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Je veux dire, au nom du groupe écologiste, notre total accord avec les propos que vous avez tenus tout à l'heure. La violence n'a pas de place dans cet hémicycle. Je pense que le spectacle que nous donnons ce soir devant celles et ceux qui continuent à nous suivre par médias interposés n'est pas à l'honneur du Parlement. Je veux, comme l'a fait notre collègue Roman,
...é Le Temps des cerises, puis a évoqué les westerns spaghetti, nous donnant le sentiment qu'elle abordait ce débat, qui nous paraît important, avec moquerie, mépris, dérision. Que s'est-il passé ? Le ton a été donné ce matin, et beaucoup de nos collègues ont pris le pli au fil de la journée, devant se contenter, finalement, de sourires et de moqueries tout au long de nos débats. Les tensions de ce soir s'expliquent probablement par le fait que ces comportements ont prospéré. Ajoutez à cela la manière dont les pacifiques manifestants sont traités à l'extérieur et nous avons tous les ingrédients d'un énervement, d'une tension, comme celle qui s'est exprimée tout à l'heure. Nous acceptons, monsieur le président, cette rapidité des débats. Nous acceptons qu'ils aient lieu cette semaine, et non da...
Ayant peur des symboles, il a fait en sorte que les Champs-Élysées soient refusés à une précédente manifestation. Pourtant, le peuple pacifique qui s'est réuni ce jour-là ne voulait que manifester une opinion différente de celle d'une partie de la majorité actuelle. Nous avons assisté, ce soir, à la suite de ce déni de réalité : le déploiement de force était totalement disproportionné par rapport aux dangereux individus que vous décrivez. Qu'ai-je vu, en effet ? D'un côté, des gendarmes et des CRS casqués, bottés, équipés de boucliers
Vous parlez de nervis d'extrême droite. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), mais nous connaissons les nervis, qu'ils soient d'extrême droite ou d'extrême gauche : quand ils sont face à des CRS casqués et bottés avec des boucliers, on sait comment cela se passe M. Cambadélis n'est pas là, mais nous avons quelques souvenirs de jeunesse. Ce soir, nous étions sur place avec la presse et nous pouvons témoigner qu'il n'y avait pas de nervis. Notre collègue, M. Dhuicq, a raison : nous n'avons vu que des jeunes gens et des jeunes filles, sagement assis sur l'esplanade des Invalides. S'il y avait eu des nervis d'extrême droite, qu'aurait-on pu trouver mes chers collègues ? Des barres à mine, des rangers ! Or, qu'ai-je trouvé sur l'esplanade d...