Interventions sur "soir"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...specté des ordinateurs du ministère de la justice, les fonctionnaires étant au garde à vous devant leurs postes. Vous avez d'ailleurs été tancée par le Syndicat de la magistrature pour ce comportement d'incroyable mépris à l'égard des fonctionnaires de votre ministère. Donc, gardez vos leçons pour vous. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Pour ce qui est des fonctionnaires en question ce soir, votre attitude a fini par déteindre sur eux. Mme la garde des sceaux ne m'écoute pas, mais de toute façon elle n'écoute rien, ni l'opposition, ni les Français. (Mêmes mouvements.) Ne vous en faites pas, les Français sauront se rappeler à vous le moment venu ! Ces fonctionnaires, madame la garde des sceaux, ont eu l'attitude qui est la vôtre depuis le début de ce débat, une attitude de mépris. M...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Répondez au moins à une question ce soir, madame la garde des sceaux : allez-vous, oui ou non, retirer votre circulaire, qui facilite le recours à la gestation pour autrui ? Allez-vous, oui ou non, respecter les enfants ? Allez-vous, oui ou non, respecter les femmes ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Puisqu'il semble que le Gouvernement soit informé par l'AFP, je veux préciser et enrichir son information. Ce soir, se sont produits deux événements distincts. Soit qu'une information ne vous soit pas parvenue, monsieur le ministre, soit que vous n'ayez pas voulu la révéler, vous n'avez fait la relation que de l'événement lié aux agissements brutaux de personnes en marge de la manifestation. Or, comme nous le disons depuis le début de ce mouvement social, nous condamnons toute violence. (Applaudissements sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Si je comprends bien, monsieur le ministre, ni l'AFP ni votre préfet ne vous ont relaté le rassemblement, tel qu'il se déroule tous les soirs depuis plusieurs jours, de la veillée sur l'esplanade des Invalides. À l'issue de cette veillée, plusieurs personnes dignes de confiance j'ai proposé de vous en passer au téléphone mais vous avez refusé , actuellement retenues dans la cour du commissariat de la rue de l'Évangile dans le 18e arrondissement (Exclamations et rires sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP),

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... de vivre un véritable passage en force. Alors que la deuxième lecture était programmée, ainsi que nous pouvions le constater sur la « feuille verte », nous avons appris vendredi que le Gouvernement, dans la précipitation, souhaitait avancer la discussion du texte. La programmation nous a finalement été communiquée mardi. Il était alors précisé que la discussion pouvait se dérouler jusqu'à samedi soir. Nous sommes pour le moment jeudi,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...est responsable ? Ce n'est pas nous qui avons inscrit ce sujet à l'ordre du jour ! Il y a d'autres priorités, chers collègues. Je reprends les propos de Mme la garde des sceaux : nous allons vous donner ce « western spaghetti » dont nous avons assez entendu parler aujourd'hui ! Les opposants se sont trouvés méprisés et ils sont exaspérés devant tant de mépris. Mais la pièce que vous nous jouez ce soir, ce n'est même pas du western spaghetti, c'est une mauvaise sitcom. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Monsieur Vidalies, j'ai la plus grande estime pour vous, mais ce soir je suis déçu (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC), car nous avons été témoins d'événements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...des Invalides. Monsieur le ministre, étant donné que vous recevez régulièrement des informations et que vous avez des relations fréquentes avec la presse, pouvez-vous me confirmer cette nouvelle ? Ceci étant dit, j'ai une question pour le président de l'Assemblée nationale et je serais fort aise qu'il me réponde. Je vous respecte, monsieur le président, mais je ne peux accepter votre décision ce soir. Nous imposer cet exercice à trois heures du matin

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Il n'y avait pourtant pas de risques, demain matin. Les manifestants ne sont pas là le matin ; c'est demain soir qu'ils reviendront. Vous serez cachés dans vos circonscriptions et certains, qui voulaient préparer leur week-end, pourront le faire sereinement. Imposer ce travail cette nuit n'est pas à l'honneur des parlementaires de la majorité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

Ce texte est un vrai poison. Il révèle toutes les turpitudes du Gouvernement et sa volonté d'organiser le débat autour de ce projet de loi, pour éviter les autres sujets. Ce poison contamine également notre Assemblée. Ce qui se passe ce soir est grave pour notre institution, car vous avez accepté l'urgence du Gouvernement qui vous a, reconnaissez-le, tordu le bras

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

Si M. Emmanuelli me laisse parler Monsieur le président, je suis particulièrement étonné de ce qui se passe ce soir. Cela fait près de quarante ans que je fréquente cette maison (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...e débat sur ce texte, vous n'arrêtiez pas de nous présenter des sondages disant que les Français étaient favorables au mariage pour les couples de même sexe Regardez où nous en sommes aujourd'hui ! Les tendances sont totalement inversées parce que nous vous avons poussés dans vos retranchements ici, à l'Assemblée, mais aussi en raison de votre incapacité à défendre ce texte, on le voit encore ce soir. Vous êtes là, têtes baissées, incapables de défendre avec honneur ce qui devrait être vos convictions. Les Français le mesurent bien. Comble du mépris et de l'humiliation, nous en sommes à devoir siéger jusqu'à je ne sais quelle heure du matin, alors qu'il était prévu de siéger vendredi ! Mais il vaut mieux préserver les petites convenances personnelles des députés socialistes qui préfèrent par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...re manque de respect des institutions, votre incompréhension de l'autorité, qui, je le rappelle, est là pour protéger avant toute chose, vous aurez créé le désordre. Au bout du compte, vous aurez accentué le clivage de la société française au lieu d'avoir fait en sorte que nos compatriotes homosexuels se trouvent à égalité de droits avec les autres. Vous donnez à voir un spectacle dramatique ce soir. Jamais vous ne prenez la parole pour expliquer pourquoi vous défendez ce texte, puisqu'il faut le faire passer le plus vite possible. Mme la garde des sceaux, qui était flamboyante en première lecture, me semble particulièrement atterrée par votre attitude, chers députés de la majorité. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Albarello :

comme Le Bon, la Brute et le Truand, avec la musique d'Ennio Morricone : de grands films. Mais votre film à vous, votre projet de loi est un scénario digne de ceux des séries B, parce qu'il s'attaque au père, à la mère, aux enfants. Et tandis que le peuple gronde, vous faites mine de ne pas l'entendre ! Le Parlement est assiégé ! Je n'ai même pas pu y accéder ce soir ; il m'a fallu me rendre ici à pied car la voiture était bloquée. C'était un état de siège ! Le peuple gronde, et vous ne l'entendez pas. Il est vraiment temps que vous changiez d'attitude. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Après les déclarations du ministre des relations avec le Parlement, je voudrais revenir sur le sujet qui nous a occupés en début de soirée et qui a été l'origine des incidents que nous avons vécus tout à l'heure. Je maintiens ceci : soit nous ne parlons pas de la même chose, vous et nous, les députés qui étions présents sur l'esplanade des Invalides, soit il y a un problème de transmission de l'information entre la presse et les services du ministère de l'intérieur. Dans son intervention de tout à l'heure, le ministre des relati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...ers qui tiennent chacun un bras ou une jambe, le ventre tourné vers la terre, elle gigote parce que la position est assez désagréable. Cela peut être impressionnant. Dans deux ou trois cas, nous avons dû manifester notre désapprobation en donnant de la voix pour faire cesser les manoeuvres, car certaines évacuations promettaient d'être un peu plus énergiques que les autres. Très franchement, ce soir, je n'ai pas vu de factieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Je ne prétends pas qu'il n'y en avait aucun, mais simplement qu'il n'y en avait pas là où je suis allé. Je pense que la dépêche AFP ne s'appuie pas sur des échanges avec les commissaires de police présents sur place il y en avait trois. Comme j'y suis allé chaque soir depuis le début des manifestations, je les connais bien. Je suis donc allé prendre des nouvelles avec l'un de mes collègues. Les trois commissaires nous ont confirmé qu'ils avaient reçu au bout de la rue de l'Université des canettes d'aluminium vides et des bouteilles d'eau minérale en plastique. Certes, ce n'est pas correct de lancer quoi que ce soit sur un policier, mais vous m'accorderez que, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...e de comprendre un peu mieux, mais sur ce qui déborde dans ces manifestations de masse. Or, il est rare que, dans des cortèges importants numériquement comme ceux que nous avons vus à Paris ces derniers temps, il n'y ait pas une poignée de personnes, quelques dizaines, qui veulent en découdre quoi qu'il arrive et que personne n'empêchera d'attaquer les cortèges. Un des commissaires me disait hier soir qu'ils étaient quelque 80 individus de ce type sur un total de 3 000 manifestants. J'observe, chers collègues de la majorité, que cela vaut aussi pour les manifestations qui rassemblent les sympathisants de votre propre camp Dans ces manifestations de masse, on prend évidemment des dispositions particulières pour circonvenir ceux dont la seule intention est de déborder l'ordre public et d'en dé...