vous lire la réaction d'un dignitaire religieux qui s'appelait M. Albino Luciani. Il a déclaré : « À l'instar de Dieu, qui désire et aime la vie humaine, moi aussi j'envoie mes meilleurs voeux au bébé. Quant aux parents, je n'ai aucun droit de les juger. Subjectivement, s'ils ont agi avec de bonnes intentions et de bonne foi, ils peuvent même avoir un grand mérite devant Dieu pour ce qu'ils ont décidé, et demandé aux médecins de faire. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dion :

Depuis toujours, l'adoption n'a pas pour objet de donner un enfant à des parents, mais de donner des parents à un enfant. Ce principe mérite d'être rappelé et proclamé ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...excuser. Les enfants adoptés par un couple doivent l'être en priorité par un couple de personnes de sexe différent. Nous pensons en effet que l'altérité est bonne pour l'enfant. Les circonstances de la vie d'un couple peuvent conduire à ce que l'enfant vive avec deux personnes de même sexe. Il convient alors de trouver les bonnes réponses. Cela peut être le partage ou la délégation de l'autorité parentale, ou encore l'adoption testamentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Les solutions existent ; elles peuvent être améliorées et nous ferons des propositions. Mais j'appelle l'attention sur le fait que l'automatisme voulu dans votre projet pose le problème suivant : si cela ne marche pas aujourd'hui, c'est parce que le juge considère qu'il y a des obstacles. Or, si le juge considère qu'il y a un obstacle à la délégation ou au partage de l'autorité parentale, il y a peut-être de bonnes raisons à cela. Mépriser ces raisons n'est pas une bonne chose pour l'enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...epuis les tribunes ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je l'ai dit et je le répète, nous ne disposerons jamais d'aucune étude sérieuse sur la qualité ou non d'un couple en fonction de son orientation sexuelle. Il faut souvent plusieurs générations avant que n'apparaissent les difficultés liées à un traumatisme. Or, l'adoption est liée à un traumatisme, qu'il s'agisse de la mort des parents ou de l'abandon de l'enfant par ses parents. Votre projet de loi conduit à une nouvelle humanité ou à une nouvelle conception de l'humain. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Par rapport aux perspectives nouvelles que le texte autorisera inéluctablement, quelles que soient les barrières que vous pensez pouvoir maintenir, il est tout à fait logique que nous prenions en considération l'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

L'altérité sexuelle des parents est une nécessité pour les enfants, c'est ce que nous réaffirmons à travers ces amendements. Nous ne sommes pas les seuls à le dire, les psychanalystes l'affirment également. Une fois de plus, je suis surpris que la gauche, si marquée par le mouvement psychanalytique, oublie totalement les règles élémentaires qu'il a contribué à établir. Je voudrais citer une dame qui a consacré sa vie à l'enfa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

L'intervention de mon collègue ne porte absolument pas sur l'amendement en discussion, comme tout le monde le constatera à la lecture de son texte « Les enfants adoptés par un couple doivent l'être en priorité par un couple de personnes de sexes différents » et de son exposé sommaire « Lorsqu'un enfant est adopté par un couple, et ne peut donc plus grandir auprès d'aucun de ses parents biologiques, il est dans son intérêt de pouvoir identifier ses parents adoptifs aux parents dont il est né ». Amendement après amendement, vous voulez tout simplement nier le droit à l'adoption des parents homosexuels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Mais, renversons la logique de votre amendement : qu'en est-il lorsque les parents décédés sont homosexuels ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) (Le sous-amendement n° 5380 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

... SRC.) Nous arrivons au terme d'une longue série d'amendements dont le seul objectif était d'empêcher les couples homosexuels de fonder une famille. Des mots parfois violents ont été prononcés, pour ne pas dire injurieux, ou ressentis comme tels je pense en particulier à la référence au principe de précaution. Bien évidemment nous ne voterons pas ces amendements mais je pense aux familles homoparentales et à ceux qui voudraient en fonder une : les échanges de cet après-midi ont pu les blesser. Madame la garde des sceaux, vous avez eu plaisir à nous citer à plusieurs reprises René Char. Il disait aussi « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront. » (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)