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C'est le cas aujourd'hui : Hollande se trouve un peu dans la situation de Louis XVI en 1789. Souhaitons-lui de finir mieux que Louis XVI ! (Mêmes mouvements.) Mes chers collègues, je vous souhaite de finir votre mandat de meilleure façon que vous ne l'avez commencé en méprisant le peuple français, en méprisant cette assemblée qui a toujours vécu grâce à l'honneur de celles et ceux qui l'ont constituée. Mais ce n'est certainement pas grâce à votre travail et à votre honneur qu'aujourd'hui on pourra parler de l'Assemblée nationale de 2013 ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Protestations sur les bancs du groupe SRC.)
Nous avons demandé publiquement l'organisation d'un référendum, par une motion référendaire, et vous l'avez refusé. Vous avez peur, à raison d'ailleurs, du peuple et du jugement du peuple. Vous êtes incapables de vous présenter devant lui. Sinon, pourquoi ne pas soumettre ce texte au référendum ? Votre gouvernement s'est assis sur tous les avis rendus, vous avez fait ce texte d'une manière bâclée, médiocre ! Vous n'avez tenu aucun compte de l'avis de la CNAF qui était défavorable , ni de l'avis du conseil supérieur de l'adoption, ni de celui de l'Académ...
Votre infantilisme, votre manque de responsabilité déshonorent même le travail de votre rapporteur. Je suis profondément choqué par votre attitude, profondément triste de voir à quel niveau nos institutions sont tombées, (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) à quel niveau la représentation nationale est tombée, à quel point des députés de la nation ont oublié qu'ils ont été élus par le peuple, à quel point vous méprisez vos compatriotes. Souvenez-vous en ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
comme Le Bon, la Brute et le Truand, avec la musique d'Ennio Morricone : de grands films. Mais votre film à vous, votre projet de loi est un scénario digne de ceux des séries B, parce qu'il s'attaque au père, à la mère, aux enfants. Et tandis que le peuple gronde, vous faites mine de ne pas l'entendre ! Le Parlement est assiégé ! Je n'ai même pas pu y accéder ce soir ; il m'a fallu me rendre ici à pied car la voiture était bloquée. C'était un état de siège ! Le peuple gronde, et vous ne l'entendez pas. Il est vraiment temps que vous changiez d'attitude. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)